Il aura fallu du temps pour mettre un nom sur ce visage…

Lequel ? Mais le gars chauve, là dans la salle de réunion de l’Etoile noire !

 

 

Attendez, on va le regarder de face.

Là, c’est mieux, non ?

Romodi, officier anonyme ?

Son visage ne vous dit rien ? C’est normal. Il n’a pas la même aura parmi les fans de la saga que Chief Bast, l’amiral Motti, le général Tagge ou encore le colonel Yularen. Jusqu’en 2012, il n’avait même pas de nom. Enfin si. Son nom existait depuis l’adaptation en roman de La Guerre des étoiles, mais on ne savait pas de quel officier impérial il s’agissait. Dans le roman, il prononce a tout de même une ligne de dialogue qui sera dans le film refilée à Motti.

Il est d’autant plus discret qu’il ne fait pas partie des quelques officiers qui disposent déjà d’un nom validé par Lucasfilm, même dans l’Univers étendu. Il ne figure ainsi pas dans le pack Hasbro Death Star Briefing sorti en 2006 dans la gamme The Saga Collection (TSC).

Arrive donc 2012 et Jason Fry (un auteur prolifique notamment de certains guides visuels chroniqués dans ces colonnes) publie un ouvrage intitulé The Essential Guide To Warfare. Dans sa communication autour du livre, Fry confirme que cet officier chauve est bien Hurst Romodi. Rappelez vous qu’à l’époque on est encore dans la dichotomie entre univers étendu et canon Star Wars. Le personnage est d’ailleurs utilisé par Fry dans son roman Servants Of The Empire : The Secret Academy (2015).

Rogue One : la consécration pour Romodi !

Il serait resté dans un relatif anonymat s’il n’avait pas attiré l’attention des auteurs du film Rogue One : A Star Wars Story. Il est rapidement apparu aux scénaristes qu’on pourrait facilement trouver un acteur qui ressemblerait au comédien de 1977 (Ian Selby). C’est donc ainsi que parmi l’aréopage d’officiers présents sur l’Etoile noire, Romodi fut choisi pour seconder Tarkin dans le spin off sorti fin 2016. Le rôle est tenu par Andy De La Tour.

 

Star Wars recèle de personnages obscurs auxquels sont offert quelques instants de célébrité in-universe. C’est l’une des nombreuses raisons qui me font aimer cette saga depuis 40 ans.