FulgurAnime : Nicky Larson/City Hunter par Ayorsaint

 

L’homme qui ne craint personne, qui tourbillonne comme l’éclair lorsque les coups de feu résonnent, et que la justice passionne : oui vous connaissez tous !!!! On en parle tout de suite, le temps de retrouver mon maillet 100 tonnes les amis…

L’anime

Nicky Larson, pour moi, c’est un souvenir extrêmement net : le goûter du mercredi après-midi avec mon père et ma mère qui étaient devenus fans absolus du personnage et de sa coéquipière. A tel point que la télévision était finalement plus allumée pour eux que pour moi je crois à ce moment-là. Car j’appréciais ce dessin animé, mais pas autant que Les chevaliers du Zodiaque, Dragon Ball ou Ranma ½. Oui je préférais les arts martiaux aux gros pistolets…

Mais mes parents, eux, je l’ai compris plus tard, étaient sûrement bien plus passionnés par la relation unissant les deux personnages principaux (et peut être aussi les jolies filles papa ?). Car Nicky sans Laura, ça n’existe pas. Enfin si… mais pas vraiment non plus (voir la partie La fin). D’ailleurs petite question : pouvez vous me citer un personnage féminin plus attachant et mieux écrit que Laura dans les mangas ? Ok, je vous attends avec bienveillance dans les commentaires.

Toujours est-il qu’avant même les composantes action et policière, le cœur de cet anime, selon moi, c’est les personnages et surtout la relation entre ces deux-là. Car cette relation est le point de départ des trois quarts des moments humoristiques, dramatiques ou affectifs.

 

 

Et franchement, Nicky Larson c’est quand même ça avant tout : une aventure humaine. Si c’est l’action pure et dure que vous recherchez, passez votre chemin et allez voir son copain de l’espace Cobra. Sinon vous allez vous retrouver à poster ce genre de commentaire sur un forum (véridique) : « Bah c’est toujours les mêmes histoires, c’est très redondant et creux. Dans chaque épisode, t’as un méchant et le héros doit protéger une fille, en gros. Au bout de 10 épisodes t’en auras marre». Mais l’intrigue on s’en moque ici ! Ce qui nous intéresse ce sont les liens entre les personnages. Nicky c’est un gros dur au cœur tendre, un tantinet pervers sur les bords, point final. Ainsi, à chaque mission reçue avec le fameux code XYZ dans le célèbre quartier de Shinjuku, notre ami, mettra systématiquement tout en œuvre pour mener à bien son enquête mais aussi effacer les traumatismes de sa cliente qui pourra enfin retrouver une vie normale avec le sourire.

Mais attention, quand il s’agit de passer à l’action, le mec assure comme un malade avec son Colt Python 357 Magnum et il est capable d’acrobaties balistiques à faire frémir Les Experts Miami. J’avais dit que Cobra était le mec le plus badass de la japanime mais je me suis planté c’est Nicky… ou Cobra… non plutôt Nicky… Haaaaaaaaaaa ! Je sais plus. En tout cas, à partir du moment où il sort de sa minuscule voiture rouge et qu’il dégaine son arme, tous les méchants font dans leur froc en ayant peur de recevoir une bouleeeeeette de Larson (prononcez le « on » de Larson comme dans bonbon bien entendu).

Et ces termes bien connus des habitués vont me permettre d’aborder un aspect important concernant la VF de ce dessin animé, à savoir la censure et surtout le doublage qui le rendra unique en son genre. En tout cas bien différent de la VO dont je reparlerai dans la partie Le manga. Si, petit, je passais à côté de la relation Nicky/Laura, sauf pour les gros coups de massue assénés chaque fois qu’il attrapait un string avec sa bouche ou se rapprochait un peu trop de sa cliente ou de la plantureuse policière Hélène Lamberti, nul doute que les « gunfights » et les réparties débiles des malfrats qui veulent lui « faire bobo » me faisaient revenir devant mon petit écran. Et ça, seul l’anime en VF peut vous les offrir.

J’en profite pour rendre hommage au comédien qui doublait TOUS les méchants de la série (en changeant plus ou moins sa voix à chaque personnage), Maurice Sarfati, également voix de Robert de Niro dans Taxi Driver et Raging Bull ainsi que de Tony Danza dans Madame est servie (ça c’était avant le repas du soir ou juste après avec papa et maman toujours). Franchement, Nicky Larson, c’est une perle de la télé française des années 80 question ambiance humoristique et il serait dommage de passer à côté .

Sachez également que beaucoup de dialogues seront édulcorés, particulièrement quand notre champion de la gâchette se retrouve dans un bar à hôtesse. Parce que dans la VO, il vaut mieux enlever les enfants du milieu… si vous voyez ce que je veux dire. Et puis, en France, point d’effusions de sang contrairement à l’anime japonais. Du coup, si on veut avoir une vision complète de l’œuvre, il faut avoir vu les deux… ou lire la manga, j’y viens.

 

 

Impossible de ne pas terminer en parlant du corbeau qui passe au dessus de Nicky ou des autres personnages quand ils se retrouvent dans une situation humiliante ou débile : encore CULTE aujourd’hui et repris cent fois. Et puis, je me dois aussi d’aborder le personnage de Mammouth, montagne de muscles de plus de deux mètres, phobique des petits félins, taciturne, et au faciès tellement accueillant qu’il te ferait changer de trottoir même en pleine journée. Mais en réalité, il est d’une timidité maladive et il est doté d’une compassion dont seuls ses proches peuvent profiter : mon perso préféré après le duo culte.

 

Le manga

 

Le nom japonais du manga, tout le monde le connaît, pas besoin de vous présenter City Hunter. Écrit et dessiné par Tsukasa Hojo et publié (lui aussi) dans le Weekly Shonen Jump entre 1985 et 1991, ce manga a fait le grand saut et a débarqué en France en 1996 aux éditions J’ai Lu. C’est donc un des pionniers du manga dans l’Hexagone. Il vous faudra venir à bout des 35 tomes pour connaître le fin mot de cette histoire d’amour (hé oui j’enfonce le clou). Et je vous vous conseille plutôt l’édition de Panini dont les couvertures déchirent la rétine.

 

 

A ce propos, il faut tout de suite signaler que si l’anime s’en tire plutôt vraiment bien niveau graphique, le manga est quand à lui une pure merveille. Les dessins sont splendides. La première grosse différence avec l’anime, c’est que Ryo Saeba (c’est son nom dans le manga mais vous le saviez tous déjà) est au départ un nettoyeur, d’où le titre assez froid que l’auteur a choisi. Tuer ne l’émeut pas plus que ça et c’est seulement après l’assassinat de son coéquipier Hideyuki Makimura (Toni Marconi en VF), qu’il se résoudra à ne plus commettre de meurtres. La principale responsable de ce revirement, c’est la sœur de Hideyuki, Kaori (Laura en VF) qui voudra à tout prix reprendre le flambeau de son frère auprès de Ryo, malgré sa maladresse légendaire au tir. S’en suivra la relation que l’on sait, au travers de laquelle Ryo finira par fendre la carapace et laisser enfin apparaître ses sentiments bien trop longtemps refoulés à cause d’un passé trouble que l’on ne connaîtra jamais vraiment dans le détail.

Le gars ne connaît même pas son âge, c’est pour dire… Si dans l’anime, Ryo n’accepte que les missions commandées par les belles femmes, dans le manga, il va encore plus loin puisque la récompense demandée en échange est systématiquement une relation sexuelle. Malgré tout, il lui arrivera d’accepter des missions données par des hommes (celle du père de famille est particulièrement touchante) mais également par des enfants. Autant vous le dire et répéter encore : l’ambiance du manga n’est pas du tout la même que celle de la série en VF que l’on a connu dans le Club Dorothée. Si on pouvait déjà imaginer pas mal de choses en voyant le dessin animé, dans le manga, nul besoin d’imaginer quoi que ce soit, tout est dit très crûment et même parfois montré. Et là bien entendu, pour ceux qui connaissent, je fais référence directement à son célèbre « mokkori ».

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le terme « mokkori » désigne une érection et chez notre ami Ryo, il s’agit d’une belle bosse de 30cm à travers son pantalon… Alors quand dans la VF il va faire un tour au restaurant végétarien avec sa cliente, dans le manga, ils vont droit au « Love Hotel » le plus proche avec un beau « mokkori » non dissimulé. Mais ce que la manga peut vous apporter de meilleur, croyez moi ce n’est pas ça, et pourtant c’est déjà énorme (CQFD)!!! Non, ce que le manga va surtout vous proposer, c’est une vraie fin.

 

 

La fin

Arrivé à ce moment de l’article, soit je t’ai donné envie de (re)découvrir un de ces médias et tu dois vite partir avant les gros spoils, soit ce n’est pas le cas ou alors tu connais déjà tout ou encore tu es pressé de savoir et tu peux rester. Pour faire simple, dans l’anime, il n’y a pas de fin. Le dernier épisode est un épisode lambda et c’est tout. Triste… Alors que dans le manga, ce que tout le monde attendait depuis si longtemps se produit. Ryo avoue sa flamme à Kaori et de façon magnifique en plus. Il explique en présence de Kaori au dernier boss du cartel que ce n’est pas en se sacrifiant pour sa bien aimée qu’on prouve son amour mais plutôt en survivant pour elle : MAGNIFIQUE. Suivi d’un retour au bistrot le Cat’s Eyes (oui oui c’est du même auteur) où il va baver comme un porc devant Saeko (Hélène en VF) et bien entendu être poursuivi de facto par Kaori et son gros marteau… indécrottables.

Pour aller encore plus loin dans cette relation, il faut aborder sa suite ou plutôt son univers parallèle comme l’a lui même défini Hojo. Il s’agit du manga Angel Heart dans lequel Ryo et Kaori sont en couple et prêts à se marier. Mais la belle est renversée par un camion en essayant de sauver un enfant. Transportée à l’hôpital entre la vie et la mort, son cœur sera finalement transplanté dans le corps d’une jeune fille de 14 ans. Tueuse à gage exceptionnelle de son état, elle est plongée dans le coma suite à une tentative de suicide ratée. La gamine deviendra la fille que Ryo et Kaori n’ont jamais eu, il se chargera de son éducation alors qu’elle n’a gardé que ses réflexes de tueuses. La mémoire, elle, s’en est allée. Mais le plus intéressant c’est que Glass Heart (c’est son nom de code) a conservé certains souvenirs de Kaori, ses émotions, mais surtout ses mauvaises habitudes concernant le maniement du maillet 100 tonnes. Je le conseille vivement pour les relations entre les personnages plus poussées et plus touchantes encore et le trait de Tsukasa Hojo qui s’est encore amélioré. Si ! c’était possible.

 

Le générique

Je ne vous parlerai que de la VF même si les openings japonais sont splendides. Mais la VF, c’est le genre de truc, tu sais, quand tu l’écoutes, après tu l’as dans la tête pendant des heures. D ‘ailleurs, vous l’avez déjà fredonné dans mon intro et il ne vous quitte plus. Et puis mon baromètre ce sont les frissons et là, niveau frissons, j’ai les poils qui se dressent très hauts. Pour le reste, Nicko vous a déjà fait des papiers sur Get Wild et Footsteps qui font partie de l’OST et je vous renvoie vers ses articles très calés.

 

 

Le mot de la fin

Nicky Larson, c’est donc mes goûters rigolos d’enfance, la redécouverte de la profondeur de l’œuvre à l’âge adulte et enfin, la paternité, avec Angel Heart, plus tard. Ça couvre donc toute ma vie, toute LA vie et j’ai tout dit…

NOTE : Un film live français intitulé Le parfum de Cupidon est sorti en février 2019, il est très déroutant par certains côtés (humour franchouillard trop prononcé sur certains passages) mais je conseille quand même vivement de le voir car il sait souvent flatter les fans de la première heure (à la fois de l’anime VF que du manga) de façon très efficace. Niveau adaptation et respect, c’est quasi le sans faute, même pour la plupart des scènes d’action et ça, c’est quand même la divine surprise.

En 2019 c’est un nouvel OAV qui a vu le jour au Japon sous le nom de Secret Eyes. Une réussite à tous les niveaux, prenez-le comme un très bon épisode de 1h30 survitaminé (parfois trop pour certains peut être ?) avec tous les ingrédients qui ont fait le succès de l’anime. Plaisir garanti !

Comme d’habitude, pour finir, le cadeau figurines de chez Hot Toys s’il vous plaît (ça pique un peu niveau prix attention… mais c’est un plaisir pour la rétine).

Ayorsaint

14 comments

ortk says:

« un peu pervers sur les bords », c’est un doux euphémisme. Le manga comme l’anime commence directement par ce qui serait appelé aujourd’hui 2 ou 3 agressions sexuelles. Les années 80 décomplexées, c’était autre chose, je ne sais pas si c’était mieux ou non, mais c’était différent, c’est sûr.

Je partage bien évidemment l’ensemble de ce qui est décrit dans cet article. Je voudrais seulement pondérer l’enthousiasme sur la fin dans le manga.

Je me suis d’ailleurs jeté sur cette fin en me disant que j’étais peut être passé à côté de quelque chose. Mais non.
En effet, il y a bel et bien une fin mais je trouve, et ce n’est que mon ressenti, que l’auteur n’est pas allé au bout du bout. Ryo et Kaori se sont bien avoués leurs sentiments respectifs, ils se serrent dans les bras l’un de l’autre et ….. c’est tout. Voilà quoi, pas de scène réellement démonstrative, enfin pas assez à mon goût. On enchaine sur la scène au café Cats Eye où tout semble repartir comme avant, effaçant presque les révélations qu’on vient d’avoir.

Pour le manga, j’ajoute les 3 très beaux tomes X, Y et Z qui contiennent illustrations, interviews et même pour le dernier quelques histoires.

Et sinon, un regret, c’est le manque de figurine pour cette série. Qu’est ce que j’aimerais des Figma ou Figuarts de cette série, ainsi que de Cats Eye ( don’t l’anime lui aussi n’a pas de fin et le manga a lui bel et bien un final mais tellement décevant pour moi).

Merci pour cet article.

ayorsaint says:

A croire que Hojo n’a pas envie de faire une fin car je le crois capable d’inventer quelque chose de terrible vu ce qu’il fait dans certaines enquêtes.
Je ter rejoins tellement sur les figurines. Une figma je la prends direct !!!
Tu connais Angel Heart ?

ortk says:

Pour Angel Heart, j’ai essayé et je n’ai pas accroché. Je ne saurais dit pourquoi. Peut être déjà que le postulat de départ, une « greffe de cœur qui transmet les souvenirs » m’avait laissé un peu dubitatif. Du « fantastique » ou « irrationnel » dans l’univers City Hunter, j’ai du mal. J’ai encore quelques tomes chez moi, je devrais peut être retenter le coup.

J’ai essayé aussi City Hunter Rebirth, l’histoire d’une ado du monde réel qui se retrouve dans le monde de son idole City Hunter. J’ai aimé au début avant de lâcher le morceau. J’avais l’impression de lire une rediffusion.

ayorsaint says:

La plus grosse différence entre City hunter et Angel Heart c’est la dose d’action. Dans Angel Heart on est plus dans le sentiment et le côté psychologique. Et il y a beaucoup moins de mokkori…

Merci pour cet article, ça rappelle de bons souvenirs.
J’ai pas lu les mangas, faudra que je rattrape ça, mais l’animé reste un excellent souvenir.
J’ai du voir tous les OAV, c’est un peu plus hard que le dessin animé qui passait chez Dorothée et c’est vraiment à voir.
quand au film de Lacheau c’est une bonne surprise, autant avec la bande annonce ça donnait pas envie, mais je regrette pas de l’avoir vu et revu, les caméos et les clins d’œil au club Do c’est le petit plus qui fait plaisir.

ayorsaint says:

Merci pour ton commentaire Corsaire. Le film m’a fait exactement le même effet comme dit dans l’article.
Je n’ai pas vu les anciens OAV il faut que je rattrape ce manque au plus vite. Merci

Malgré la redondance comme décrit et c’est tout de même assez vrai, cela n’empêche pas d’avoir des personnages attachants dans chaque épisode. Les films et OAV sont sympa à voir, seul le dernier m’a laissé un goût de facilité et de peu d’inspiration/développé.
Je rejoins Ortk sur les fins de City Hunter et Cat’s Eye limites bâclés (pour être gentil) manga comme animé.
Angel Heart j’ai adoré le début puis arrivé au premier tier j’ai trouvé cela tellement plat, pas assez développé et creux, dommage le potentiel était important.

Je sors le sac à vomi pour le film live, désolé mais même en me forçant pour passer outre mes réticences, j’ai abandonné dès la première scène devant cette comédie nauséabonde française.

City Hunter un excellent anime (en non censuré) et manga à voir \o/

ayorsaint says:

Je comprends que la fin ne soit pas quelque chose d’exceptionnel mais je vous trouve un peu durs pour celle du manga. Après tout quand un manga ou anime essaye de faire une fin plus élaborée comme Fullmetal Alchemist les fans disent qu’on ne comprend rien. Alors difficile de contenter tout le monde…

Nicko says:

Merci Aurel pour ce papier encore une fois très bien conduit et qui me fait redécouvrir l’œuvre Nicky Larson avec grand plaisir 🙂

Quelques mots concernant mon personnage favori, Mammouth : j’aime particulièrement l’opposition entre sa forme physique, un véritable colosse, et sa peur des chatons. Ca humanise beaucoup le personnage qui, comme tu le soulignes dans ta production Aurel, a un physique impressionnant et pas toujours rassurant. Mammouth a des problèmes de vues ce qui explique ses lunettes noires. Un détail qui appuie le profil de vétéran puisque Mammouth est un ancien mercenaire.

Autre point intéressant, la relation qu’il entretient avec Nicky. Il y a une réelle opposition entre Mammouth et Ryo Saeba, en tout cas c’est le souvenir que j’en ai dans le D.A, n’ayant jamais lu le manga. Pourtant, au fil des épisodes, une vraie connivence se créée et j’adore les séquences où Mammouth débarque de manière inattendue avec son bazooka. Il fait tout sauter pour aider Nicky à délivrer une otage.

J’ai une autre séquence en tête, d’un OAV certainement, où Mammouth exécute une souplesse arrière stratosphérique à un ennemi. J’avais vraiment apprécié ce passage. Je me souviens assez précisément d’une cassette vidéo visionnée au temps du lycée, en seconde. Et puis pour conclure, toujours dans cette idée d’humanisation du personnage, Mammouth rougit souvent, gêné par les cabotinages sexualisés de Nicky. Il y a vraiment un contraste entre l’apparence et la sensibilité du personnage. Un traitement intéressant qui évite l’écueil de limiter Mammouth à une simple brute épaisse.

Je plussoie sur le personnage Umibôzu, une écriture intéressante et attachante.

Nicko says:

Complètement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je boycotte formellement le film de Philippe Lacheau, malgré de réelles qualités selon les retours. Au risque de paraître étroit d’esprit, il m’est impossible de dissocier un artiste de l’homme qu’il est. C’est un débat sans fin, et je respecte toutes les sensibilités. Ceci dit, je suis totalement réfractaire/hermétique à « l’acteur » qui incarne Mammouth. Je ne peux pas/veux pas associer Umibôzu à ça.

https://www.ledauphine.com/france-monde/2019/06/14/kamel-guenfoud-le-mammouth-de-nicky-larson-incarcere

ayorsaint says:

Comme tu le dis, débat sans fin… parfois je suis d’accord avec ton avis tranché, parfois plus… compliqué…

elcaballerodelcancer says:

« Venu de nulle part, c’est Ryo!!! 😉 Encore un gars ultra cool auquel je voulais ressembler étant jeune!! Encore un animé génial et un manga qui l’est plus encore (avec les points forts et les faiblesses cités dans l’article)! Encore une BO d’enfer!! Encore une adaptation française d’anthologie (comme celle de Ken, on aime ou on n’aime pas) et encore un dossier captivant… Merci Ayorsaint et merci au Dorothée Magazine qui m’a permis de décorer ma chambre avec de nombreux posters de City Hunter (style animé ou manga)!!!!

J’adore le fait que tu n’hésites pas à placer dans tes papiers tes petits moments de vie qui ajoutent une saveur bien particulière à tes articles… Je te rejoins dans la comparaison animé/manga concernant la patte graphique… Hojo est bien loin devant tous les réalisateurs qui ont oeuvré dans l’animé ou les OAV (bien qu’il soit parfois maladroit de comparer l’oeuvre sur papier et son rendu à l’écran. Et pour défendre l’animé, comme bien d’autres à l’époque (Saint Seiya, Dragon Ball, Ken, …), on passait souvent d’une équipe de réalisation de premier ordre pour certains épisodes à une commande à d’obscures studios coréens pour d’autres…). Le style du mangaka Tetsuo Hara, que je trouve assez proche (tout est relatif), me procure le même plaisir visuel quand je feuillette un manga de Fist of the North Star…. Je me souviens d’ailleurs d’une case du manga City Hunter où Ryo se met des algues sur les sourcils pour ressembler à Ken!!

Petite dédicace à tous les Raoul, Roger, Robert, André, Gérard et Maurice… Vous aussi, vous aurez un jour votre histoire d’Amour avec un grand A comme celle vécue par Ryo et Kaori … 😉

ps: les différentes OAV sont dispos sur Netflix…
psbis: pour ceux que cela intéresse, il existe un jeu PC Engine de City Hunter…

ayorsaint says:

Merci pour ton commentaire encore une fois très riche de sens et qui vient apporter une plus value à mon article. Tu as tellement raison pour tous ces animes qui d’un episode à l’autre alternent l’excellence et le médiocre. Hojo est un vrai artiste du manga « réaliste ». Le number one je pense.
La PC Engine est la mecque des adorateurs de mangas 80’s, il y a quasi tous les animes de l’époque dessus.

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