“Ayorsaint nous fait le plaisir d’intervenir à nouveau dans FulguroPop à travers un espace qu’il a lui même choisi de créer. Une occasion de parler des dessins animés de nos enfances qui ont marqué plusieurs générations.”
Nouvelle rubrique que j’ai le plaisir de vous proposer dans FulguroPop, FulgurAnime, et comme son nom l’indique, elle va s’attarder sur les grands dessins animés de notre enfance mais parfois aussi sur les plus récents. Il s’agira la plupart du temps d’animes, donc de dessins animés japonais mais pas seulement.
Comme FulguroPop est un webmagazine français j’essaierai d’utiliser les noms français tout en faisant référence à l’homologue japonais la plupart du temps.
On commence avec une œuvre chère à mon cœur, même si vous vous attendiez peut-être à autre chose étant donné le sujet que j’aborde régulièrement depuis quelques semaines sur le site… ça viendra plus tard !!!
En France
Après « Musclor » (He-Man, Les Maîtres de l’Univers) et « G.I.Joe », on tient là la troisième série qui a vraiment marqué mon enfance en termes de jouets et de séries animées. Car non, dans les années 80, on ne trouvait pas de jouets Dragon Ball en France… A cet âge là, j’avais vraiment besoin de manipuler les figurines de mon dessin animé favori quand je le voulais afin de me replonger dans son univers et m’identifier ainsi aux héros. Donc, à partir de 1988, je vais regarder, lire, parler et jouer « Chevaliers du Zodiaque » le plus clair de mon temps.
Apparue dans le « Club Dorothée » le mercredi 6 avril 1988 (il pleuvait énormément ce jour là, association d’idées et de ressentis, ça me fait ça souvent), cette série va durablement marquer les jeunes de cette époque mais aussi les plus grands. Je me souviens avec tendresse que même certains adultes de mon entourage suivaient assidûment les aventures de Seiyar (Seiya au Japon) et de ses amis, particulièrement lors de l’épopée du Sanctuaire contre les chevaliers d’or. Il n’était pas rare que ces personnes allument leur petit écran le mercredi après-midi pour savoir ce qui allait se passer ou me demande un petit résumé (sûrement aussi pour me faire plaisir mais pas que…). Il faut bien dire que la traversée des douze maisons du zodiaque ne manque pas de suspense, de rebondissements et d’émotions. A jamais l’apothéose de la série selon moi.
La série va devenir un vrai phénomène de société pour plusieurs raisons. La première, elle la partage avec beaucoup de productions japonaises, c’est qu’elle n’est pas destinée à des enfants à la base. En France, peu de monde le sait à l’époque. Car qui dit dessin animé dit enfance dans notre pays et plus globalement en occident. Mais au Japon il en va tout autrement, aujourd’hui tout le monde le sait. Donc les ados et même les adultes peuvent s’y intéresser plus facilement.
La deuxième raison est que la série véhicule des valeurs quasiment absentes des autres productions des années 80 : sacrifice, dépassement de soi, moins de manichéisme au fur et à mesure que la série avance.
La troisième raison, c’est le nombre de personnages charismatiques auquel le spectateur peut s’identifier ou s’attacher. Parmi les chevaliers de bronze, Seiyar le courageux qui n’abandonne jamais, Shiryu le sage toujours prêt à se sacrifier pour ses amis, Hyoga le sentimental chevalier venu du froid, Shun qui n’aime pas se battre et essaye toujours de convaincre les autres de la fatuité des combats et enfin Ikki l’invincible qui ne connaît pas la pitié. Et je n’ai parlé que des « gentils ». Car parmi leurs opposants, il y aura aussi un sacré paquet de chevaliers inoubliables, surtout chez les chevaliers d’or. Essayez donc de lancer un débat pour savoir lequel est le plus puissant ou le plus stylé, vous n’avez pas fini d’en discuter… Or, avant les Chevaliers du Zodiaque, soit le héros est seul ou presque (Cobra, Actarus…), soit son équipe ne tient pas la comparaison avec lui (Albator, Goku dans la période enfant…). En cela, les Chevaliers du Zodiaque est clairement un anime précurseur. D’ailleurs, pour la période « Z » de Dragon Ball, comme par hasard, Goku sera épaulé par des alliés auxquels Toriyama laissera beaucoup plus de place qu’avant…
La dernière tient aux thèmes abordés qui parlent aussi bien à des enfants qu’à des adultes : mythologie, astrologie, légendes et armures de chevaliers. Masami Kurumuda, l’auteur du manga Saint Seiya, se passionne pour beaucoup de sujets « occidentaux » et son œuvre nous parle directement. Mais surtout, c’est l’émotion véhiculée lors de certains passages qui reste gravée dans les mémoires. Qui n’a jamais versé sa petite larme devant les Chevaliers du Zodiaque ? Surtout avec sa bande originale… mais je laisse ce sujet à Nicko et sa rubrique FulguroZik dans laquelle il a déjà abordé les Chevaliers du Zodiaque.
Au Japon
La parution du manga commence en janvier 1986 dans le magazine culte « Weekly Shonen Jump » en plein âge d’or du Shonen (manga pour garçons). Au début, le style des armures dessinées par Kurumada ne convainc pas totalement mais les autres ingrédients présents et déjà évoqués plus haut permettent le succès. Petit à petit, Kurumada s’améliore et ses armures deviennent des splendeurs avec l’apparition des premiers chevaliers d’or. Par contre, sa façon de représenter les corps humains ne fera jamais de lui un génie du dessin manga. C’est ainsi que lorsque la Toei décide d’adapter le manga en anime, la direction artistique est confiée à quelqu’un qui devra changer le style du manga sans le dénaturer complètement.
Shingo Araki entre alors en scène et c’est à lui que l’on doit le design si particulier et avant-gardiste de l’anime. Lui et son équipe iront même jusqu’à modifier complètement et parfois drastiquement (pour Seiyar et Shiryu surtout) le design des armures concernant les chevaliers de bronze. Et on peut dire que c’est une pure réussite globalement, notamment cette armure du Dragon qui m’a fait rêver plus jeune. Comme toujours dans l’animation japonaise, Araki ne supervisera pas tous les épisodes, loin s’en faut, mais ses productions sont des chefs-d’œuvre absolus. La plupart des autres épisodes s’en sortent pas mal du tout et il y a malheureusement quelques brebis galeuses, particulièrement sur certains filers (épisodes rajoutés qui n’existent pas dans la manga).
L’arc inédit
L’anime rattrape trop vite le manga. Arrivé à la fin de la mythique partie du Sanctuaire et après avoir vaincu le Grand Pope, il va alors prendre une direction totalement inédite en version papier. Et pas seulement pour quelques épisodes. Un arc entier va être créé avec des fortunes diverses. Il s’agit de l’arc Asgard. Véritable succès en France, il va recevoir un accueil très mitigé au Japon où la mythologie scandinave et l’ambiance nordique ne vont globalement pas trouver leur public. Seul le retour des armures « style Kurumada » va vraiment plaire au public nippon. Et puis, au Japon, si ce n’est pas dans le manga, ce ne peut pas être du même niveau… C’est l’état d’esprit. En France, on ne connaît même pas le manga et tout le monde croit que c’est la suite logique. Le changement de style des armures, plus affinées est diversement apprécié mais les Guerriers Divins, les nouveaux ennemis des chevaliers de bronze font l’unanimité.
D’abord grâce au chara design des persos et des armures : Gamma le géant, Fenril et ses loups donnent le ton d’emblée. Les thèmes abordés au travers du nouveau périple à obstacles, le passé tragique de la plupart, Mime et les jumeaux en tête. Enfin, l’héroïsme dont ils font preuve comme Hagen de Mérak et surtout Siegfried n’aura pas grand chose à envier aux chevaliers d’Athéna.
L’arc se terminera avec l’arrivée d’un général des mers de Poseïdon et l’anime pourra reprendre là où le manga enchainait pratiquement directement après l’arc du Sanctuaire. Pratiquement, car le manga a lui aussi droit à une partie dans le grand nord mais le lieu s’appelle Blue Graad et globalement ce passage est anecdotique.
La Fin
L’anime prendra fin à la suite d’une nouvelle course sous les mers, au royaume de Poséïdon cette fois-ci. On sent que la série a alors du mal à se renouveler et même si on prend toujours du plaisir, on nous ressert la même soupe une fois de trop. Le public se lasse et l’anime prend fin le 1er avril 1989. Avant de renaître de ses cendres en 2002 pour l’adaptation du chapitre Hadès, car le manga lui, ne s’est pas arrêté à Poseïdon. Mais ça, en France, quasiment personne ne le sait à l’époque. On reparlera de cette suite dans un futur FulgurAnime.
Le générique
Un dernier mot pour parler du premier générique de la série : classe !!! Impossible de le regarder sans avoir des frissons. Je laisse à Nicko le soin de nous parler un jour , je l’espère, de sa musique (en V.O bien sûr) juste incroyable et je vais me concentrer sur le reste. Le soin apporté à ce générique m’a toujours sidéré. La façon dont les chevaliers sont mis en scène, Seiyar qui revêt son armure, les coups portés avec effets spéciaux (de l’époque bien entendu…). J’adore ce générique et je le regarde encore fréquemment pour me donner la patate quand ça va un peu moins bien… C’est pour moi le meilleur générique tous dessins animés confondus.
Le mot de la fin
Je suis parfois étonné, quand on me demande mon premier souvenir concernant la série, de devoir raconter le moment ou Seiyar coupe l’oreille de Cassios qui tombe au sol dans une mare de sang en frétillant. Vous imaginez la même chose aujourd’hui sur TF1 un mercredi après-midi sur les coups de 16h ? Une autre époque c’est certain, quand de nos jours tout est formaté, calibré, aseptisé. J’aurai sûrement l’occasion d’aborder la censure dans un prochain article et j’y reviendrai. Mais moi, ce qui me revient en tête en plus de mon enfance, c’est cette société des années 80 qui me manque un peu parfois je dois dire.
En tout cas, les Chevaliers du Zodiaque, chaque fois que j’en parle, que je les vois ou que j’entends un son s’y rapportant, c’est mon enfance qui ressurgit. C’est la nostalgie qui s’empare de moi immédiatement et mes yeux qui prennent même parfois un peu de buée…
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Merci Nicko pour ton évocation de cette mythique série ! Aucun autre dessin animé ne m’avait autant scotché, je passai énormément de temps à dessiner mes persos préfères. Et quand arrivait les vacances et les départs “là où on n’a pas la télé”, quelle horreur. Je me rappelle avoir raté le premier épisode contre Shaka, arghhh…
L’histoire, le design, la musique… tout était génial dans le Chevaliers du Zodiaque.
Aujourd’hui je revis ces moments en m’offrant de belles Myth Cloth 😉
Les vacances, c’était souvent une rediffusion des épisodes de l’année. Tu attendais la suite avec impatience et ça repartais en arrière. A l’époque bien sûr, je n’avais aucune idée concernant la production des saisons donc je me demandais pourquoi on nous faisait ce coup-là.
Merci pour ton commentaire.
Je n’en parle pas trop dans l’article mais avec une vision plus adulte, l’histoire souffre quand même de grosses incohérences.
Mais pour le reste, même à 40 balais je m’éclate toujours autant effectivement.
Tout le mérite revient à Ayorsaint Seb, c’est bien lui qui a rédigé l’article. Je n’ai fait que le mettre en forme 🙂
Un immense merci à Aurélien pour sa contribution à FulguroPop !
Les Chevaliers du Zodiaque. C’était mon dessin animé préféré, de loin, de très loin. Je parle au passé car aujourd’hui, que ce soit le manga ou le DA, je suis conscient des faiblesses qu’il possède. Je l’aime toujours quand même. Je le relis plus facilement que je ne le regarde. Si je le regarde, ce sont des séquences ou des épisodes précis qui restent sublimés par les fantastiques musiques. Et bien sûr, les jouets !!!!
Je n’avais aucun souvenir de la date de la 1ère diffusion et je suis même surpris que ce fusse en avril.
Contraire à l’auteur, je rate le générique et je rate le début du 1er épisode. Je tombe directement sur SeiyaR poursuivi par une fille qui veut le tuer. Il ne lui reste qu’un choix, ouvrir la boîte contenant l’armure. Et là, la magie opère et m’emporte pour des années de passion et de collection.
J’ai des tonnes d’autres anecdotes sur mon enfance et ce dessin animé. Vous êtes prêts ?
Le nombre d’épisode mythique, pour moi, est assez faramineux. Le plus incroyable race que j’avait attendu ce moment longtemps, c’est celui où Seiyar revêt l’armure du Sagittaire contre le lion. Extraordinaire.
Étant du signe du Taureau, j’attendais l’apparition de ce chevalier avec une impatience énorme. Et vous le savez, l’apparition se fait toujours en fin d’épisode. Sauf qu’à l’époque, je jouais au basket et pour être à l’heure à l’entraînement, je ratais la fin de l’épisode. Le lendemain, je demande à mon copain Sélim, énorme fan comme moi comment est ce chevalier. Et il me répond « bof ». Pour contextualiser, je suis maigre et je détestais dans tous les dessins animés les gros malabars et tout ce qui était à pointe. Donc j’attends le mercredi suivant pour enfin le voir et donc, je suis hyper déçu. Il me faudra quelques années et gagner en maturité pour l’apprécier.
Asgard. Le catalogue de la Redoute ( et des 3 Suisses) collection hiver est apparu et avec lui ses fabuleuses pages jouets. Une étrangeté est s’y situe. Je ne connais pas les armures des chevaliers de bronze présentés. On en parle avec les copains, on pense à des ratés ou des contrefaçons, bref, on cherche. Le hasard fait que je regarde le 1er épisode d’Asgard avec mon copain Sélim. Et là, la révélation enfin, on bondit ensemble « ce sont les armures de La Redoute ».
Cette série, c’est la seule fois où j’ai demandé à mes parents d’avoir mon Noël en avance, requête restée sans suite. J’aurais mon chevalier du Sagittaire au pied du sapin. Pour patienter, toujours mon copain Sélim dont l’anniversaire tombe fin octobre, aura l’immense geste de me prêter SON chevalier, le scorpion pour une soirée.
Ces jouets, aux boites avec leur fameux rabats montrant l’objet, je vais passer des heures à les regarder dans le supermarché Continent, mes parents me largant le temps de faire les courses dans le rayon jouet. On est plusieurs gamins à squatter le rayon. J’apprendrais 30 ans plus tard le prénom d’un de ces gamins qui est actuellement un de mes collègues.
Aujourd’hui, j’ai le manga ( complet en français et japonais dans plusieurs éditons normales et de luxe ) les dvd ( pas tous comme quoi je ne ressent pas le besoin de la revoir ) et pas mal de figurines.
C’est LA série sur laquelle j’ai passé le plus de temps sur internet avec les forums Whitezeta et Ikki63 ( ce dernier qui existe encore depuis presque 20 ans maintenant).
Niveau média, j’ai adoré Épisode G, et j’ai suivi le reste et rien ne m’a sauté à la gorge que ce soit en animé, en manga ou même en jeux vidéos. Une exception quand même, Saint Seiya Awakening, au design génial, au doublage et à la musique d’époque. Je joue beaucoup actuellement à ce jeu.
Merci pour le partage sur cette série qui je le rappelle parce que ça ne transparaît pas forcément dans la revue, c’est qu’à l’époque, c’est un phénomène de société. Tel Goldorak, Albator ou le Capitaine Flam, toute la France, même ceux qui n’ont jamais vu un seul épisode, connaît le nom de cette série, fer de lance du Club Dorothée ( 70% de part de marché minimum ) qui restera en tête du « hit des séries » indétronable jusqu’à la période Poseidon.
Merci pour ton commentaire.
J’adore, on sent tellement d’amour au travers de tes souvenirs…
Je vais revenir sur quelques points. Pour moi le premier épisode mythique qui lance vraiment la série c’est Seiya VS Shiryu au tournoi. Après je fais pas une liste il y en tellement. Celui dont tu parles face au Lion je le vois sur un lit d’hôpital… ça avait bien égayé mon aprem.
Les nouvelles armures Asgard au début on les trouvait nulles avec mes potes puis finalement on s’y est attaché comme aux autres.
Concernant les boîtes des jouets elles étaient vraiment trop belles et je restais aussi devant pendant les courses 😉
J’ai lu episode G mais je n’ai pas accroché : graphiquement trop sombre, presque illisible.
Tu n’as pas aimé Lost Canvas ? Pour moi la seule “suite” qui vaut l’originale.
Il faut encore que je progresse car j’ai essayé de faire passer l’aspect “phénomène de société ” dans mon article mais tant mieux si tu le précises mieux dans ton commentaire. 😀
Un bel hommage à l’œuvre Saint Seiya et l’impact qu’elle a eu sur toi Ayorsaint. Concernant la revisitation des armures de bronze pour l’animé, il faut dire que lors de la première diffusion du dessin-animé, les petits frenchies ne pouvaient comparer avec le manga papier. Une des premières remarques que je m’étais faites est: “Pourquoi l’armure d’Andromède est aussi couvrante alors que celle du Loup ou du Petit Lion semblent tellement épurées en comparaison ?”. Le juste milieu est à chercher du côté des armures du Dragon, du Cygne, de la Licorne (oui, j’aime bien Jabu :P), et aussi de la Fournaise puisque le Chevalier des Flammes, vaincu par l’illusion du Phénix, possède à mon sens l’une des plus belles armures de bronze de la série animée. C’est un très bon personnage ajouté (parce qu’il a aussi un background qui fait intervenir Gigas). Je le préfère nettement à plusieurs chevaliers d’argent.
Ton commentaire me fait plaisir car l’hommage au travers de l’impact que la série a eu sur moi c’était pile poil le but de mon article. Les prochains seront dans la même veine 😁
Je suis scotché, c’est limite si tu me donnes envie de revoir cette série tant tu en parles avec amour, passion et nostalgie.
Bravo à toi 👏👏👏👏 😉
C’est bien le but de la rubrique. Faire (re)découvrir un anime au travers de mon ressenti et de ma passion. Car pour ces vieux animes, il ne faut pas se mentir, ce n’est pas l’aspect technique qui peut pousser à rallumer sa TV. Ce qui n’empêche pas de mentionner que pour l’époque Saint Seiya c’était le top niveau graphique.
Ah ça sent la nostalgie, cet anime de l’époque avec ces personnages différents mais toujours avec le héros principal Seiya (et c’est maintenant que je me dis qu’on est pas si loin des Power Rangers, Seiya Ranger rouge, mais l’histoire dépote quand même bien plus que les Mighty Morphins). Je pense à deux choses en lisant la partie Poseidon que tu énonces et qui a marqué la fin de la série en France à l’époque, et je me demande si la magie a cessé d’opérer car c’était du déjà vue et que je ne supportais plus que les chevaliers partent aider athéna, façon princesse de jeu vidéo et qu’il faut toujours sauver, ou simplement le fait qu’on ait vieilli et que la magie n’opère plus, ou alors que Dragon Ball montait en puissance. Ou les hormones, la puberté 🙂
En réponse à “ortk”, tu n’as pas aimé le Taureau, je peux comprendre mais que penses-tu que j’ai ressenti quand enfin est arrivé mon signe zodiacal, le “poisson”, et que j’ai vu une femme (pas pour être misogyne, j’étais un petit garçon à ce moment) et que je vois ce qui semble être une femme avec une fleur à la main (avec Shun c’était déjà difficile de savoir, mais le poisson avait sur son armure des formes suggestives, et la voix du dessin animée était féminine pour Aphrodite il me semble), je me dis on va voir si ce perso a de bonnes attaques, c’est quand même le dernier, il devrait tout casser. Et là je vois des attaques à coup de pétales de roses. Pour Noël, du coup je demande le chevalier de la Balance ou Pégase, et je me retrouve avec mon signe du zodiaque dans les mains alors que mon frère qui est Balance reçoit le Lion. Après, à l’époque au “Mammouth”, ça devait être la razzia et difficile de trouver ce que l’on voulait.
Merci JP pour ton commentaire.
En effet, pour pas mal d’aspects dont les couleurs des héros Saint Seiya se rapproche des Sentai (séries avec héros transformistes) mais la structure narrative est clairement celle du Shonen Nekketsu.
Concernant Poseidon, en réalité je pense que c’est Asgard qui l’a coulé 😂 Quand tu lis le manga sans Asgard, la partie Poseidon arrive plus naturellement et surosurtout il n’y a pas de répétition. En fait, la partie Asgard est géniale mais s’inspire de la structure Poseidon et du coup, alors que c’est elle qui devrait être critiquée c’est la partie Poseidon qui morfle. De plus cela crée une incoherence terrible dans l’anime, à savoir qu’on ne comprend pas pourquoi les armures de bronze ne se sont pas réveillées en Or pendant Asgard et pourquoi le chevalier de la Balance n’a pas prêté ses armes avant…
Concernant le chevalier des Poissons je crois que c’est générationnel. A l’époque un type efféminé ça passait pas très bien. Aujourd’hui c’est très différent et surtout la place de la femme n’est plus la même dans les animes et la culture geek en général. Je te conseille la lecture/visionnage de Lost Canvas si tu veux découvrir un Gold Saint des Poissons qui a un charisme énorme. 😉
Hahaha, en effet, pour les petits garçons à l’époque, je pense que je peux ressentir toute ta frustration. Entre le côté féminin et l’attaque à coup de roses, c’est, comme on disait, le double effet KissCool. Je pense qu’au lieu d’un « qui c’est le plus fort », on devrait faire un « qui était le plus pourrave pour vous ? ». Je pense que pas mal de nos camarades Cancer devait aussi avoir les nerfs.
C’était les mal lotis avec le Taureau qui se fait exploser dans Asgard…
Mais dans Lost Canvas c’est différent, j’insiste ce manga/anime vaut le coup d’oeil. J’en reparlerai un de ces quatre.
Tu as aiguisé ma curiosité, du coup je pense y jeter un oeil.
Fais-toi les OAV qui vont jusqu’au tome 12. Ensuite si tu as accroché il te restera à lire les 13 derniers tomes. Tu me diras ce que tu en as pensé à l’occasion 😉 Va au moins jusqu’à l’épisode où le Poisson apparaît (5 ou 6 de mémoire) pour te faire une idée.
Lost Canvas est génial : à voir au plus vite pour ceux qui ne l’ont pas encore visionné. La seule autre série Saint Seiya digne de ce nom.
Non seulement digne de ce nom mais carrément supérieure au manga original sur pas mal de points dont le trait de l’auteur qui est magnifique. Et puis elle a su capter l’essence de Saint Seiya comme personne.
Quand aux OAV, ils sont une merveille technique. Les Saints comme vous ne les avez jamais vu bouger…
Promis j’en reparlerai.