Countdown to Avengers Endgame – Captain America 2

Et me voici de nouveau à jour sur les rediffusions personnelles qui nous rapprochent petit à petit du très attendu Avengers : Endgame. Et c’est avec un plaisir non feint qu’aujourd’hui, nous allons un peu parler du film qui est à mes yeux l’une des meilleures productions des Studios Marvel, je veux bien évidemment parler du second volet des aventures de Steve Rogers qui s’intitule Captain America : The Winter Soldier.

 

Ce deuxième film consacré à la Sentinelle de la Liberté est sorti chez nous le 26 mars 2014. Contrairement au premier opus, celui-ci est réalisé par Anthony et Joe Russo. Ceux que l’on nomme “Les Frères Russo” sont aussi les réalisateurs de Civil War, Avengers : Infinity War mais sont également les personnes qui nous offriront Endgame dans à peine plus de deux mois.

Côté casting, nous retrouvons donc Chris Evans dans le rôle titre. Ce film se déroulant dans le présent, il est donc accompagné de Samuel L. Jackson (Nick Fury), Scarlett Johansson (Black Widow), Cobie Smulders (Maria Hill), Sebastian Stan (Bucky/Le Soldat de l’Hiver) et Haley Atwell (Peggy Carter). Tous ces acteurs ont déjà incarné leur personnage respectif dans différents films antérieurs du MCU, que ce soit Captain America, Avengers ou les Iron-Man.

Parmi les nouveaux venus, nous pouvons compter Anthony Mackie, qui vient prêter ses traits à Sam Wilson, alias le Faucon. Frank Grillo incarne Brock Rumlow, que les lecteurs de comics connaissent aussi sous le nom de Crossbones. L’Agent 13 est aussi présent, et c’est Emily VanCamp qui est donc Sharon Carter. A tout ce beau monde vient s’ajouter le personnage d’Alexander Pierce, qui est joué par nul autre que Robert Redford !

 

Pour l’anecdote, et ceux (et surtout celles) qui se demandent où est-ce qu’ils ont bien pu voir l’Agent du S.H.I.E.L.D qui sert de bras droit à Rumlow ? Si je vous dis Hartley, Coeurs à vif, est-ce que ça vous aide ? Et oui, c’est bien Callan Mulvey, qui incarnait Drazic dans cette série datant de la fin des années 90 que l’on peut voir se battre avec Captain America dans la fabuleuse scène de l’ascenseur.

Ceux qui s’intéressent un peu aux arts martiaux mixtes auront quant à eux reconnu dans la scène d’ouverture Georges St-Pierre, pratiquant de MMA, et qui, bien que canadien, joue dans ce film le français Georges Batroc, spécialiste de boxe française et ennemi de Rogers.

 

Après ce petit tour d’horizon, venons-en à l’histoire. Après les événements de New-York, qui s’insèrent quasiment de suite après le réveil de Steve Rogers à notre époque, ce dernier intègre le S.H.I.E.L.D, organisation fondée par Peggy Carter – la femme qu’il aimait et qui l’aimait en retour avant que Rogers ne se sacrifie pour sauver New-York dans les années 40. Toutefois, Cap n’est pas vraiment à l’aise avec les méthodes de Nick Fury, qui ne joue pas forcément franc-jeu avec lui.

Et quand le directeur du S.H.I.E.L.D se fait abattre par un être dont l’existence reste à prouver – le fameux Soldat de l’Hiver – Rogers comprend qu’il ne peut plus faire confiance à grand monde. Il découvre que toute l’organisation pourrait être gangrénée par un ennemi qu’il pensait avoir vaincu, et qui surgit de son passé : Hydra.

 

Mais il semblerait que les partisans de Crâne Rouge ne soient pas les seuls à refaire surface, car il se pourrait que l’identité réelle du Soldat de l’Hiver soit en fait Bucky Barnes, le plus vieil ami de Cap, que tout le monde croyait mort.

Afin de faire le ménage dans tout cela, Steve pourra compter sur Black Widow, mais aussi Sam Wilson, alias le Faucon – spécialiste en combat aérien. Et c’est bouclier à la main que la Sentinelle de la Liberté va tenter de faire chuter une bonne fois pour toute Hydra, même si cela veut dire que le S.H.I.E.L.D doit sombrer avec elle.

 

Il va m’être très difficile de vous parler de ce film de façon posée et objective pour la bonne et simple raison que c’est pour moi l’un des meilleurs films du MCU ! Il y a tellement de points positifs, que je ne sais même pas par où commencer !

Est-ce que je vous parle de la scène d’intro, avec le thème musical où l’on voit Cap courir à côté de Sam et lui prendre plusieurs tours de pistes ? Cela peut paraître assez simple, mais je trouve que dès ces premiers plans, on a un truc de la vie de tous les jours – des hommes qui font leur jogging – mais qui prend une autre dimension parce que c’est Captain America.

S’ensuit la scène sur la bateau, dont Batroc a pris le contrôle. Du moment où Steve saute de l’avion sans parachute, on en prend plein les yeux. Que ce soit sa façon d’éliminer les ennemis dans ce superbe nouveau costume sobre et sombre ou bien lors de son combat face à Batroc, tout y est grandiose. Puis entendre Chris Evans parler en français quand Georges le provoque, et prononcer un “On va voir”, bah moi ça me plait ! Cela fait sens, étant donné qu’il s’est battu en France pendant la Seconde Guerre mondiale, qu’il avait un français dans son Commando Hurlant, que pour lui, tout ça c’est comme si c’était hier. Bref, les Russo ne font pas les choses au hasard !

 

Après, il y a tellement de choses géniales dans ce film, je vais certainement en oublier mais prenons par exemple la scène de l’ascenseur. Une douzaine de gars entrainés qui veulent en découdre avec Captain America dans un espace confiné. On a encore droit à une séquence vraiment puissante et impressionnante.

Mais s’il n’y avait que ça … Mais non, parce qu’il faut aussi penser aux combats qui mettent en scène le Soldat de l’Hiver. C’est lisible, bien chorégraphié. Moi j’adore, que ce soit à mains nues ou armés, on nous propose chaque fois de très bons trucs !

 

L’apparition de Flacon – et non pas de Sam Wilson – accompagnée d’une musique qui colle parfaitement et qui rend le tout encore plus bad-ass fait que l’on se prend d’affection pour ce personnage qui n’est pas un simple faire-valoir de Captain America.

Et la marche des vertueux ? Cet extrait de la Bible que cite Jules Winnfield dans Pulp Fiction, et qui sert d’épitaphe sur la pierre tombale de Nick Fury… Les deux personnages sont joués par Samuel L. Jackson ! Oui, c’est du fan-service, mais ça fait toujours plaisir !

 

Ce que l’on appréciera, dans ce film, en plus des scènes de combat parfaitement maîtrisées ou des moments d’action époustouflants (voir les Héliporteurs traverser des immeubles, même sur la télé du salon, c’est toujours aussi fou), c’est que l’on s’éloigne du schéma basique du Super-Héros, et on vient gentiment flirter avec le film d’espionnage. Ce qui fait que l’on met de côté l’humour qui peut être lourd par moment, pour uniquement se focaliser sur l’histoire. Oui, c’est du déjà-vu, et on ne révolutionne pas les choses, mais c’est cohérent et suffisamment prenant pour que l’on ne décroche pas de l’histoire.

Autre chose : quand ce film est sorti, la série Agents of S.H.I.E.L.D arrivait sur la fin de la saison 1. On a donc un film qui vient tout simplement détruire le thème de la première série télé Marvel. Cela aurait pu être très casse-gueule, mais pourtant, à ce jour, la série continue son bout de chemin et en est déjà à sa sixième saison. Et je vous conseille d’y jeter un petit coup d’oeil. Il faut s’accrocher sur les cinq/six premiers épisodes de la saison 1, mais après, une fois que le fil rouge est tissé, on est accroché et difficile de laisser tomber.

 

Alors j’encense ce film, je l’adore, et je ne lui trouve pas beaucoup de défauts. Pour autant, il y a pour moi une scène parfaitement ridicule et incompréhensible qui, sans tout gâcher, te fait simplement te demander ce qu’elle vient faire ici. Je fais référence au distributeur de chewing-gum. A ce jour, je ne comprends toujours pas la raison d’être de cette séquence. Je m’explique :

Vous êtes Captain America. Votre Directeur (le Directeur du S.H.I.E.L.D hein, pas celui du rayon charcuterie) se fait abattre chez vous, mais dans son dernier souffle vous remet une clé USB qui détient des informations capitales et vous dit de ne faire confiance à personne. Vous êtes à l’hôpital où votre Directeur meurt sur la table d’opération, et vous ne trouvez rien de mieux à faire que de cacher la clé USB dans un distributeur de chewing-gum ? Vraiment ? Non, même encore maintenant, je ne vois pas la logique dans tout cela. Il y avait des centaines de façons d’amorcer la suite des événements sans faire passer Rogers pour quelqu’un de négligeant.

Alors il est plus que probable que des gens moins passionnés par le film lui trouvent d’autres points faibles. Mais je l’ai déjà dit, et je le répète, c’est pour moi l’un des films que je préfère – et pas forcément dans le MCU, mais de manière générale. Donc il est évident que je passe l’éponge plus facilement sur des choses qui peuvent déranger que ceux qui auront un regard plus objectif.

 

Voilà. On se retrouve donc la semaine prochaine pour parler du premier film Marvel à s’aventurer dans le cosmique : Les Gardiens de la galaxie.

 

Ji-Day

4 comments

C’est mon film préféré du MCU ! Tout y serait presque parfait si les frères Russo n’avaient pas eu l’idée de faire incarner Batroc par un Québecois. Non, mais quelle idée ? L’accent est vraiment risible en VO.
Le trip film politico-policier-espionnage colle parfaitement avec le choix de Redford pour incarner Pierce.

Innershade says:

Salut,

J’aime beaucoup de film aussi!

Je suis d’accord avec le problème des québecois qui se font passer pour des français avec un accent qui ne correspond tout simplement pas!

A vérifier mais il y a un sérieux problème de trou de scénario lorsque l’on nous explique que Arnim Zola était un des scientifiques responsables du bras robot de Bucky.
En effet, il n’aurait pas pu participer aux travaux puisque Bucky a disparu (est tombé du train) avant la capture de Zola par les américains.

Sinon, j’aurais aimé quelques drones ou autres robots pour Arnim Zola même si j’ai aimé l’interprétation du personnage.

Enfin, la séquence courte ou Hill postule chez Stark aurait mérité un caméo de Pepper Potts ou Happy Hogan.

Sur Zola, la question du timing est résolue quand on prend en compte la dimension Hydra qui travaillait des deux côtés du rideau de fer.

Ji-Day says:

Alors pour Batroc, il est né à Marseille. Et sérieusement, étant moi-même natif de la cité phocéenne… Disons que pour un Blockbuster comme The Winter Soldier, l’accent canadien vaut celui que l’on peut avoir dans le sud. Le décalage aurait été là quand même. Peut-être que s’il avait chanté, on aurait pas capté? L’effet Garou/Céline Dion/etc… XD

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