Cloverfield Paradox : le film qui fait pschitt

Un coup marketing signé Netflix

Lors du dernier Superbowl, Netflix a sorti la bande-annonce de ce film dont la rumeur voulait que la Paramount tenait à s’en débarrasser. De Direct-to-video le film est devenu Direct–to-SVOD et Netflix a signé un gros coup marketing en surprenant tout le monde, non seulement par la diffusion de ce spot TV, mais aussi en ajoutant le film à son catalogue dès la fin du match.

 

Un casting impeccable

Gros bon point pour ce film, la distribution : Gugu Mbatha-Raw, David Oyelowo, Chris Dowd, Daniel Brühl, John Ortiz, Aksel Hennie, Ziyi Zhang, Elizabeth Debicki et Roger Davies sont impeccables, on prend du plaisir à la voir jouer. Mais le problème c’est plutôt ce qu’ils jouent.

Un film qui ne va nulle part

En regardant cette histoire autour de la particule de dieu, on peut s’empêcher de penser à un autre film. Event Horizon avec le génial Sam Neill avait, en 1997, donné ses lettres de noblesse à ce genre de films. On en est loin ici avec Cloverfield Paradox. Le casting (excellent, encore une fois) nage dans une intrigue dont l’intérêt principal réside dans l’interconnexion improbable avec un film phénomène sorti il y a dix ans. JJ Abrams a d’ailleurs très bien expliqué que l’intégration du scénario original dans le monde Cloverfield n’était pas prévu par l’auteur et qu’elle n’a été pensée qu’après son acquisition par Bad Robot. Peut-on mettre sur le compte de cette adaptation le sentiment étrange qu’on ressent en regardant le film ? Probablement, il aurait été bien plus intéressant de développer un scénario propre ou alors de forcer l’adaptation un peu plus, parce que là…

Outre l’impression d’un prequel basé sur des failles spatio-temporelles et l’exploration de dimensions parallèles, les incohérence du film sont nombreuses et pénalisent encore plus l’expérience pour le téléspectateur.

Les fans de la franchise Cloverfield seront tentés de sourire en regardant ce film, c’est déjà ça. Les autres pourront passer leur chemin et se replonger dans de vrais classiques de l’horreur spatiale.

2 comments

jp says:

Une franchise cloverfield? J’ai cru à un prequel d’un autre film, avec ce que l’on voit à la fin.

[…] est bien content car après deux grosses annonces qui ont fait pschitt (Bright et The Cloverfield Paradox), on est relativement content de trouver un film de genre un peu réussi sur cette plateforme de […]

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