Collection : les cartes Dragon Ball Z Carddass Hondan BP/DP de Nicko

 

Nous revenons souvent dans le magazine sur la licence Dragon Ball Z. Véritable phénomène du manga et de l’animation japonaise, la première moitié des années 90 sera indissociable des aventures d’un Son Goku adulte devenu père. Selon une mécanique commerciale bien rodée, qui dit succès d’une œuvre dit naissance de produits dérivés.

La licence Dragon Ball Z n’échappera pas à cette dictature du marketing avec une multitude de créations à l’effigie de nos héros aux cheveux d’or. Matériel scolaire, vêtements, jeux vidéo, goodies, jouets etc… le logo Dragon Ball Z sera collé, sérigraphié, imprimé à tout-va.

 

 

En France, le milieu des années 90 connaitra parallèlement un phénomène culturel en provenance directe des Etats-Unis, la collection de cartes à l’effigie de sportifs. Je pense spontanément à l’univers du Basketball et à ses figures les plus célèbres concernant cette époque des nineties : Michael Jordan, Magic Johnson, Scottie Pippen, Hakeem Olajuwon ou encore Shaquille O’Neil sont autant de références devenues cultes.

Les classeurs avec leurs rangements en plastique transparent permettaient d’ordonner précieusement les cartes que l’on se procurait essentiellement chez les marchands de journaux. Et bien c’était sans compter une pratique ainsi qu’une configuration équivalente, cette fois en provenance du Japon, avec des cartes estampillées Dragon Ball, Z et GT. Les années 1996 à 1998 Hexagonales connaîtront un véritable « raz-de-marée cartographique » illustrant différentes séquences et personnages des œuvres précédemment citées.

 

 

Les Power Level, Carddass Hondan BP/DP ou encore Visual Adventure constituent autant de formules aux particularités illustratives différentes. Je parle de mémoire, car je n’ai vraiment aucunes compétences techniques dans ce domaines des cartes, mais je me souviens parfaitement de formats spécifiques comme le « jumbo » et ses proportions augmentées, les cartes plastifiées à l’aura très qualitative, les spéciales « MAX » dont le premier visuel sous la forme d’un autocollant brillant pouvait se retirer afin d’en laisser apparaître un second en dessous.

Bref, les configurations étaient plurielles et les souvenirs perdurent tant d’années après. Aujourd’hui j’ai souhaité partager avec vous mes Carddass Hondan BP/DP. Il faut savoir que les cartes Dragon Ball Z que je possède illustrent uniquement la période allant de Raditz jusqu’au grand tournoi de Cell, la saga Freezer étant ma favorite. A titre personnel, je n’ai pas apprécié l’arc Boo donc je n’ai pas ou très peu de cartes relatives à cette temporalité.

 

 

Si vous le souhaitez, dans une prochaine production, je prendrai le temps de partager avec vous des Visual Adventure ainsi que des Power Level, toujours dans cette volonté de souvenirs communs autour d’une licence exceptionnelle et de ses produits dérivés. Merci à tous pour vos lectures.

10 comments

ayorsaint says:

Ho oui tu peux prendre le temps de partager, ce sera avec grand plaisir. Magnifique classeur que tu as là en tout cas. J’adore celle de Bulma qui recoiffe Trunks sorti de la salle de l’esprit et du temps.
Sinon je constate qu’il y a deux articles sur Dragon Ball aujourd’hui. J’ai enfin réussi à contaminer la rédaction niark niark niark niark niark. Ne reste plus qu’à atteindre le Blaster. Oui je sais c’est pas gagné mais les Saiyens n’ont aucune limite…
Merci Nicko pour ce chouette moment.

Nicko says:

Merci à toi Aurel 🙂 La suite possiblement dans quelques semaines.

KissFan says:

Je n’ai jamais eu d’objet sur le thème Dragon Ball … et je n’en ai toujours pas à ce jour. J’appréciais pourtant bien l’animé, même si les moments où des adversaires se regardent longuement avant de passer à l’assaut suivant pouvaient parfois m’ennuyer. Ces cartes qui ne sont finalement que des captures d’écran du dessin-animé pouvaient se rapprocher des romans-photos du Dorothée magazine. C’est une impression … où le personnage de Yamcha n’est pas très présent dans ta collection de cartes, Nicko??!! 😛

ayorsaint says:

Les romans photo du Dorothée magazine. Énorme le souvenir que tu viens de raviver là 👍
Nicko a un souci avec Yamcha. La position foetale peut être… 🤣

Nicko says:

Oui Pascal, on peut dire que ces cartes sont des captures visuelles de l’animé avec une mise en valeur. J’entends par « mise en valeur » cet habillage avec des indications de puissance qui évoquent les cartes de jeu. D’ailleurs je ne sais même pas si on pouvait jouer avec ces cartes Dragon Ball Z, je n’en ai pas le souvenir en tout cas.

Je me souviens de ces romans-photos du Club Dorothée magazine que tu évoques ! Je les avais découvert chez mon voisin qui était un petit peu plus jeune que moi. Les couvertures de ce magazine attiraient toujours l’œil lorsque je me rendais chez le marchand de journaux. Pour autant, je n’ai jamais acheté de Club Dorothée magazine ou alors dans une quantité si minime que je ne m’en rappelle absolument pas.

Concernant Yamcha mon cher Pascal, un personnage au croisement des charismes d’une table basse et d’un talkie-walkie, je ne regrette pas son absence sur mes cartes ! 😛

elcaballerodelcancer says:

Quelle classe, ce classeur !! 😉 Dans un autre style, ce sont plutôt les albums Panini de la fin des années 80 qui occupaient mes loisirs (je me souviens de ceux de Saint Seiya et des Crados) mais cette collection de cartes m’aurait bien plu!!

Ps: j’ai plusieurs fardes contenant ces fameux « romans photo » du Club Do… Je découpais soigneusement les pages du magazine que je plaçais dans des pochettes plastique pour en faire des albums BD (DB, Saint Seiya, City Hunter…). Les images étaient assez floues au début… Ensuite, ils ont voulu améliorer le rendu en repassant les traits des persos au feutre noir et le résultat fut assez déconcertant bien que je puisse saluer la démarche de la rédaction pour tenter de proposer un meilleur rendu… Je pense que ce genre de procédé pour créer un album (celui d’utiliser des scans provenant directement de l’anime pas de repasser sur les traits) se fait parfois au Japon (ou c’est une pratique courante, il faudrait que je me renseigne) … Il y avait aussi les fiches des persos (dont le visuel se rapprochait beaucoup de certaines de tes cartes), les rubriques pour dessiner nos héros favoris (c’étaient les settei originaux proposés par les character designers), les fameux posters centraux (qui ont décoré ma chambre au point de ne plus apercevoir la véritable tapisserie !!!)… Que de souvenirs !!

Psbis: il me semble qu’il y avait également des cartes de téléphone qui illustraient nos séries préférées…

Merci pour ce partage, Nicko… Vivement la suite !!

Nicko says:

Merci beaucoup Olivier pour ton message une fois de plus très intéressant ! 😀

Je rejoins pleinement ta sensibilité concernant les albums Panini de la fin des années 80. Continuité commerciale assumée des supports animés, ces « cahiers illustratifs » était une initiation à la collection à travers une quête d’autocollants dont les formes « brillantes » constituaient le saint Graal. Je me souviens parfaitement des albums que j’ai eu dans ma jeunesse : Jayce et les Conquérants de la Lumière, M.A.S.K., S.O.S Fantômes, Transformers ou encore Cosmocats. Sans compter celui des Crados, premier du nom, mais c’était autre chose malgré une mécanique identique.

Je me souviens également de la dimension « chasse au trésor » indissociable de ces albums Panini. A la fois lorsqu’on allait chez le marchand de journaux où l’on espérait toujours se voir offrir plusieurs paquets d’images, mais également dans la cour de récréation où les échanges allaient bon train. Il se dégage quelque chose de très nostalgique concernant ces albums Panini, qui, à l’image des produits dérivés sous la forme de jouets, étaient un moyen de « posséder » nos héros de jeunesse ainsi que leurs univers dédiés.

Oui Olivier, les cartes téléphoniques des années 90 constituaient également un pan important de la collection « cartographique ». Je n’ai jamais accumulé ce type de cartes mais elles étaient très prisées par de nombreuses personnes de mon entourage. Plusieurs thèmes étaient associés à ces cartes téléphoniques, probablement celui des dessins animés, mais je n’en ai aucun souvenir précis.

Merci encore à toi Olivier, je te promets une suite d’ici quelques temps 🙂

Semias says:

C’était l’épopée des cartes de collection, Tonkam sur Paris était bon revendeur là-dessus.

Pour ce qui est, en parallèle, de la partie Basket, comme tu l’indiques Nicko, ayant plusieurs cartes de collection Michael Jordan Upper Deck, ces années 90 ont eu un impact sur l’apport de diverses de cultures.

Comme cela a été dit plus haut, les Panini et cartes téléphoniques devenaient des créations de collection.

Nicko says:

Merci mon Fred pour ta lecture et ton message 🙂

Effectivement, les cartes à collectionner constituent un véritable pan de la culture populaire. De manière plus globale, la carte est une image iconique ambassadrice d’un univers qu’il faut nécessairement rattacher à l’époque/temporalité concernée. L’archivage de ces petits bouts d’histoire est finalement une forme de travail assimilable à celui des archéologues.

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