On attaque la journée avec la critique du nouveau film du Monde des sorciers (Wizarding World) de JK Rowling. On retrouve dans ce nouveau volet des Animaux fantastiques le sympathique Norbert Dragonneau (Newt Scamander en VF) qui se retrouve mêlé à une quête d’une infinie importance pour les sorciers : arrêter le maléfique Grindelwald récemment arrêté aux Etats-Unis et évadé pendant son extradition vers l’Europe et incidemment retrouver l’obscurial, Croyance Bellebosse avant qu’il ne rejoigne le précédent.
Si l’on pouvait craindre que le syndrome ménagerie du hobby de Dragonneau ne tourne à la débauche de créatures numériques, on pousse un soupir de soulagement devant la modération relative (faut pas exagérer non plus) du réalisateur en la matière. Cela aurait pu être bien pire, et on se souvient de certaines franchises qui ont parfois plus ressemblé au Muppet Show qu’à autre chose.
Ces animaux, comme le Niffler par exemple servent un rôle important : combler les plot holes du récit. Et ils ont du boulot. Il semble en effet que, plus que le texte, ce soient les images qui priment. C’est probablement dû à une écriture conçue pour l’écran sans passer par la case roman et c’est un peu dommage. D’autant plus que, visuellement, la débauche d’effets spéciaux et les angles impossibles des caméras rendent souvent le tout très confus. Les quelques incohérences chronologiques par rapport au reste de l’œuvre de JK Rowling sont en revanche assez mystérieuses, mais il est probable que des experts du Monde des sorciers en connaissent l’explication.
Le casting est en revanche impeccable et s’il doit beaucoup à Eddie Redmayne, il brille surtout par ses stars. Johnny Depp, à court d’argent semblerait prêt à jouer n’importe quoi, il prouve cependant dans ce film qu’il est capable de jouer n’importe quel rôle avec son talent impeccable. On retrouve également le grand Jude Law avec plaisir dans le rôle d’Albus Dumbledore.
Un peu long (2h14), Les Crimes de Grindelwald réservent cependant de bons moments que viennent gâcher des développements superflus. L’intrigue, assez simple, un méchant sorcier à trouver avant qu’il ne convainque un puissant obscurial de rejoindre ses rangs, est plombée par une série de fausses pistes. La fin au moins nous donne hâte de voir le troisième volet des aventures de Norbert Dragonneau et de ses drôles d’animaux fantastiques.
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