Il est loin le temps (béni ?) où l’on disait La Guerre des Etoiles et où les produits dérivés apparaissaient des semaines après la sortie d’un film. A moins de vivre en effet sur une autre planète (encore que, même sur Tatooine…), difficile d’échapper à la promo “multipass” de ce nouvel opus, dont la date de sortie (12 jours avant Noël) laisse la place à tous les délires commerciaux. Années après années, la politique Disney consistant à “offrir” à la même période des fêtes un Star Wars depuis maintenant 3 ans modifie en profondeur le paysage : la période pré-hivernale se confond avec cette lointaine, très lointaine galaxie et rentre dans nos habitudes. Pour combien de temps encore ? Il est possible que cette “mode” soit remise en question si le film sur Han Solo sort en mai 2018 comme c’est normalement prévu…
En attendant, le grand public et les fans découvrent, à la veille de la sortie des Derniers Jedi, un environnement visuel complètement imprégné de l’univers crée il y a 40 ans par George Lucas : journaux, panneaux d’affichages, livres, écrans télé et ciné, rayons des magasins, sans oublier bien sûr le net : rien n’échappe à la folie Star Wars ! Si l’on avait pu croire que le summum avait été atteint en 1999 pour la Menace Fantôme ou même il y a 2 ans pour Le Réveil de la Force, force (!) est de constater justement qu’il n’en est rien et que la licence frappe fort aussi en 2017.
Des marques phares comme Renault, Philips (rasoirs électriques) ou Coca-Cola (bouteilles collector introuvables) sont particulièrement investies à telle enseigne que, si vous allez au cinéma, vous risquez plus de voir des extraits de la dernière bande-annonce des Derniers Jedi insérées dans leurs pubs que diffusée pleine et entière. Plus “franco-françaises”, les initiatives reconduites à la Poste ou chez Volvic suscitent l’intérêt des fans même si les visuels sur les timbres et autres bouteilles innovent peu par rapport à ceux de 2015… Sur les bouteilles de lait Lactel, les piles Duracel ou les paquets de céréales Kellogs, vous retrouverez aussi les mêmes éternels bouilles de BB-8, Rey, Poe, Kylo Ren ou Finn sans grande originalité. Seule Rose fait son apparition comme réelle nouveauté mais sans constituer une réelle révolution graphique sur les emballages…
Alors entre les immenses affiches accrochées en hauteur Gare de Lyon (avec un logo Renault/vaisseau spatial en 3D), l’annonce par TF1 de la diffusion à partir de ce soir de 7 films chaque mardi soir (Rogue One devant passer, lui, sur Canal + le 22/12), et les devantures des magasins de jouets, les curiosités se font rares. On notera toutefois ces insolites emballages de la “pme familiale” SUN, revêtus du drapeau tricolore et “made in Marseille”, qui présentent des visuels assez originaux et enfantins des personnages principaux. Quatre boîtes différentes sont à dénicher (difficilement) en grande surface et autant, voire plus, de petits sachets décorés ainsi qu’un jeu concours disponible sur le net. Nul doute que ces petites friandises franco-françaises deviendront aussi populaires que les packaging Le Gaulois de 2005…
Pour le reste, de belles publications sont prévues : tant dans la presse avec quelques numéros spéciaux que dans les librairies. Une nouvelle fois, c’est Huginn & Muninn qui semble d’ailleurs tenir la dragée haute avec la publication d’ouvrages cultes comme le second volume des œuvres de Ralph Mc Quarrie. Un must absolu !
Et sachant que Star Wars est avant tout une série de films, attendons demain maintenant pour savoir si cette déferlante de merchandising est justifiée ou non…
- L’autre anniversaire : la licence Jurassic Park a 30 ans ! - 20 October 2023
- Le Retour du Jedi – l’exclu d’Yves Mourousi en avril 1983 – ROTJ40 - 15 October 2023
- Les Guerres de Lucas – rencontre avec les auteurs du livre - 9 October 2023
MarketingPower
•6 years ago
mouai trop de STAR WARS tue le Star Wars. enfin la promo … la promo … C’est plus de la vente de produits sous License non ? Une marque qui achète une licence va chercher avant tout à la rentabiliser ne maximisant sur ses ventes et va donc utiliser l’événement pour communiquer.
Le titre de cet article est donc un peu biaisé car le contenu est centré sur du pure marketing produit sous licence et non sur la promo du film…