Predator : Killer of Killers, le film animé qui remet en selle la franchise culte

Avec Predator Killer of Killers, un nouvel animé qui vient de débarquer sur Disney+, la franchise Predator semble belle et bien relancée.

Les errements des films Predator au cinéma sont devenus une marque de fabrique. Zigzagant sur la ligne de crête des nanars, Predators, The Predator et les deux films AVP, ont régulièrement fait sombrer les Yautja dans les abîmes du box office. Heureusement, Prey était venu sur Disney+ relancé l’intérêt pour la licence et on est heureux que son réalisateur, Dan Trachtenberg , ait décidé de poursuivre sur sa lancée avec Killer of Killers.

Ce film animé se composer de quatre parties qui se déroulent à des époques et dans des environnements différents : vikings, samurai/ninja et pilotes de la seconde guerre mondiale sont les proies de trois trois Yautja différents qui vont venir sur terre entre 841 et 1942 pour tester leurs compétences de chasseur.

Si la partie au Japon est quasi exclusivement muette, les dialogue en vieux norrois de la première partie avec Ursa m’ont bluffé. Chacun des héros est représenté par son arme de choix : le bouclier d’Ursa, l’épée de Kenji et la balle pour l’enseigne Torres. Notez qu’Ursa est l’incarnation vraiment badass de la shield-maiden (skjaldmö) de la période viking.

Le style graphique est racé, la violence est plutôt bien montrée et l’animation est fluide, notamment dans les combats au Japon médiéval. C’est un vrai plaisir de voir comment les Yautja évoluent au fil des siècles avec des armes de plus en plus puissantes.

Petit clin d’oeil comme on les aime, le Commandant Vandie est doublé en VO par le génial Michael Biehn qui rejoint le cercle fermé des acteurs à avoir joué dans les trois franchises cultes des années 80 : Predator, Alien et Terminator.

Une fin plus intrigante que prévu

Autre clin d’oeil appréciable, la présence de Naru dans l’entrepôt où sont conservés les champions des différentes espèces sélectionnées par les Yautja. Ce choix interroge car on se demande alors si Dutch ou Harrigan ont aussi été enlevés après leur succès dans Predator et Predator 2

En faisant le lien avec Prey, Killer of Killers relance de la plus belle façon une franchise en dents de scie et démontre que les deux productions Disney+ se classent très haut dans le top des films Predator.

 

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