Retour au début des années 80, Dorothée, en plus de nous enchanter dans RécréA2 revient chaque Noël aux côtés de William Leymergie pour nous présenter une émission un peu spéciale. SVP Disney permettait aux téléspectateurs d’appeler un standard (S.V.P. 11 11), comme pour Les Dossiers de l’écran) pour voter pour le film Disney (on ne disait pas encore le Classique Disney) dont on voulait voir un extrait diffusé.

Eh oui, au mieux on n’allait voir qu’un extrait d’un film qu’on avait vu ou pas, mais enfant je savourais chaque moment, attendant avec impatience de découvrir ce que le sort (et ce scrutin audiovisuel) allait me permettre de voir comme extrait de film. Je me rappelle nettement ceux du Livre de la jungle, de Peter Pan ou Pinocchio. L’expérience était fugace mais marquante.

En 1984, la liste des extraits disponibles était présentée sous la forme d’une mosaïque. Chaque extrait diffusé permettait de dévoiler une image en fond qui mettait en avant le prochain film Disney, Taram et le chaudron magique.

L’émission date en fait des années 60, elle était présentée à l’époque par le regretté Pierre Tchernia, mais c’est sa version couleur des années 80 que j’ai connue, bien entendu.
A l’époque, il n’y avait que peu d’occasion de voir des films Disney. Simplement en fin d’année au cinéma pour une ressortie comme Blanche-Neige en 1983 ou un rare film original comme Rox et Rouky en 1981. Rappelons que les années 80 sont marquées par un creux historique qualitatif et quantitatif dans la filmographie Disney avec un film tous les quatre ans : Bernard et Bianca sort en 1977, Rox & Rouky en 1981 et Taram et le Chaudron magique en 1985. En l’absence de supports pré-enregistrés abordables (on est au tout début des magnétoscopes et les cassettes VHS de films atteignent des prix inabordables,. En effet, en 1986, il fallait compter en moyenne 506 francs pour une cassette pré-enregistrée (pour un film Disney, c’était plus proche des mille francs, la moyenne gomme les extrêmes entre un documentaire et un film à succès). Notons que quelques années plus tard, avec la généralisation du magnétoscope, les prix chutent. Ainsi en 1990, le prix moyen d’un K7 tourne autour de 64 francs (plutôt dans les 100-150 pour un film). Cette évolution rapide du marché signera la fin des vidéoclubs , mais ça c’est une autre histoire.
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Un grand merci pour ce souvenir Boss.
J’avais totalement oublié cette émission et pourtant moi aussi j’adorais attendre quel film allait être choisi. Par contre je me dis que ça a dû être reconduit les années suivantes aussi car en 84 j’étais bien petit pour m’en souvenir.
Merci d’avoir fait resurgir ce souvenir qui était bien enfoui parmi tant d’autres liés à notre enfance.
On a la chance aujourd’hui de pouvoir profiter pleinement de tous ces films quand et comme on veut, mais leur rareté et leur difficulté d’accès à l’époque leur donnait cette saveur si particulière.