On se penche aujourd’hui sur le dernier film de la franchise Ghostbusters : SOS Fantômes, la menace de glace.
J’avais bien aimé le précédent, mais je n’ai pas exactement ressenti la même chose ce coup-ci. Je vous explique mon point de vue en quelques lignes et sans spoiler.
Le lourd héritage Ghostbusters
Le premier film fait partie de mon top 10 ciné personnel. La passion suscitée par sa découverte dans les années 80 fut entretenue par la sortie de SOS Fantômes 2 qui malgré ses défauts convenait à mon esprit de collégien. Le film sorti en 2021 était plutôt cool, Jason Reitman avait rendu un bel hommage à son père et à Harold Ramis. Le lien avec Gozer et Ivo Shandor m’avait bien plus, Paul Rudd et les kids de la famille Spengler (McKenna Grace et Finn Wolfhard) avaient réussi à me convaincre du renouveau de la franchise. Las, dans ce nouvel opus ils n’y parviennent pas
De fait, La Menace de glace loupe le coche. Il lui manque certainement l’énergie et le rythme du premier film, la tendresse pour les années 80 du second (ah, cette musique de supermarché !) et l’hommage nostalgique du troisième.
Clins d’oeil faciles
Pour satisfaire son quota d’Easter Eggs et autres clins d’oeil, La Menace de glace ne fait pas dans la subtilité. Les hommages sont à la limite du décent avec des auto-citations grossières et pas toujours bien amenées.
Un casting intéressant
Pour m’en tenir à ma ligne no spoiler, je ne parlerai pas des anciens personnages secondaires convoqués de manière capilotractée dans cette aventure.
Si Paul Rudd déçoit nettement, McKenna Grace continue à marquer des points, mais c’est par ses seconds rôles que le film se distingue, je pense notamment au jeu quasi parfait de Patton Oswalt et Kumail Nanjiani.
Hommage aux Dents de la mer
Etonnamment, le film se met à citer Steven Spielberg à deux reprises. La scène de la plage (où Alex Kitner se fait dévorer) est rejouée de manière intéressante, mais on se demande pourquoi la menace viendrait du large… Elle est assez sérieuse pour que Bill Murray réclame “un plus gros piège”…
Même si je n’attendais pas grand chose du film, j’ai quand même été déçu par ses aventures new-yorkaise de la joyeuse bande que j’avais pris plaisir à découvrir en Oklahoma.
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J’y suis allé avec ma fille de 12 ans. Elle a adoré le film.
Ni raté ni grandiose, pour moi, il se laisse regarder avec plaisir.
Le reproche que je lui trouve, c’est que tout va trop vite niveau scénario. C’est un scénario de série tant l’univers est grand.
De mon côté, j’ai préféré celui-ci au premier. Par contre j’ai trouvé la relation avec la fille tendancieuse.