Aujourd’hui je vais vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent connaître que par la grâce de la Youtuberie. Un temps où la lutte du bien contre le mal était représentée par cinq jeunes gens aux personnalités aussi diverses que variées. Les samouraïs de l’éternel me direz-vous ? Que nenni, je vais causer mecha avec la série animée Gundam Wing.
Étoiles filantes
C’est ainsi que sera baptisé le premier épisode, mais avant de l’aborder il est important de placer le contexte de cette série. Nous sommes en 2001 soit quatre ans après la fin du Club Dorothée, et plus beaucoup de chaînes nationales ne proposaient de séries animées japonaises nouvelles. Et c’est bien cette année là, malgré une sortie en 1995, qu’elle débarquera. Fun TV la diffusera dans son intégralité tandis que M6 (bravo à eux pour cette initiative) la diffusera en deux temps. D’abord dix épisodes puis vingt-cinq (avant que je me commande l’intégrale en plus du film chez Konci). Maintenant que le contexte est établi, je vais parler du premier épisode et comme dans toute série animée, il y a un générique.
Après cette superbe introduction signée Two Mix, parlons de l’animé qui va présenter les principaux protagonistes, mais également le contexte cependant une mise en garde s’impose car Gundam Wing n’est pas une série pour enfants. Ici en plus de parler de mecha on va causer de politique, de manipulations, de guerre, de colonisation, de lutte de pouvoir, de complot et bien d’autres.
La terre étant surpeuplée, des humains ont décidés d’aller fonder des colonies spatiales aux points Lagrange sous le sceau de l’indépendance. Désireuse d’étendre leur domination aux colonies, l’armée de l’alliance terrestre amorce son projet avec comme première étape l’assassinat du porte-parole Heero Yuy en l’an 175 AC ( pour Après Colonisation). 20 ans plus tard, un groupe de rebelles ont répliqué en faisant croire que cinq météorites allaient s’écraser sur terre. Faux, ils s’agit d’armures mobiles de dernière génération : les Gundam (appelés ainsi car fabriqués avec de l’alliage de gundanium). Ainsi débute l’opération Météor.
On se retrouve donc avec Réléna Darlian en compagnie de son père, le ministre des affaires étrangères, de retour d’un voyage des colonies et apercevant une météorite. Sauf qu’en réalité il s’agissait d’un chasseur de combat, piloté par un certain Heero Yuy, un nom de code très symbolique.
Mais comme l’armée de l’alliance était informée de ce projet, il avait été dépêché sur place leur meilleur soldat en la personne de Zechs Merquise. S’engage alors un combat pour abattre ce chasseur qui en réalité est un Gundam, le Wing.
Un combat dans lequel il n’y aura ni vainqueur, ni vaincu puisque les deux pilotes ont abandonnés leurs armures mobiles, finissant dans la mer. Zechs partira à la recherche du Wing Gundam tandis que Heero lui, sera secouru par Réléna après avoir échoué sur une plage. La considérant comme un témoin gênant, il s’inscrira dans la même école qu’elle et la supprimer. Pour la suite il vous faudra vous tourner vers des plateformes de streaming à défaut d’avoir comme moi (coffret blu-ray et dvd).
Que dire sur Gundam Wing ? Et bien beaucoup de choses à commencer qu’elle est la première série animée de la licence à avoir été exportée, peut-être que cet argument fait qu’elle est populaire. Ensuite j’aime beaucoup le graphisme et le design des robots, je les trouve magnifiques (bien plus que les grands classiques des autres séries Gundam, mes préférés étant les Wing Zero et l’Epyon). Je suis également très sensible à l’évolution des personnages et au scénario, car si habituellement un groupe de héros sont ensemble dès le départ dans d’autres œuvres, ici c’est l’opposé. Ils sont ennemis mais comprennent rapidement qu’ils ont des ennemis communs, et finiront par s’allier. En réalité c’est l’un d’entre eux, Quatre Raberba Winner qui fera le lien entre tous les pilotes. Oui vous avez bien lu, son prénom est celui d’un chiffre et ce sera le cas des cinq pilotes (Heero, Duo, Trowa signifiant le 3, Quatre en enfin Wufei, signifiant le 5) mais également celui d’autres personnages. Certaines armures mobiles de l’alliance seront affiliées aux constellations et signes astrologiques (Taurus, Poisson, Cancer, Virgo, Aries et l’incontournable Leo). Dernier point et pas des moindres, la bande originale qui est un régal pour les tympans. Du cinq étoiles, au dessus c’est l’soleil.
Gunpla
Qui dit série animée dit forcément jouet, et ça tombe bien car si beaucoup ont découvert Gundam Wing sur M6, en ce qui me concerne c’était l’année précédente avec les Gunpla (contraction de Gundam Plastic). Je m’en souviens comme si c’était hier, sauf que c’était en juillet 2000. J’avais l’habitude de compléter mes collections de miniatures automobiles en allant chez les jouets sont à nous, comprenez Toys’R’Us. Un pote m’avait accompagné ce jour-là et me propose d’aller jeter un coup d’œil à un rayon maquette, dont je n’avais jamais été très concerné et là…
Il était tombé nez à nez sur le Gundam Heavyarms doté d’une arme tellement ridicule que j’ose à peine la mentionner, une gatling de malade. Le week-end suivant je monte le voir et là je découvre le résultat; une magnifique maquette à monter sans colle ni peinture. Ni peinture ?!
En réalité c’est un peu plus que ça mais, j’y reviendrai plus tard. La boîte contenait un catalogue promotionnel dans lequel je retrouve un modèle que j’avais repéré au magasin, le Wing. Le premier d’une très longue série d’achats (ahhhh mais, c’est qu’ils étaient contents de me voir chez Toys’R’Us).
C’était donc tout naturellement, que je me rendais au magasin pour saisir d’une main parfaitement innocente cette boîte, qui déboîte au demeurant.
J’y trouvais ainsi le catalogue promotionnel, une fiche me permettant de m’inscrire à un fan club (les photos n’y sont pas, mais promis vous aurez droit aux photos dont celle de la carte de membre), la notice et sur la tranche les autres modèles. Et une fois monté, cela prenait une heure montre en main, voilà à quoi cela ressemblait.
Ça, c’est ce que l’on appelle le no paint. Tout ce qu’il y a à faire c’est monter la maquette et coller les stickers et puis basta. Après bien évidemment si vous voulez qu’il ressemble au modèle figurant sur la boîte, il faudra passer par la case peinture. Petite et dernière précision, la maquette peut passer du mode robot à celui de chasseur de combat appelé bird mode et comme je le disais, c’était le premier d’une longue série. Ce ne sont pas des Pokémon mais je les avais tous achetés (uniquement ceux de Gundam Wing ) incluant ceux du film Endless Waltz (encore une fois, merci Konci). Et très sincèrement je prenais du plaisir à les monter même si je n’avais aucune connaissance. Je précise que ce modèle de Gundam est à l’échelle 1/144 et qu’il était vendu des modèles à l’échelle 1/100.
Si je prenais du plaisir à les monter, c’est toujours le cas puisque très prochainement je vous ferais une revue écrite sur un modèle assez récent. J’ai également pris du plaisir à partager ce souvenir avec vous, donc merci Olivier d’avoir eu cette géniale idée et merci à Cédric pour m’avoir fourni les photos de la maquette du Wing Gundam.
Merci pour le temps que vous avez accordé à la lecture de cet article, et à très vite.
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Que de souvenirs . J’étais dans le même état quand ce nouvel anim est arrivé sur M6, mais je n’ai jamais pris le temps de m’y mettre. Je connaissais Gundam de nom et le style des robots, avant la sortie de l’anim sur M6, mais je ne sais plus si cela venait d’un anim land ou d’anciens magazines de jeux vidéos ou autres.
Idem, sauf que j’avais vu des photos sur le net.
Ma première incursion dans le monde des Gundam, depuis j’en ai vu beaucoup, du très bon, du pas terrible. Ca reste une licence que j’apprécie vraiment. Et j’ai aussi fait du Gunpla mais uniquement du Master Grade. Je trouve les niveaux en dessous trop peu détaillés.
Tu risques de changer d’avis avec la revue qui arrive 😉.
Quel traumatisme pour moi encore aujourd’hui. Découvert sur M6 avec les voix FR qui m’ont tellement refroidies, sans parler du chara-design qui me sort par les yeux, je ne peux trouver la force de regarder même en vostfr.
Une erreur je le sais mais c’est viscéral et sûrement la seule série qui me procure cela. Je ne sais pourquoi mais je reste parfaitement hermétique. La majeure partie des mecha ne me parlent pas, même si quelques rares sortent du lot.
Etant un vieux con incurable, je reste sur Seed et Seed Destiny où tout me va.
Vous pouvez me lancer des morceaux de grappe de Gunpla, j’accepte ce châtiment.
7 séparent tout de meme Seed et Wing. Oui, Wing a énormément vieilli alors que Seed s’en sort encore bien. Pour Seed Destiny, c’est juste une bouse.
Je viens de me refaire l’animé en Blu-ray, ça passe toujours aussi bien.
Allez de suite, le vieux con. Je ne comprends pas pourquoi tu te vois si vieux ?! 😂🤣
Seed, l’opening m’a laissé de marbre quand j’ai vu en ombre chinoise la plastique d’une fille nue, quel rapport avec les mechas ? Par contre certains mechas de cette licence me plaisaient, en particulier les Blitz, Noir, et Astray.
Bravo pour l’article mon Ryuzo.
Pour ceux qui sont hermétiques aux mechas (un peu mon cas mine de rien) et qui kiffent les shonens nekketsu, je ne peux que conseiller Gurrenn Lagann. Un peu le meilleur des deux mondes afin de nous réconcilier tous 😉
Gurrenn Lagann reste un des meilleurs animés que j’ai pu voir et le meilleur animé mecha.
Je partage ton avis Olivier.
Merci à toi Aurel 🙏🙏🙏.
J’ai toujours trouvé le mecha bizarre, mais je vais peut-être lui donner sa chance du coup.
Houla ne te fie pas aux designs chelous. Tu vas vite les trouver tous très très classes crois-moi. C’est pas l’habit qui fait le moine ce sont ses actes de bravoures épiques.
J’entendais parler de gundam depuis tellement longtemps que quand j’ai vu le 1er épisode à l’époque ça a été douche froide de mon côté.
J’étais (et je le suis tjrs) team Macross alors j’ai eu bcp de mal avec ces designs.
J’ai fait un blocage gundam pendant des années, me suis un peu forcé à faire mes devoirs cette année et c’est plutôt chouette (les films qui résument la série originelle) dans l’histoire, c’est moche comme un pou, mou du genoux, un rythme horrible mais y’a pas mal de choses intéressantes néanmoins !
Et oui gurren lagann c’est trop cool comme dit ayorsaint !