L’univers des Skeleton Warriors est injustement mésestimé. En tout cas au sein des médias mainstream. Il est parfois complexe d’évaluer avec objectivité l’engouement qu’une licence peut susciter mais force est de constater que les guerriers squelettiques commercialisés par Playmates Toys sont loin – très loin même – d’afficher un succès populaire équivalant à des références comme les Maîtres de l’Univers, les Chevaliers du Zodiaque ou encore les Tortues Ninja.
Ceci étant dit, comparaison n’est pas nécessairement raison et en ce sens, il est primordial de contextualiser une licence pour l’appréhender correctement. C’est un fait, les Skeleton Warriors n’ont pas véritablement marqué le marché français du jouet de la décennie 90 et par répercussion logique je dirais, les années nostalgiques qui naitront plus tardivement.
Mais attention, il est parfois capital de prendre en compte un temps de maturation – plus ou moins variable – afin que les esprits “s’échauffent”. Je l’ai déjà affirmé, lorsque les consciences auront établie un lien clair et solide entre la licence des Skeleton Warriors et celle des Maîtres de l’Univers, alors le monde imaginaire initié par Gary Goddard prendra une toute autre dimension sur le plan de l’intéressement.
Pour l’instant, nous n’en sommes pas encore totalement là et j’ai envie de dire tant mieux. Ce qui échappe aux phénomènes de mode est d’une certaine manière préservé des dérives et autres exploitations peu valorisantes. C’est pourquoi j’apprécie évoquer la licence des Skeleton Warriors aussi underground soit-elle. Il reste tant de choses à découvrir et à mettre en lumière.
Aujourd’hui je souhaite partager dans notre webzine FulguroPop des celluloïds ayant servit à la réalisation du support animé des Skeleton Warriors. Ces documents d’un autre temps – à l’aura artistique – proviennent des archives de Landmark Entertainment Group. Bonne lecture à toutes et tous.
Le domaine du celluloïd est passionnant. Je m’y intéresse depuis deux années environ et petit à petit je découvre tous les aspects – techniques comme artistiques – de ces morceaux d’Histoire. Oui, les celluloïds sont les témoins d’une ère révolue où les dessins animés n’étaient pas encore complètement assujettis au numérique.
J’utilise sciemment le terme “complètement” car dans le cadre précis du DA des Skeleton Warriors, les génériques de début et de fin ont bénéficié d’incrustations crâniennes en 3D, lesquelles laissaient présager un avenir sous le signe de l’image synthétique.
A titre personnel, je n’ai jamais vraiment apprécié cette orientation inexorable vers le traitement numérique de l’animation. Le rendu est souvent froid, dénué de charme, bien trop parfait. L’esthétique du “fait main” aura toujours ma préférence pour des raisons intimement liées à l’enfance bien entendu, mais aussi selon une sensibilité subjective qui me fait apprécier la chaleur d’une colorisation et de traits “handmade”.
En ce sens, les celluloïds ne pouvaient que me séduire. D’un point de vue esthétique d’abord, mais aussi comme évoqué précédemment selon le prisme de l’Historique et de la conservation. En effet, manipuler un celluloïd d’animation c’est avoir entre ses mains un morceau du passé, une parcelle d’enfance. C’est littéralement toucher et posséder une fraction des DA que nous avons découverts durant notre jeunesse.
Il en naît un sentiment assez particulier, largement imprégné de nostalgie mais pas que. C’est également effectuer une démarche proche de l’archivage et de l’archéologie. C’est pourquoi je voudrais partager avec vous ma modeste expérience en ce qui concerne le stockage des celluloïds.
Avant toute chose, je souhaiterais définir rapidement – pour les néophytes – le celluloïd dans le domaine de l’animation. Il s’agit précisément d’une feuille transparente réalisée en acétate de cellulose sur laquelle on peint des éléments d’un dessin animé, lesquels ont vocation à être en mouvement.
L’idée est de pouvoir utiliser la transparence des feuilles afin de calquer celles-ci sur des fonds variables (backgrounds en V.O) et ainsi éviter de dessiner à nouveau un ou plusieurs éléments.
Initialement, les celluloïds étaient faits de nitrate de cellulose et de camphre. Cette composition a été utilisée durant une grande partie du 20ème siècle avant d’être progressivement remplacée par de l’acétate de cellulose, une formule nettement moins inflammable.
Le véritable enjeu du celluloïd lorsqu’on le stocke, c’est d’éviter sa détérioration. En effet, l’acétate de cellulose est un composé assez fragile soumis à des risques pluriels :
- le jaunissement/ternissement.
- les déchirures/déformations.
- les feuilles qui se collent entre-elles.
- l’altération des surfaces peintes.
Il existe plusieurs méthodes afin d’archiver ses celluloïds dans des conditions optimales. En ce qui me concerne, j’ai opté pour le portfolio, un outil compact qui permet d’accéder facilement au contenu avec un espace de stockage relativement conséquent.
Ceci dit, il ne faut pas utiliser n’importe quel portfolio. Mon choix s’est porté sur un format A3 de la marque Itoya, avec ses 24 pochettes permettant d’insérer des tailles variables de celluloïds. Ces pochettes ont surtout la particularité d’être neutres en acidité, sans PVC ni Lignine.
C’est extrêmement important car les celluloïds risqueraient d’être attaqués par un plastique corrosif. Je déconseille d’ailleurs tous les cadres d’exposition bon marché qui n’ont pas de verre, celui-ci étant remplacé par un feuillet de plastique épais très souvent non-traité et donc acide.
Par ailleurs, le fond noir des pochettes fait parfaitement ressortir les peintures des celluloïds lorsque ces derniers sont dénués de fonds, comme c’est le cas sur la majorité de ceux que je possède.
De manière générale, l’exposition sous cadres des celluloïds nécessite un traitement anti-UV des verres ainsi qu’une exposition non-ensoleillée. Mais il persiste tout de même un risque, celui que le celluloïd – et donc ses éléments peints – collent au fil du temps sur le verre.
Le portfolio est une bonne alternative avec cependant une nécessité : insérer dans chaque pochette une petite feuille cartonnée au dos des celluloïds afin de les rigidifier. C’est une méthode qui permet d’éviter la déformation à long terme des documents.
La première de couverture de mon exemplaire du portfolio Itoya a été personnalisée via l’apposition d’un mini-poster promotionnel Skeleton Warriors, lequel avait été réalisé par Claudio Mazzoli. Afin qu’elle ne soit pas altérée par le scotch double-face, j’ai laissé la petite affiche dans son emballage plastique d’origine.
Par ailleurs, la deuxième de couverture est dotée d’un espace pouvant accueillir des documents de natures diverses. A titre personnel, j’y ai inséré mes certificats d’authenticité.
Comme vous pouvez l’observer, cette production est agrémentée de celluloïds Skeleton Warriors, lesquels proviennent des archives de Landmark Entertainment Group. Pour rappel, cette société de production était celle de Gary Goddard, celui qui a initié la licence des guerriers squelettes mais aussi l’univers de Captain Power et les soldats du futur.
Ci-dessous un celluloïd illustrant le Prince Lightstar chevauchant un Skycycle, lequel devait être décliné en jouet. On a pu notamment découvrir un superbe sample – très détaillé – dans le catalogue professionnel Playmates Toys de 1995. Hélas cette moto futuriste transformable ne sera jamais commercialisée, comme de nombreux autres jouets Skeleton Warriors.
La déclinaison plastique du Skycyle – baptisée “Moto Royale” pour le marché français – devait être dotée d’un missile éjectable ainsi que de roues pivotables afin de reproduire la fonction volante de l’engin visible dans le support animé.
Talyn est un personnage haut en couleur dans le DA des Skeleton Warriors. Capable de voler, très agile, la Princesse Jennifer – accompagnée du faucon Sarafina – constituera la touche féminine à l’efficacité redoutable. Voici trois celluloïds mettant en scène Talyn.
Le premier est constitué de deux feuilles permettant de modifier individuellement la bouche du personnage. On retrouve cette idée d’optimisation du travail évoquée il y a quelques lignes.
Ci-dessous deux autres celluloïds représentant Talyn. Je les ai superposé afin de réaliser une configuration suggérant un model sheet. A ce propos, il est important d’aérer régulièrement les celluloïds, surtout lorsqu’ils sont renfermés dans des cadres ou des pochettes. Des émanations gazeuses, aussi infimes soient-elles, doivent être évacuées afin d’éviter une altération des éléments peints.
Pour rappel, Talyn a connu différents designs durant sa période conceptuelle. Nous connaissons tous la maquette avec les ailes et son arc ou encore les prototypes – plus ou moins vêtus – des Studios Varner. Voilà une nouvelle déclinaison plastique qui manquera cruellement à la gamme de jouets Skeleton Warriors commercialisée.
Shriek est un protagoniste marquant de la licence Skeleton Warriors. A juste titre, puisqu’une figure féminine décharnée n’est pas monnaie courante dans les productions pour enfants. En ce sens, et selon une sensibilité personnelle, Shriek pourrait supporter à elle seule la dimension horrifique de l’œuvre Skeleton Warriors.
C’est d’ailleurs pourquoi sa déclinaison plastique fait partie de mes favorites, au même titre que celle du Dr. Cyborn. Je trouve la sculpture de Shriek – par les Studios Anaglyph – particulièrement réussie, sans compter le travail sur les textures via la présence de cheveux synthétiques. On doit le façonnage de ce petit bijou squelettique à l’artiste David Arshawsky.
Nous le savons tous, Shriek avait été initialement baptisée Banshee, une référence à la mythologie irlandaise, notamment selon des créatures féminines qui étaient des messagères funèbres capables de pousser des cris stridents. Le dénominatif Shriek, lorsqu’on le traduit, signifie “cri perçant”. On retrouve cette idée d’hurlement au caractère aigu.
Parmi les jouets Skeleton Warriors – qui ont été conceptualisés mais jamais commercialisés – un seul fait l’unanimité dans la catégorie des regrets. Il s’agit bien évidemment du Bone Dragon, dont la déclinaison plastique promettait une créature dépassant les 30 centimètres de long.
En effet, le catalogue professionnel Playmates Toys de 1995 affiche un superbe sample du Bone Dragon, lequel laisse clairement rêveur.
Le traitement des créatures et autres animaux dans l’œuvre Skeleton Warriors est très intéressant, précisément selon le prisme de la mutation squelettique. Il faut citer Claw, le sauvage loup-garou ou encore le Cheval de Guerre (Warhorse en V.O).
Ces deux créatures étaient initialement observables dans le support animé sous leur forme non-squelettique. Avec crainte et curiosité, on découvrira – selon un prisme également horrifique – les naissances décharnées de Claw et du Cheval de Guerre.
Ceci dit, les 13 épisodes disponibles de la série animée Skeleton Warriors épargneront cette fois un autre animal du traitement squelettique qu’ont subit nos deux précédentes créatures. Il s’agit du loup gris Stalker, fidèle compagnon de Grimskull.
A ce propos, on regrettera que la déclinaison plastique de Grimskull ait été fournie avec Baddog et non pas avec Stalker. L’action figure aurait gagné en mythification, à l’image d’un Oeil de Serpent chez les G.I.Joe 3 3/4″.
Evoquer Grimskull c’est possiblement faire référence au personnage féminin Zara. Celle-ci représente l’amour pour Grimskull mais elle est également convoitée par le Prince Lightstar. Cette configuration suggère partiellement l’œuvre littéraire Notre-Dame de Paris (Victor Hugo, 1831) selon un triptyque sentimental nourrie par la beauté et la laideur.
Les premiers celluloïds qui illustrent cette production mettent en scène le Prince Lightstar. Comme mentionné en préambule, il existe une filiation très étroite entre la licence des Maîtres de l’Univers et celle des Skeleton Warriors.
En ce sens, le réalisateur Gary Goddard représente un maillon de cette longue chaine. Je prévois d’ailleurs de rédiger une production qui mettra en perspective les hommes en slips de Mattel avec les êtres squelettiques de Playmates Toys.
Ainsi le Prince Lightstar est à corréler avec Musclor, particulièrement sous sa forme New Adventures. Futurisme et traditionalisme ont façonné deux personnages aux A.D.N. esthétiques très proches. Mais c’est sans compter un Prince Lightstar qui avait été initialement pensé comme blond. Ceci rappelle, par inversion, le façonnage de Musclor.
Dagger est un personnage qui apporte un contrepied humoristique à la dimension macabre de l’univers des Skeleton Warriors. Court sur pattes, borgne, avec de longs bras, voilà un protagoniste au physique disgracieux qui sera désossé à plusieurs reprises, notamment par Baddog.
Le licensing kit Skeleton Warriors copyrighté “1992 Landmark Entertainment Group” fait état d’un Dagger armé d’une grande masse. Celle-ci ne sera pas reproduite sur la déclinaison plastique par Playmates Toys. C’est regrettable car Dagger bénéficie d’une dimension “casse-cou” dans le DA, même si ce n’est pas en raison de réelles compétences mais plutôt pour nourrir des situations scénaristiquement drôles.
Selon une sensibilité personnelle, je trouve qu’une imposante masse aurait apporté une plus-value à l’action figure. En lieu et place, Dagger sera fourni avec une grande hache faisant également office d’arme avec projectile.
L’imagerie du guerrier squelettique à littéralement traversé les siècles. La littérature comme le cinéma ont largement mis en scène des combattants décharnés, lesquels étaient très souvent raccordés à une aura d’immortalité. Le soldat squelettique, sous sa forme la plus “traditionnelle” je dirais, apparait bien dans l’œuvre Skeleton Warriors.
En effet, la garde du Baron Dark affiche des guerriers osseux aux apparats s’inscrivant dans les poncifs esthétiques du style héroic fantasy. Le casque à pointes constitue un véritable classique, tout comme la lance.
Toujours selon une sensibilité personnelle, les Baron Dark’s Skeletons m’évoquent un style, notamment celui de Skullkur dans l’œuvre animée Conan : The Adventurer (1992, datation U.S).
Epilogue
J’ai été très heureux d’évoquer sommairement la licence Skeleton Warriors à travers le prisme du celluloïd. Je suis loin d’avoir partagé la totalité de ceux que je possède. Ce sera l’occasion de rédiger une suite à cette petite production. Le domaine du celluloïd est réellement fascinant. Je découvre ses différents aspects au fur et à mesure de mon intéressement.
Comme je l’ai déjà mentionné, les celluloïds d’animation constituent de véritables parcelles historiques immanquablement corrélées à notre enfance lorsqu’il s’agit des DA appartenant aux décennies 80 et 90. En manipulant ces documents d’un autre temps, le sentiment procuré apparait réellement singulier.
J’espère que cette modeste parenthèse sous le signe de l’archivage animé aura été agréable à parcourir. Rendez-vous très bientôt afin d’évoquer à nouveau ensemble la licence des guerriers squelettiques. Merci à toutes et tous pour vos lectures. Cette production est dédiée à Jérôme88 alias Blondin.
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Merci mon Nicko pour cet article et la dédicace qui va avec 🙏
Toujours appréciable de te lire et pour ma part je découvre les celluloïds.
Les similitudes que tu évoques entre Skeleton Warriors et Les Maîtres de l’Univers sont tellement évidentes. Au-delà du Prince Lightstar / Musclor ou du Baron Dark / Skeletor, la plus frappante reste pour moi Ursak le gardien / Duncan le Maître d’Armes, tous les 2 proches du roi et mentors / pères de substitution de nos héros musclés 💪.
Hâte de lire tes prochaines productions l’ami.
Avec plaisir mon Blondin <3
Je te remercie pour tes appréciations favorables. Les porosités entre les Maîtres de l'Univers et les Skeleton Warriors sont infinies, je pèse mes mots. On pourra toujours invoquer la dimension matricielle universelle de nos MOTU, c'est un fait, mais les correspondances sont bien plus subtiles et très ciblées je dirais. J'envisage de rédiger - comme mentionné dans ma petite production - non pas un mais plusieurs dossiers évoquant des liens précis, tantôt sous le prisme de l'animation, tantôt via celui des jouets.
Tes premières remarques vis-à-vis de ce sujet sont très justes Blondin. Ceci dit, Ursak le gardien est à mettre en symétrie avec le Roi Randor et Marvel. Des documents promotionnels mais aussi conceptuels que je présenterai soutiendront cette idée.
Merci encore pour ton intervention 🙂
Voilà un article qui me fait très plaisir !!! Le thème évoqué bien sûr, celui des Skeleton Warriors, m’est très cher. Je l’ai maintes fois exprimé, particulièrement sur le forum Eternia Antique. Mais ici, c’est surtout la mise en valeur des celluloïds, ces précieux artefacts d’une époque révolue, qui me réjouit.
Ils sont les témoins d’une tradition, d’un savoir-faire, c’est souvent rappelé sur les certificats d’authenticité qui les accompagnent.
Aujourd’hui, le numérique est partout, une forme d’uniformité assez lisse dévêtue de cet écrin artistique, voire artisanal, que possèdent les œuvres d’animation réalisées grâce à la technique du celluloïd.
J’aime beaucoup ta technique du portfolio pour stocker tes exemplaires Nicko.
A titre personnel, j’opte pour l’encadrement sur-mesure, avec un verre invisible, voire traité anti-UV. Ce traitement supplémentaire est particulièrement recommandé pour les œuvres qui sont … signées, celluloïds inclus. C’est la vendeuse de mon magasin d’encadrement qui me l’a expliqué. Je fais sa publicité parce que je suis pleinement satisfait des résultats : Studio Cadres : https://www.studiocadres.com/
J’ai conscience que l’encadrement sur-mesure est onéreux, mais je n’achète pas un celluloïd tous les jours. Je fais le choix de les exposer à tour de rôle dans le couloir d’entrée de l’appartement qui ne possède pas la moindre fenêtre pour éviter un risque de surchauffe à cause du soleil.
L’encadrement est de qualité, grâce à la présence d’un passe-partout, le verre n’adhère pas directement au celluloïd.
NB : Les celluloïds peuvent être accompagnés d’un décor authentique. Il m’est arrivé une fois d’avoir un tel décor dont la peinture s’est partiellement émiettée en fine poussière. Les professionnels de Studio Cadre ont procédé au “déblaiement ” à l’aide d’un pinceau approprié avant d’encadrer le celluloïd et son décor.
Pour revenir précisément à cette technique à l’aune de la licence Skeleton Warriors, quelque part je suis heureux que Gary Goddard n’ait pas pu mener à bien son projet d’obtenir un “dessin animé” entièrement réalisé en images de synthèse. Rendez-vous sur Eternia Antique pour connaître les raisons. En ce sens, conserver l’usage de la technique du celluloïd pour les treize épisodes permet de consolider l’héritage des années 80 dont les Skeleton Warriors sont auréolés.
Je rejoins tes observations concernant les différents personnages du dessin animé. D’ailleurs, j’ai toujours préféré Zara à Jennifer, particulièrement à cause du triptyque amoureux que tu soulignes. Je pense que pour la deuxième saison inédite, il y avait une bonne piste à creuser en faisant prendre conscience à Justin Steele que Zara est amoureuse de Joshua et non de lui. C’est une information qu’il ignore dans la première saison … A partir de là, peut-être Justin aurait basculé à son tour vers les ténèbres, tandis que Joshua, le personnage le plus byronien du lot, aurait revêtu le rôle de héros principal de la série … Nous ne le saurons jamais …
L’action figure de Shriek est ma préférée parmi la légion Skeleton. Je confirme son aspect vraiment horrifique, j’ai toujours pensé que sa figurine aurait fait une bonne base pour un custom de Thot Khepera, la malfaisante reine égyptienne de l’épisode Le tombeau de la Reine de Batman, la série animée.
Parmi tous tes celluloïds, ma préférence va aux représentations du Dragon Skeleton !! Il aurait mérité une présence plus importante dans l’animé, et véritablement de servir de monture au Baron Dark comme c’est le cas sur une illustration de Claudio Mazzoli.
Concernant Stalker, j’ai opté à titre compensatoire pour un loup des glaces du fabricant Papo pour ma collection. Après tout, dans le dessin animé, sa rencontre avec Grimskull s’effectue dans une forêt enneigée.
Merci encore Nicko pour cet article ! 🍻 Attention à ce qu’il ne contribue pas à un regain d’intérêt pour les Skeleton Warriors ! 😋
Merci Pascal pour ta lecture 🙂
Ton engouement pour la licence des Skeleton Warriors est une source de motivation incroyable. Je me doutais que le thème te plairait mais je ne savais pas que tu avais une sensibilité particulière pour les celluloïds. Cela ne m’étonne guère finalement puisque ces morceaux d’Histoire renvoient à nos jouets vintage. On retrouve en effet un lien indéfectible à l’enfance, à nos DA de jeunesse mais également au fait de figer le temps à travers du matériel.
A ce propos, je note précieusement ta source concernant l’encadrement des celluloïds. Ce concept de “passe-partout” m’interpelle car je le trouve très pertinent. Je ne manquerai pas de contacter la société Studio Cadres afin d’éventuellement investir dans trois encadrements pour mes celluloïds Bleu, l’Enfant de la Terre mettant en scène des Rock Lords.
J’avais rédigé, lorsque j’écrivais pour ToyzMag, un dossier concernant le Dr. Cyborn. Cette production doit dater – de mémoire – de 2014. Il y a donc presque dix ans, je m’intéressais déjà à nos chers Skeleton Warriors selon un prisme rédactionnel. Mais bien avant cela, précisément en 2008 – 2009, j’avais acquis des action figures des guerriers squelettiques, lesquelles provenaient des Etats-Unis. Le tarif moyen était de 8 dollars le blister, je m’en souviens très ostensiblement. Mon premier Cheval de Guerre, acheté durant la même temporalité, avait été déniché en Italie. J’avais dû retirer un autocollant de reconditionnement au dos de la boite, lequel était estampillé “Giochi Preziosi”. Le packaging était une édition U.S. L’utilisation de conditionnements américains – concernant les jouets des années 80 – pour la distribution italienne était quelque chose de très souvent pratiqué. Les Maîtres de l’Univers ou la licence Captain Power et les soldats du futur – pour ne citer qu’eux – furent concernés.
Tout ceci pour dire que le Dr. Cyborn fait partie de mes action figures Skeleton Warriors favorites, au même titre que Shriek. Je me souviens avoir découvert le scientifique cybernétique en fin d’année 1995 dans un Toy’R’Us, précisément pour la Saint Nicolas. Il faudra un peu plus de dix années supplémentaires pour que le reste des jouets Skeleton Warriors rejoignent mes vitrines.
Je ne pense pas Pascal avoir une quelconque “influence” (j’exècre l’acception moderne de ce terme) pour faire augmenter la visibilité – et par extension la valeur – de nos Skeleton Warriors. De toute façon, ceci ne constitue en rien une finalité pour moi. Je n’aborde un sujet que s’il me passionne, sans aucune contrainte. Mais fatalement, un ou plusieurs influenceurs finiront par évoquer les Skeleton Warriors, pour surfer sur une mode naissante ou bien pour nourrir une rentabilité calendaire. Espérons que tes travaux considérables sur Eternia Antique et mes modestes productions permettront au moins de faire naitre un contenu qui respectera l’œuvre et ses jouets. Rien n’est moins sûr.
Merci de nouveau Pascal pour ton intervention 🙂
Malheureusement, il n’y a pas d’établissement Studio Cadres dans ton secteur Nicko, mais je suis certain qu’il y a d’autres professionnels du métier d’encadreur très compétents autour de chez toi. Dis-toi que je suis le seul client de mon magasin Studio Cadres qui apporte des celluloïds pour encadrement, une démarche précisément effectuée dans un esprit de conservation 🙂
Concernant les tarifs des Skeleton Warriors que tu évoques dans les années 2008-2010, ils ne me surprennent pas. Mais au delà du tarif des objets eux-mêmes, je suis peut-être davantage impressionné, voire freiné, par les frais cumulés de douane et de port qui ont augmenté de façon très signifiante au cours de ces dernières années.
Ton anecdote concernant l’étiquette Giochi Preziosi me rappelle plusieurs exemples appartenant à d’autres licences que tu as toi-même évoqués il me semble, au pif, le Mirage des SilverHawks!
Personnellement, contrairement à toi, je n’exècre pas la notion d'”influence”, elle peut simplement signifier donner, ou redonner envie de s’intéresser à des licences délaissées voire oubliées, c’est positif. Sur Eternia Antique, il n’y a plus qu’une infime poignée de participants (je m’inclus dedans), mais parfois on assiste à des “pics” de près de 40 internautes en ligne pour consulter certains sujets. Depuis le début de l’été, on a d’ailleurs boosté le topic Blackstar pour les quarante ans de la gamme de jouets, n’hésite pas à publier quelques infos ou donner un coup de projecteur au forum, ce serait sympa.
Si ton adresse mail n’a pas changé, à l’occasion, je t’enverrai une photo de quelques celluloïds encadrés par l’équipe Studio Cadres.
Merci pour tes précisions Pascal concernant la boutique Studio Cadres. Dans tous les cas, tu m’as conduit sur une piste que je compte bien explorer. La question des frais de douane est effectivement d’actualité avec des coûts de transition qui ne cesse d’augmenter, précisément pour les objets en provenance des U.S. ou d’Angleterre. Je pensais naïvement que mes celluloïds – lesquels proviennent des Etats-Unis – ne seraient pas ou peu assujettis à une taxation, puisqu’il s’agit de documents “papier”. Et bien pas du tout, des frais douaniers ont bien été appliqués, à plein tarif. Bon, c’est la règle du jeu et pour obtenir des celluloïds les U.S. constituent une destination incontournable.
Alors le Mirage des SilverHawks que je possède n’a jamais été concerné par du sticker de reconditionnement italien. D’ailleurs à ce jour je n’ai rencontré aucun spécimen de packagings des aigles d’argent avec un autocollant Giochi Preziosi. Les stickers de reconditionnement pour le marché européen sont – à ma connaissance – “génériques”.
Concernant la notion d’influence, j’ai bien précisé que je rencontrais une aversion pour son acception “moderne”. C’est-à-dire une forme de manipulation de masse destinée à nourrir un business. J’avais écrit pour FulguroPop un petit article dans lequel on peut retrouver le développement de certaines idées. Celles-ci sont nuancées car je distingue au moins deux types d’influences : une constructive et une destructive. Un véritable sujet à corréler avec les réseaux sociaux, la quête de notoriété et la rentabilité. Un monde auquel je n’appartiens pas.
La licence Blackstar ne m’a jamais réellement intéressé malgré des qualités notables. En revanche, les déclinaisons plastique sont pour la plupart de facture très discutable. Ceci dit, je garde une affection particulière concernant Meuton. D’autres modèles sont séduisants comme Tongo, Warlock, Neptul et Gargo. Je ne pourrais pas participer au forum de manière pertinente malheureusement. De plus le nerf de la guerre est le temps et celui-ci me fait traditionnellement défaut en septembre. C’est un mois dense où il est complexe de tout concilier. Mais je ne manquerai pas de citer le forum d’ici peu, précisément au sein d’une prochaine production évoquant les Skeleton Warriors.
Pour me joindre des documents Pascal, tu peux utiliser cette adresse mail : padlockwrench@gmail.com. Merci d’avance pour les photos 🙂
Effectivement, concernant la boîte du Mirage et son autocollant, je ne pensais pas spécialement au groupe Giochi Preziosi, c’est juste un exemple d’autocollant apposé pour proposer à moindre coût une même référence d’un pays à l’autre. En tout cas, je retiens ton idée du portfolio pour ranger les celluloïds. Finalement, pour la licence Skeleton Warriors, ce qui se rapproche le plus dans ma collection, c’est peut-être mon album-classeur pour les cartes à collectionner Fleer Ultra. Mon ami Damien, l’administrateur du forum Eternia Antique, l’a d’ailleur feuilleté à l’occasion de sa venue à mon domicile fin août. J’utilise aussi des classeurs et des pochettes transparentes pour ranger mes “model sheets” de certaines licences comme Pirates of dark Water ou SilverHawks. J’aime bien les feulleter de temps à autre. Concernant Blackstar, tes contributions sur ToyzMag autour de la licence effectuées sont citées dans le topic d’Eternia Antique . J’ai même été les rechercher dans les archives du web pour en faire des captures de page car depuis quelque temps, ToyzMag n’est plus consultable en lien direct.
Le sticker de reconditionnement sur les packagings de nos jouets vintage des années 80 et 90 constitue un véritable sujet, lequel me passionne depuis toujours. J’ai d’ailleurs déniché un blister S.O.S Fantômes dont je connaissais l’existence mais que je n’avais jamais vu à ce jour. Lorsque je dis “jamais vu à ce jour”, cela inclut même une simple photo. Ceci soulève une recommandation à laquelle je tiens précieusement : ce n’est pas parce nous n’avons jamais observé certains cas de figures dans le jouet vintage que pour autant ils n’existent pas. En ce sens, et pour rebondir sur nos chers aigles d’argent, j’ai aussi mis la main sur une carte SilverHawks avec une configuration de reconditionnement peu démocratisée mais néanmoins connue et déjà vue. C’était il y a quelques mois. Si le temps me le permet, je parlerai dans FulguroPop de ces deux blisters d’un autre temps aux particularités de reconditionnement que je trouve passionnantes.
Je suis heureux que l’idée du portfolio t’ait plu Pascal. Cette manière de procéder garantie un accès permanent aux documents ainsi qu’une transportabilité non-négligeable. Lorsqu’on travaille sur une gamme de jouets et que les celluloïds peuvent apporter des éléments d’intéressement originaux, il est appréciable de pouvoir les manipuler sans trop de contraintes. C’est amusant que tu évoques les cartes Fleer Ultra Skeleton Warriors. Tu auras de la lecture d’ici peu concernant cet aspect de la licence des guerriers squelettiques.
Malheureusement c’est un fait, le site ToyzMag n’est plus consultable depuis quelque temps déjà. Au-delà d’une base de données conséquente qui est devenue inaccessible, c’est surtout un point lumineux qui s’éteint dans l’histoire rédactionnelle du jouet en France. Cependant FulguroPop est la continuité de ToyzMag, ce qui garantit une filiation très régulièrement évoquée. J’espère tout de même que le site sera réactivé mais je sais que cela occasionne des coûts, notamment d’hébergement. Je me souviens avoir abordé la licence Blackstar à travers le Palace Guard V.2, John Blackstar V.2 et Carpo ainsi que Tongo V.1.
Tu vas bientôt te lancer dans des réponses plus longues que tes propres articles 😁 J’adore les cartes Fleer Ultra des Skeleton Warriors, c’est coloré et bien dessiné, un plaisir à collectionner. Je l’ai évoqué sur Eternia Antique mais j’ai un petit faible pour l’apparence du vaisseau spatial le Gorgon, très “gigerienne” , beaucoup plus stylée que dans l’animé. J’aimerais connaître les raisons de la différence de cet aspect pour un même vaisseau spatial.
Je suis beaucoup moins passionné par les variantes des jouets que toi, packagings inclus, mais je reconnais que c’est un vrai sujet, source de beaucoup de brainstorming… Je serai heureux de découvrir le blister SilverHawks auquel tu fais référence 😎
Il y a une belle base d’informations sur ToyzMag, je me rappelle avoir participé à ce webzine en deux ou trois occasions, les années passent. Nathalie avait aussi signé des articles très sympas, je me rappelle de celui sur les parures de lit ! J’espère que le site pourra être hébergé de nouveau, ce serait mérité.
Merci Nicko !
Comme tu le sais, je mets un point d’honneur à répondre à tous les intervenants, et ce de la manière la plus adéquate possible 🙂
Je peux t’apporter un élément de réponse quant aux différences de designs que l’on peut observer entre les cartes Skeleton Warriors et le portage animé. Pour ce type de support papier/cartonné, une partie des visuels utilisés appartient à la période conceptuelle de l’œuvre, celle-ci incluant notamment le développement du licensing kit (cf. Dagger par exemple). Cela explique partiellement la présence de designs transitionnels qui sont en dissonance avec ceux présents dans la lucarne. Plus globalement, la carte à collectionner au sein d’une œuvre de fiction animée pour enfants n’est pas qu’un produit de consommation à accumuler, c’est aussi un support publicitaire. Cette configuration reprend – par “réflexe marketing” je dirais – l’utilisation potentielle de visuels promotionnels transitionnels déjà existants. Je pense que ce procédé évite d’en refaire d’autres et limite ainsi d’éventuels coûts de production.
Comme toi Pascal, j’espère que le site ToyzMag réouvrira ses portes. Je me prends même à rêver d’une éventuelle reprise de la publication. Si c’était le cas, je proposerai bénévolement mes services – parallèlement à FulguroPop – afin d’apporter au webzine quelques productions évoquant nos jouets d’enfance. Je pense que ToyzMag a été une véritable institution en France, au même titre que Dixième Planète. En ce sens, il faut rendre hommage à Greg et Julien/Blaster pour avoir superbement mené la barque à quatre mains.
C’est moi qui te remercie 🙂
Le Bone Dragon est juste sublime 😻
Nous sommes bien d’accord Mme Starling ! 😀
Content de te lire en tt cas, toujours passionnant et les images inspirantes 🙂
Plaisir partagé ! Merci beaucoup 🙂
C’est incroyable Nicko, ces documents sont géniaux. Et encore, je n’ai aucun souvenir de la licence, ni des jouets ni du DA. La diffusion tardive y est peut-être pour quelque chose.
Merci boss <3
Pire que ça, le DA des Skeleton Warriors n'a jamais été - selon mes connaissances - diffusé en France. On sait aujourd'hui l'importance de corréler une gamme de jouets à un support "écran" afin de promouvoir celle-ci. La licence Skeleton Warriors a débarqué en France dans le courant de l'année 1995. Une période où la thématique de l'heroic fantasy n'était plus aussi "porteuse'' que durant la décennie 80 - notamment pour une gamme de jouets - et ce malgré la diffusion concomitante de la série Hercule. A ceci il faut absolument ajouter une période marquante dans l’Histoire de l’animation Hexagonale : les années Dragon Ball Z. Une submersion gargantuesque a littéralement recouvert le quotidien des jeunes Hexagonaux durant la période 1995 à 1997. Mais c’est sans compter cette aura macabre indéfectible des Skeleton Warriors qui a également contribué à plonger les guerriers squelettiques dans des profondeurs obscures.
Le milieu des années 90 en France c’était aussi culturellement l’importation du basketball, notamment selon le prisme de la carte de collection. Plus globalement et toujours à travers un regard culturel, il y avait très peu de place pour une licence comme celle des Skeleton Warriors en 1995 dans l’Hexagone. Je n’évoque même pas les rediffusions à cette même période de la série animée Batman ou encore le succès de certains programmes pour adolescents comme Hartley, cœur à vifs. Non, il faut être lucide, vis-à-vis de toutes les références précédemment citées, les Skeleton Warriors apparaissent datés, quasiment anachroniques. Pour autant, les qualités de l’œuvre sont absolument indéniables. Le contexte temporel a été clairement défavorable aux Skeleton Warriors et c’est bien dommage.
En effet, ça me donne envie de découvrir.
Depuis mes premiers contacts très jeune avec Harryhausen, je suis dingue des squelettes.
Jason et les Argonautes c’était quelque chose si on contextualise.
Fonce découvrir la licence Skeleton Warriors boss, tu ne seras pas déçu je pense 🙂
Ah Nicko content de te lire à nouveau ! Un article très plaisant sur une gamme que je connais peu, merci.
Merci beaucoup Umoteck pour ton message ! 🙂
Très heureux également de te lire à nouveau. Je t’invite à t’intéresser à la licence Skeleton Warriors. Tu y découvriras de véritables petites perles artistiques, que ce soit en termes d’animation comme de jouets.
Que dire, si ce n’est que c’est un véritable plaisir de te (re)lire mon frère d’armes.
Évidemment, l’animation japonaise a supplanté son pendant américain mais force est de constater que nous avons été élevés à celle-ci et qu’elle a transporté les enfants que nous étions.
Cependant, en 1995, j’étais un jeune adulte et j’avais laissé les jouets de côté pour m’intéresser à d’autres activités qui m’ont également construit.
Aujourd’hui, je découvre avec plaisir, et notamment par ta personne, ces gammes qui m’étaient totalement inconnues.
Amoureux depuis toujours de l’animation, c’est avec plaisir que j’ai dévoré ton article.
Merci à toi et continue de nous inonder de tes ressentis vis-à-vis de cette période qui nous a tant fait vibrer : la jeunesse.
Merci beaucoup frangin 😀
Je suis toujours heureux de faire modestement découvrir des choses. La licence Skeleton Warriors mérite que l’on s’y intéresse, notamment pour des qualités esthétiques remarquables. Dans ton cas Abdel, elle t’évoquera sans conteste une autre licence – mais de ton quotidien cette fois – celle des Maîtres de l’Univers. Dans une dizaine de jours – si tout va bien – je publierai une autre petite rédaction estampillée Skeleton Warriors où la licence des hommes en slips de Mattel sera sommairement évoquée. En attendant bien sûr un dossier étoffé sur le sujet. Et quel sujet ! Encore une fois, les liens entre les Maîtres de l’Univers et les Skeleton Warriors sont légion.
Aucun souvenir d’un quelconque visionnage, je découvre la gamme depuis que tu t’es mis à parler des jouets.
Les celluloïds que tu as reçus sont magnifiques, encore une fois c’est passionnant à lire. Tellement content de pouvoir te relire à nouveau dans les colonnes !
Merci mon Guillaume pour ton message encourageant <3
Si tu as un peu de temps, intéresse-toi aux action figures Skeleton Warriors. Et selon tes compétences d'artiste, c'est-à-dire que tu sais parfaitement peindre des figurines/action figures, tu trouveras une base de travail incroyable dans les déclinaisons plastique Skeleton Warriors. En effet, lorsque j'observe celles-ci et que je les mets en correspondance avec certains samples, je me dis qu'un petit coup de pinceau serait le bienvenu. Je t'avais d'ailleurs soumis l'idée de repeindre un set complet d'action figures Skeleton Warriors aux couleurs des samples visibles sur les cardbacks U.S. Je n'ai pas abandonné l'idée et peut-être qu'un jour nous collaborerons aussi sur ce projet.
Merci encore pour ton message 🙂
C’est tjrs bon de mon côté si tu as des choses à repeindre, et ça sera avec beaucoup de plaisir 🙂
Merci pour ta gentillesse <3