La récente sortie du film Super Mario Bros m’a donné envie de vous parler de cette saga vidéoludique  et de comment j’en ai découvert les différents opus. L’article ne sera pas exhaustif car je n’ai pas joué à tous les jeux, j’en suis même très loin, mais j’ai tout de même une bonne expérience du petit moustachu.

 

Saute petit plombier

Nous sommes en 1989 juste après noël, j’ai 8 ans et je vais jouer chez un copain. Ses grands frères sont sur la télé en train de jouer avec une console qui m’est alors inconnue, la NES. Ils ont un pistolet à la main et tirent sur des canards qui défilent à l’écran, je découvre Duck Hunt. Mais c’est surtout le deuxième jeu de cette cartouche qui me scotchera, le fameux Super Mario Bros. Imaginez, un petit bonhomme qui grandit en mangeant des champignons, saute sur des bestioles et peut tirer des boules de feu. L’enfant que je suis adhère totalement à l’univers et je ne veux plus lâcher le jeu. Je n’avais pas de NES et bien j’en voulais une et ce sera chose faite à Noel 1990. Mon pote me prêtera son jeu et j’y passerai un bon nombre d’heures.

 

 

Vole Tanooki

En 1991 sort Super Mario Bros 3, 3 ans après le Japon. A l’époque pas d’internet donc nous les petits européens on s’en fiche un peu. Je pense que je n’ai jamais passé autant de temps sur un jeu que celui ci, tout y était parfait à l’époque. Des graphismes incroyables, tout un tas de transformations, que du bonheur pour le gosse que j’étais. Internet a permis de développer le speedrun mais je pratiquais déjà à l’époque en essayant de finir le jeu le plus rapidement possible. Encore maintenant c’est un jeu que je trouve bourré de qualités.

 

 

 

La désillusion

J’ai du mal à situer quand exactement j’ai pu jouer à l’épisode 2. Ce qui est sur c’est que je possédais déjà le 3 et que la déception a été très forte. Je ne comprenais pas à l’époque pourquoi ce jeu était aussi différent des autres et surtout aussi nul. Et c’est toujours le cas, je n’aime pas ce jeu. Par contre c’est bien depuis ce jeu que Luigi est défini en tant que personnage différend de Mario et avec un gamefeel différent.

 

 

Mario a 16 bits

A noël 1993 je découvre l’existence de la Super Nintendo et de Super Mario World. Toujours chez le même pote d’ailleurs, il avait les consoles avant moi. Je n’ai jamais possédé ce jeu et n’y ai finalement que peu joué à l’époque. Je le connais donc très mal et je pense même ne jamais l’avoir fini. J’y ai quand même un peu joué pour savoir que c’est un très bon Mario. Ce qui m’impressionne ce sont les speedrun et les TAS qui violentent le jeu comme jamais.

 

 

YOSHI !!!

Par contre celui ci je l’ai poncé totalement, fini à 100%. Super Mario World 2 : Yoshi’s Island. Des graphismes incroyables, le style était totalement nouveau, le gameplay aussi. On était toujours sur de la plateforme mais on avait l’impression d’une vrai nouveauté. Sorti fin 1995 en France, j’avais 14 ans et les jeux vidéos c’était la vie à ce moment la. Excellent souvenirs avec cette cartouche. Ce stress lorsque bébé Mario se mettait à pleurer. Et ce niveau ou Yoshi bouffe et pète des cotons psychotropes, fallait oser.

 

 

L’arrivée de la 3D

LE jeu qui a révolutionné tant de choses, Super Mario 64. Et encore le même pote qui avait le jeu. Cette liberté de mouvement que le jeu nous donnait était totalement novatrice. De même que ces niveaux avec plusieurs missions possibles et évolutifs. Je me souviens encore avoir été totalement perdu au départ tellement il y avait de choses à faire. Et pourtant j’avais un petit pincement car j’aimais la 2D et c’est toujours le cas. Ce style garde ma préférence et même si Mario 64 est un excellent jeu, et bien il m’a moins marqué que les autres. Peut être aussi car nous sommes en 1997, j’ai 16 ans et mes centres d’intérêt commencent à être autres.

 

 

 

Et la sécheresse ?

En 2002, j’ai 21 à la sortie de Super Mario Sunshine. Les jeux vidéos sont relégués on ne sais où dans mes préoccupations et je préfère clairement sortir aller chopper des filles (avec un taux de réussite peu reluisant). J’ai tout de même l’occasion de jouer à cet opus Game Cube et ….  non. Je n’accroche pas du tout au jeu, que ce soit le style graphique ou le gameplay, rien ne me va dans le jeu et je le délaisserai sans problème.

 

 

Vers l’infini et au delà

Une Wii crackée me permettra en 2007 de jouer à Super Mario Galaxy. Et bien que n’tant pas fan de la 3D, ce je me ravi complètement. Les musiques sont incroyables et assez épiques. Le concept de planète avec leur gravité est très bien exploité. Il n’y a que les boss que je trouve moyens à affronter. Les reste est bourré d’idées géniales. Et le pire c’est que tout sera amélioré pour Super Mario Galaxy 2 qui est en gros le même jeu mais en mieux.

 

 

Et les autres ?

La Wii étant ma dernière console, je n’ai touché à aucun autre épisode de Mario. Il n’y aussi aucune mention des versions consoles portables car je n’ai eu une 3ds que pour jouer à Pokemon. Donc exit les Mario land. Et puis volontairement je n’ai parlé de la carrière extraordinaire de Mario hors jeu de plateforme, ça aurait été trop long.