L’épisode reprend là où s’était arrêté le précédent. Bo-Katan contemple les eaux vivantes d’où elle a tiré Din Djarin et aperçu le Mythosaure.
Quand il reprend connaissance, Din comprend qu’il a accompli le rituel de la rédemption et Bo-Katan peut en témoigner. Il emporte un échantillon dans un tube à essai. Din inconscient pendant la plongée n’a pas vu, lui, le Mythosaure,
A bord du Gauntlet, le trio accompagné de R5-D4 regagne Kalevala. Din Djarin est reconnaissant envers Bo-Katan, mais il ne peut plus ôter son casque pour partager un repas. L’attitude de l’ex Mandalore par rapport au credo a clairement changé. Bo-Katan n’est plus méprisante. L’expérience sur Mandalore dévastée et la rencontre avec le Mythosaure l’ont transformée.
Et d’un coup, pour la première fois depuis 1983 apparaissent sur un écran six chasseurs impériaux de type TIE Interceptor !
On les voit pour la première fois en vol atmosphérique.
Notez que la verrière du cockpit possède le modèle classique. Aux canons et sur le point de se transférer vers le N-1, Mando note que la supériorité des Intercepteurs par rapport aux chasseurs TIE classique. Un élément du lore issu des jeux de rôles West End Games à la fin des années 80. Il saute depuis la rampe du Gauntlet à pleine vitesse et passe entre les chasseurs ennemis d’une manière qui rappelle la toute fin de la saison 1 quand il affrontait Gideon sur Nevarro. A bord de son N-1, Din se livre à un pur dogfight avec l’un des TIE qui a rompu la poursuite du Gauntlet. Mando le détruit d’une torpille, l’arme utilisée à la fin de TPM par Anakin. Bo-Katan manoeuvre de justesse entre les falaises des Kalevala.
Alors qu’il ne reste plus qu’un Intercepteur ennemi, Bo-Katan effectue un virage sur l’aile super technique, moteur éteint, qu’on adorerait sortir dans un jeu de miniatures comme X-Wing. Alors que les deux pilotes se félciitent, ils découvrent que des bombardiers TIE ont détruit le palais du clan Kryze.
On se demande bien d’où ces chasseurs à court rayon d’action (c’est-à-dire sans hyperpropulsion) peuvent sortir. La poursuite des bombardiers se complique alors. Mando appelle Bo-Katan “Bo”, une innovation dans Star Wars, si je ne me trompe pas. Une quinzaine d’Interceptors fonce sur les deux vaisseaux qui sont obligés de fuir dans l’hyperespace.
On enchaîne ensuite sur un plan de Coruscant de nuit. L’ex capitale impériale est plus proche de sa représentation dans la Prélogie que dans Andor.
On découvre l’opéra où Palpatine a parlé de Plagueis à Anakin. Mais cette fois-ci, point de spectacle. Il s’agit d’une conférence du Dr Pershing qui explique le programme d’amnistie dont il a bénéficié. On l’entend en voix off alors qu’entre une femme en uniforme qui porte sur la poitrine une insigne en forme d’Aure, la première lettre. de l’aurebesh et potentiellement un signe de reconnaissance pour les bénéficiaires du programme républicain.
Pershing porte un badge similaire.
Pershing prononce un discours sur la pureté de ses intentions avant que ses travaux soient corrompus par Gideon. Il évoque la mort de sa mère faute d’un clonage thérapeutique. La présentation tourne à la conférence Ted-X avec une démonstration de la technologie génétique. Pershing évoque les avancées dues au travail des Kaminoens (voilà qui afit le lien avec The Bad Batch).
Il explique avoir combiné des ADN différents là où les Kaminoens recréaient des individus à partir des informations génétiques d’un donneur.
Le gotha republicain se presse autour du scientifique après sa conférence. Les plaisanteries sur la bordure extérieure et la conscription vont bon train. Le droïde pilote du taxi le félicite pour son intégration du programme d’Amnistie (il est hébergé dans ses locaux, Amnesty Housing). Pershing n’a pas une attitude particulièrement polie envers le droïde, on ne sait si c’est parce que sa conversation pour touristes l’agace ou si c’est par habitude. Il débarque au complexe Amnesty Housing reconnaissable à son Aure à l’entrée.
Il est accueilli par des officiers du programme qui prennent un verre. Ils désignent par un numéro de série : Amnesty Officer M34, Amnesty Scientist L52. Ce gommage de l’identité des agents impériaux est assez intrigant. Avant d’arriver là Peshing est passé par le Re-Integration Institute. L’une des officiers présents est G68, c’est celle qu’on a vu arriver à l’opéra pendant la conférence. Pershing la reconnaît : elle a servi sur le croiseur de Gideon. Je pense qu’il s’agit d’Elia Kane. Cela nous permet d’apprendre que Gideon n’est plus en captivité : évadé, reconditionné ou décédé sous la torture, les avis divergent sur son sort. Ils se remémorent leurs souvenirs innocents comme le goût des rations et Pershing regagne ses quartiers en suivant sur son datapad une présentation de la cité-monde. On a ainsi la confirmation que le noyau galactique n’est pas l’exact centre astronomique de la galaxie.
Sa chambre semble plus proche de d’Andor cette fois-ci, probablement du fait de l’utilisation des tons neutres et de l’architecture qu’on devine sur son pas de porte.
On devine qu’Elia a déposé à son intention une boîte de biscuits jaunes de voyage dans une boîte qui rappelle les caissons typiques de l’Empire vus sur l’Etoile noire.
Les lettres en Aurebesh ne semblent pas significatives.
On passe dans un open space à la Andor (quel plaisir) où travaille Pershing. On s’adresse à lui par son numero de série, L52. Son interlocuteur (qui porte un insigne de grade subalterne, lieutenant ou équivalent, et un patch de la Nouvelle République) lui souhaite un joyeux Benduday (jour de Bendu).
C’est assez intrigant car dans Rebels Bendu semblait une entité mystérieuse propre à Atollon et censée incarner une position centrale dans la Force. On lui remet des disques de données similaires à ceux utilisés dans Rogue One pour stocker les informations sur l’Etoile noire.
On comprend de leur conversation que la mission confiée à Pershing est très éloignée de ses compétences.
On enchaîne avec un autre plan nocturne d’un marché de Coruscant cette fois-ci tiré d’une illustration de Ralph McQuarrie. Au centre, on croit deviner le sommet recouvert du Mont Manarai, ce qui confirmerait qu’il s’agit bien de Monument plaza.
Il y rencontre Kane avec laquelle il mange une sorte d’eskimo.
Kane explique qu’elle est allée à l’académie sur cette planète (comme Thrawn quelques années plus tôt). Elle est surprise que Pershing ne continue pas ses travaux, mais Pershing estime que les implications éthiques du clonage ne facilitent pas les choses. Le rôle d’agent provocateur de Kane transparaît probablement un peu plus à cet instant.
Finalement, la montagne a été rebaptisée pic d’Umate. Kane l’incite à toucher la roche et lui fait commettre une infraction. Derrière la farce, on pourrait encore une fois voir une provocation pour tester la foi nouvelle de Pershing. Une technique classique d’agent de renseignement
Face à l’autorité du droïde de surveillance, Pershing fait preuve d’une politesse qui lui a manqué dans son échange avec le chauffeur de taxi. De jour, il se retrouve dans un gratteciel de la nouvelle République pour passer un entretien avec un droïde qui lui confirme que son domaine de recherche est spécifiquement interdit par les Accords de Coruscant.
Le poisson a mordu à l’hameçon, quand il retrouve Kane, il fait part de son intention de reprendre ses travaux pour le bien commun (malgré l’interdiction). Quand Kane lui suggère de se procurer le matériel dans des quartiers qui leur sont interdits, il hésite de peur de retourner à l’institut de réintégration. Derrière cette manipulation, on retrouve encore une fois la patte de la série Andor.
De retour au bureau, L52 commence à questionner le choix de la République de détruire des technologies impériales qui pourraient encore servir. Le changement semble un peu rapide, mais cela pourrait provenir d’un problème de perception. En effet de leur dernière conversation avec Kane, on déduit que la succession des scènes n’exclut pas certains délais entre elles, malgré l’alternance apparente jour/nuit/jour.
L’officier républicain l’invite à travailler plus vite et à ne pas se préoccuper de ce genre de distractions. Le lore s’enrichit avec l’information du décommissionnement de la flotte de l’Alliance. Un premier pas qui explique pourquoi Leia Organa a dû créer plus tard la Résistance. Pershing semble se ranger à l’avis de l’officier, mais il prend dans son tiroir l’un des fameux biscuits impériaux, sa madeleine de Proust.
On enchaîne avec un nouvel entretien (dont on mesure la répétititivité) avec le droïde républicain. Pershing cherche à rationaliser sa décision et même d’obtenir une forme d’aval de la part du droïde. Sa décision est prise, il a besoin d’un laboratoire mobile pour reprendre ses recherches. Pour la première fois on le voir porter des vêtements civils. Son attitude révérencieuse vis-à-vis de son uniforme posé sur son lit laisse penser qu’il est sincère dans sa démarche, même s’il a besoin de s’en convaincre devant le miroir.
L’aisance de Kane dans la situation ne l’interpelle pas vraiment, pas plus que le fait qu’elle sache où trouver du matériel de labo clandestin. Pershing est lui en revanche anxieux, ce qui attire l’attention des forces de sécurité.
La gare qu’ils traversent donne peu d’indices sur leur destination, l’inscription en aurebesh GATE B (porte B) est assez anodine.
Leur statut ne doit pas leur permettre d’utiliser ces transports aussi doivent-ils frauder. Le plan de Kane consiste à s’introduire à bord d’un vaisseau impérial en attente de démolition pour voler le matos nécessaire. C’est là qu’elle aurait trouvé les biscuits. Elle l’associe ainsi à une transgression passée, créant entre eux une relation de complicité pour un délit qui paraît véniel, mais qui permet à l’agent de renseignement de créer un lien encore plus fort entre eux. L’irruption de droïdes contrôleurs dans le train inquiète Pershing, mais Kane les fait passer de voiture en voiture où les suit le contrôleur. Arrivés en bout de train, ils ne peuvent que sauter en marche à l’approche de leur station de destination. L’expérience approfondit leur relation alors qu’on découvre derrière eux le cimetière des Star Destroyers dont les superstructures démantelées ne permettent pas de savoir si l’on a affaire à des ISD 1 ou 2..
A bord d’un destroyer en cours de démantèlement, Elia se présente pour la première fois à Pershing (comme officier de communication), on apprend ainsi le prénom de Pershing, Penn. Je ne pense pas qu’on ait vu en live autant de détails des couloirs d’un ISD.
Dans le labo à bord, Pershing s’ouvre un peu plus sur son enfance. Sa mère était médecin. Alors qu’ils s’apprêtent à quitter le vaisseau, ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas seuls et prennent la fuite.
Ils sont vite rattrapés par un vaisseau de type LAAT avec police marqué sur le cockpit et encerclés par des policiers qui portent le même uniforme qu’à la gare.
L’un des policiers appelle Pershing par son n° de série. Kane l’a donc piégé. Il se retrouve (en uniforme) entravé sur une table. Un technicien (du grade de lieutenant et avec unpatch du service de santé) l’informe que G68 a fait un rapport sur la situation.
On va le soumettre à un flagelleur mental (6-O-2 Mitigator), mais les agents de la République se sentent très différents des impériaux. Ils veulent “soigner”, d’ailleurs ils utilisent des tensions moins fortes pour effacer les souvenirs indésirables.
Alors que le commissaire twi’lek laisse Kane assister au traitement de son “ami”, elle en profite pour augmenter la dose. Le Mitigator passe au rouge et la douleur ressentie par Pershing est évidente. Kane sort alors de sa poche un des fameux biscuits jaunes qu’elle croque sans louper une miette de la torture qu’elle inflige.
La parenthèse sur Coruscant se referme pour nous montrer les trois Mandaloriens arrivant sur le refuges des Héritiers de la Death Watch qu’on a vu au début de la saison.
Paz Viszla est moyennement accueillant. Din l’informe de sa rédemption et la viabilité relative de Mandalore. Paz en doute et se demande qui est cette curieuse témoin qu’il désigne par le nom de son unité Nite Owl (son casque porte le symbole de cet oiseau). Pas de bol, pour lui Bo-Katan est aussi une apostate. Din sort le tube à essai contenant un échantillon des eaux vivantes ce qui fait reculer Viszla qui le conduit à l’Armurière. Sur le chemin, la caméra nous montre Bo-Katan jaugeant les défenses des Héritiers.
Par une sorte de vérification rituelle, l’Armurière confirme l’histoire de Din. Pour elle Din et Bo-Katan se sont rachetés même si elle ne suit pas la Voie de Mandalore. Tous deux sont invités à rester le temps qu’ils voudront au sein de leur refuge. Au mur l’emblème du Mythosaure attire le regard de Bo-Katan…
L’épisode aura duré presqu’une heure, un sacré morceau à digérer pour les fans de Star Wars.
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Fansolo
•9 months ago
Superbe résumé comme toujours Blaster et en effet épisode riche qui ne va pas manquer de faire réagir !
Au chapitre de quelques références cinématographiques (ou réminiscences) que j’ai pu relever ça et là :
– le retour du Jedi of course avec les plans sur les arrivées d’Interceptor. En toute fin l’alerte de Pershing au Calamari sur le « piège » et la réaction interloquée de ce dernier fait évidemment sourire les fans !
– la prélogie, comme tu l’as souligné, puisqu’on revient s’attarder sur les décors « survolés » littéralement notamment dans l’attaque des clones !
– plus caché : total Recall avec le robot taxi qui tourne la tête vers son client et ne regarde plus son trajet comme jadis avec Schwarzie ! Notons aussi le train qui rappelle celui que « Doug » empruntait sur Mars…
– Blade Runner et ses scènes d’entretien paranoïaques en face à face, ici entre Pershing et le droid
– Brazil globalement pour la paranoïa générale et référence à la « torture administrative » mais aussi visuellement dans un des panneaux du générique de fin (visuel atténué dans la version filmée) : Pershing se retrouve dans un environnement très proche de celui de la centrale où finit Sam Lowry dans le film de Terry Gilliam..
Bon et bien sûr, on pense à Métropolis, Thx1138, A.I., minority report et quelques autres pour l’atmosphère générale…
Blaster
•9 months ago
Oh merci Fansolo. Pris par le temps je n’ai pas mentionné Blade Runner et Total Recall mais ce sont évidemment des sources fortes des auteurs.