Aujourd’hui du Saint Seiya, à la base je pensais laisser notre amis Gus en parler mais devant mes menaces de ne pas lui donner son diplôme, il m’a gentiment laisser écrire cet article.
Donc Saint Seiya Time Odyssey, tome 1 paru le 30 Septembre 2022 sur 5 de prévus. Edité chez Kana dans la collection Classics en 2 versions, traditionnelle et collector, c’est sur cette seconde édition qu’est basé l’article.
Jerome Alquie au dessin et Arnaud Dollen au scénario, avant même de parler du livre il faut parler du dessinateur. Cela fait bien plus de 20 ans que je connais le travail du monsieur, Gus a même déjà fait un article sur ses albums Albator que vous pouvez retrouver sur le site.
En 2001, est présenté à la convention cartoonist un trailer de ce qu’aurait pu être le chapitre Hadès si la TOEI avait décidé de continuer la production de l’animé. Jérôme Alquié fait partie de l’équipe de réalisation, 9 mois de travail pour un résultat plutôt bluffant pour du travail amateur. Trailer présenté à Mr Shingo Araki, chara designer de la série animée et aussi en charge de l’animation. Un an plus tard on apprend la mise en production du chapitre Hadès par la TOEI. Chaque un en pense ce qu’il veut mais moi je dis que ça du joué un peu cette histoire.
Il est donc logique de retrouver ce dessinateur dans ce qu’il s’avère être un chapitre officiel de Saint Seiya, le tout étant validé par la TOEI et Masami Kurumada, l’auteur original.
Parlons donc un peu du livre, l’histoire commence par nous présenter rapidement nos différents chevaliers de bronze et comment ils ont obtenu leur armure, on passe rapidement sur les combats du colisée, la bataille contre Ikki et le fait que non il n’est pas mort. L’histoire commence donc après cette intro, on est sur la période juste avant le sanctuaire, Saori portant dans ses mains le casque Gundam du Sagittaire. On voit Seiya et Saori discuter puis se faire attaquer par des chevaliers inconnus, comme d’habitude Seiya prend un peu cher, ses potes viennent l’aider le temps qu’il revête son armure et il défonce les méchants. On apprend rapidement que ces derniers en voulaient surtout à Ikki et qu’il y a comme toujours un dieu derrière tout ça, Chronos.
Je m’arrêterais la pour le scénar et vous laisserai lire la suite si vous voulez, derrière cette intro classique mais fort bien réussie, la suite tient vraiment ses promesses, les auteurs arrivent à combler des vides sur certains personnages et si Guilty le maitre de Ikki vous a toujours intrigué, vous allez être comblé. Sur ce premier tome c’est bien Ikki le personnage principal, les auteurs ont réussi à imaginer une histoire alternative qui justifie complètement ce que nous sommes en train de lire. On a notre lot de nouveaux chevaliers ennemis, un nouveau dieu très bien écrit, avec des motivations claires, on sent clairement la menace qui plane sur Ikki et nos chevaliers préférés. Je pense que si le futur décrit dans ce livre s’était vraiment déroulé, la fin du chapitre Hadès n’aurait pas été la même.
Graphiquement, à la première page j’ai les yeux qui se sont écarquillés et j’ai dit « putain ce que c’est beau ». L’album est magnifique, on sent vraiment que Mr Alquié a passé des heures à recopier les dessins de l’animé sur des calques de sa télé tellement le style de Shingo Araki ressort dans les moindres détails. Le choix de s’inspirer du style de l’anime tout en gardant le design original des mangas pour les armures est pour moi excellent, j’aime les v1 de l’animé bien plus que les v1 du manga, mais elles auraient fait tache dans un livre qui se veut un chapitre officiel de Saint Seiya. La mise en couleur est magnifique avec des couleurs vives pour la première partie et des teintes à dominante verte pour la seconde. On retrouve bien évidemment à la fin les schémas des armures, comme dans le manga originel et c’est vraiment appréciable.
La version collector possède en plus un fourreau et une couverture originale, tout un tas de bonus sur la création des personnages, des dessins préparatoires ou la validation par la TOEI et Mr Kurumada. Mais il y a surtout un side story illustré qui vaut vraiment le détour, cette édition est chère mais apporte énormément.
Vous l’aurez compris j’ai été conquis par cet album et j’attends avec impatience la suite, et je ne peux que vous conseiller de lire si comme moi vous souhaitez vous éveiller au septième sens.
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Excellent article.
Heureusement que mon diplôme ne tient pas que grâce à toi, sinon je l’aurais jamais. 🤣.
Tu as bien fait de faire cet article, car je n’ai même pas encore pris le temps de le lire.
Mais ça me donne encore plus envie de bien prendre le temps de le lire.
Je trouvais cette intro plutôt sympa 😁
Je l’ai lu également. Je partais avec un apriori pas vraiment positif, les différentes « pubs » que j’en avais vu me laissaient penser qu’on restait toujours sur du fan art, bien fichu mais ça reste du fan art. Les fans de Saint Seiya connaissent Jérôme Alquié depuis 20-25 ans. Malgré tout par exemple, je n’avais pas passé le pas d’acheter Albator, dont le feuilletage raide ne m’avait pas emballé.
C’est donc la curiosité ( c’est Saint Seiya quand même ).
C’est aussi grâce à Goldorak car pour le coup, l’album français du robot géant m’a mis une claque tant c’était maîtrisé.
La couverture est plus jolie en réalité que sur les pubs.
Je ne suis pas fan du découpage du début. J’avais eu le même soucis sur Albator qui m’avait rebuté.
Une fois passé l’intro, ce n’est pas seulement l’histoire mais l’ensemble de l’œuvre qui décolle. Je trouve le style graphique très beau et l’histoire est très plaisante.
Pour le style, je trouve que Jérôme Alquié arrive à faire du Saint Seiya en se détachant légèrement du fan art et avoir sa propre patte. Je trouve d’ailleurs qu’il y a des passages superbes, surtout quand l’histoire est un peu plus calme, posée.
Au final, j’ai beaucoup aimé. Ce n’est pas la claque Goldorak ( qui pour moi est proche de la perfection) mais c’est très bon. J’attends la suite avec impatience.
D’ailleurs, ça m’a donné envie de donner sa chance à Albator que j’ai acheté en coffret et que je suis en train de parcourir.
Goldorak, il y a Denis Bajram aux manettes, c’est une gage de qualité évidente pour moi.
J’ai feuilleté rapidement les premières pages de cet album et j’avoue que si j’ai été tenté, j’ai eu du mal à savoir si l’histoire s’insérait sans douleur entre l’arc des chevaliers noirs et celui du sanctuaire, ou bien si ça partait sur une version alternative de l’histoire globale. Ton article me vend plutôt bien le produit, je m’y pencherai plus sérieusement à l’occasion 🙂
Ah, et “le casque Gundam du Sagittaire”, excellent! 😀
Pour le moment ca s’insère vraiment bien, utiliser chronos et une bonne idée, en jouant avec le temps on s’affranchit des contraintes scénaristiques deja en place