Elle est pas belle la vie?
Bienvenue sur ma quatrième revue écrite en exclusivité ici pour FulguroPop. Je remercie une fois de plus, toute l’équipe de m’avoir accueilli en leur sein.
Cette revue sera consacrée à un troisième jouet formidable issu de la licence Macross Plus. Elle fait suite à l’excellente revue de Ryuzo sur le YF 19 de Bandai visible ici et à la non moins excellente revue de Fury sur le VF 11B visible là. Ainsi, vous avez le trio des méchas visibles dans Macross Plus disponibles rien que pour vous et dans la langue de Molière sur votre site internet préféré.
Vous l’aurez deviné (et de toute façon, vous avez cliqué sur une image avec sa photo dessus), on va parler ici du Yamato YF 21 à l’échelle 1/60. C’est une première édition de 2008. Donc, c’est du vintage, ce joujou ayant plus de 14 ans. Il n’est pas aussi vieux que l’auteur de ces lignes mais il a des éléments qui commencent à pendouiller lui aussi…
Prends un Doliprane!
Commençons par un peu d’histoire par tonton Fredo. C’est le moment de prendre son temps parce que je ne sais pas si tu as remarqué mais j’aime bien remettre mes joujoux dans leur contexte. On reprend l’historique de Yamato.
Yamato était une marque de figurines japonaise qui a connu ses heures de gloire au début des années 2000 principalement grâce à la licence Macross. A cette époque, ils ont commencé par produire des VF 1 à l’échelle 1/60. Ces derniers étaient de bonne qualité globale mais souffraient de deux gros défauts :
1 – Il fallait détacher physiquement les jambes pour les transformer.
2 – Il fallait remplacer la vitre du cockpit par une pièce en plastique avec le Jolly Rogers dessus en mode robot (le fameux logo en forme de tête de mort).
De plus, les proportions n’étaient pas formidables, et en mode robot, on avait l’impression que quelqu’un leur avait enfoncé la tête entre les épaules. Si vous souhaitez en savoir plus à leur sujet, Fury vous a fait une review du VF1S première édition lisible ici même. Ces jouets, n’étaient donc pas parfaits. Mais c’était la seule alternative aux jouets Takatoku Bandai dont le design datait de 1984. Au bout de quelques années, Yamato a édité les VF 1 au 1/48ème, en créant une sorte de version ultime. Le jouet était parfait pour son époque, la transformation ne nécessitait aucun démontage. Les détails étaient nombreux, et rien ne manquait. C’est en s’inspirant du travail fait sur le 1/48 qu’ils ont créé le 1/60 V2. (Ce n’est que très récemment que Bandai a frappé un grand coup en sortant ses versions au 1/48ème également qui surpassent les versions de Yamato. Ceci dit, il aura fallu plus de 15 ans pour faire mieux.)
Fort de ce succès, et surfant sur la licence, Yamato a très vite sorti les robots issus de l’OAV Macross Plus. Dans un premier temps, à l’échelle 1/72. Ces jouets étaient très bons pour cette période, et surtout, ils étaient les seuls existant. Veuillez d’ailleurs admirer ci-dessous, une photo d’archives de mon coin geek avec sur les étagères une bonne partie de ce que Yamato avait produit en 2005. Vous pouvez distinguer sur l’étagère du haut à droite, le YF19, le YF 21 avec fastpack, le VF11B et juste devant eux un VF 19 (bleu clair) et le VF11B avec fastpack. Plus bas, sur l’écran il y a le tout premier YF21. Désolé pour la qualité, la photo a plus de 15 ans et à l’époque, 3 mégapixels c’était du luxe.
Par la suite, Yamato a réédité les jouets de la licence Macross Plus à l’échelle 1/60. En les améliorant grandement, notamment en terme de proportions et en revoyant totalement leur transformation. C’est ainsi que cette première édition du YF 21 au 1/60 est sortie en 2008.
Ah, enfin, on va se consacrer à notre découverte du jour.
L’engin est fourni dans une grande boîte, de la même taille que les VF1 au 1/48. Cette boîte est sobre et on y trouve des photos de la figurine. On peut l’ouvrir par le dessus et admirer via la transparence ce qui est stocké à l’intérieur.
Et y’a quoi dans la boîte?
La boîte est grande, ceci dit, là elle est bien remplie. Ainsi, on y trouve:
1 – 2 – 3 : une base de support transparente et un pied ajustable
4 : les parties du fastpack qui se placent sous l’avion
5 : les parties du fastpack qui s’accrochent aux ailerons arrières sur les bras
6 : deux armes qui se mettent dans les mains du robot et peuvent se fixer sous le fastpack
7 : notre YF 21
8 : deux adaptateurs pour mettre le jouet sur le support soit en avion, en battroid ou en gerwalk
9 : deux supports pour mettre le booster sur l’avion, malheureusement non fourni dans la boite. (Il fallait acheter un pack supplémentaire contenant le booster.)
Il y a également le pilote qui est ici déjà dans l’avion. Désolé, j’ai eu la flemme de le ressortir mais vous le verrez plus loin.
Yamato a par la suite édité les VF 22 S Sturmvogel aux couleurs de l’animé Macross 7 soit un noir aux couleurs de Gamrin, un rouge aux couleurs de Miria et un bleu aux couleurs de Max. Le YF 21 a été réédité à cette occasion également. Mais ces éditions n’avaient ni fastpack ni stand. Puis en 2013, Yamato est devenu Arcadia. Fin de l’histoire, fermez le ban!
Ce jouet regorge de détails mais il est également très frustrant. En effet, il est presque impossible d’avoir une transformation parfaite en avion avec un fond parfaitement plat à cause des jambes qui rentrent au chausse pieds dans leur emplacement. Vous le verrez d’ailleurs sur les photos en mode avion.
Le train d’atterrissage, quant à lui, est une très belle réalisation.
Il est invisible en mode avion et ne dérange en rien la transformation. Il est très bien détaillé et l’intérieur des portes est peint en blanc. Une fois déployé, l’avion ne traine pas au sol et il est bien proportionné. En revanche, il n’y a rien qui bloque le train arrière et si jamais vous poussez un tout petit peu l’avion vers l’arrière, le train se replie sous le poids. Dommage Eliane.
Le mode avion est vraiment très beau. La couleur bleue est très fidèle aux couleurs de l’animé. Contrairement à la version 1/72 qui tirait plus vers le violet.
On peut à loisir ajouter ou enlever les parties qui couvrent les entrées d’air.
Il est très facile aussi de le disposer sur son support fourni.
Les armes sont rétractables et comportent un petit trou dans la crosse leur permettant de bien tenir dans la main du robot. (Comme le schmilblick, il tient dans la main.)
Le fastpack n’est constitué que de 4 parties. Deux se placent sous le fuselage et deux se placent sur les ailerons arrière. On peut y installer les armes une fois rétractées.
Comme vous pouvez le constater, en avion, on devine les pieds du robot à l’arrière. (Et je vous dis pas l’odeur). Vous pouvez également voir que le dessous du fuselage a du mal à tenir dans son emplacement et se déboite facilement. C’est même une sacrée galère.
Ici, plusieurs photos du mode Gerwalk. Avec et sans fastpack.
Lorsqu’on est en mode avion ou Gerwalk, le pilote est assis normalement (Je vous avais dit qu’on le verrait plus tard). Son siège bascule lors de la transformation en Battroid. Ohhhh! C’est le seul mec qu’on ait jamais vu piloter en se croisant les bras. On dirait moi au boulot!
Le mode Battroid est assez difficile à faire tenir debout. Avec le temps, le jouet est devenu un peu trop loose au niveau des articulations et le maintien tient du miracle. De plus, les parties qui forment le fuselage sous l’avion qui tenaient auparavant à l’horizontale ne tiennent plus et longent la jambe désormais. Chanson : Le YF 21 a des parties qui pendent… et quand il s’assoit dessus… pardon, je m’égare.
Enfin, souci du détail, le siège du pilote qui pivote en mode Battroid pour rester fidèle à l’OAV.
Pour conclure avec ce jouet, tous les fans n’attendent qu’un seule chose : soit que Arcadia ( la boîte qui a racheté Yamato après leur chute) le réédite en l’améliorant comme ils l’ont fait avec le YF 19. Soit que Bandai sorte sa version qui a été révélée il y a de cela presque trois ans (photos ci-dessous). Comme dirait THX, the audience is waiting. Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez en trouver un d’occasion, le prix à y mettre n’en vaudra pas forcément la chandelle. On dépasse allègrement les 300 euros pour en trouver un en bon état, sans compter les frais de port et de douane si vous achetez au Japon.
Merci à tous de m’avoir lu. A bientôt sur FulguroPop.
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Encore une bien belle pièce. Bien qu’il aille parfaitement avec le YF-19 je suis moins fan du design, même s’il a le bon côté de casser le rendu habituel des Fighter Macross.
Pourtant j’avais acquis le VF-22S pour tout même avoir ce mold et de part le fait qu’il s’accordait bien ainsi avec mes 25th.
En tout cas les évolutions techniques sont les bienvenues.
Super la review, et avec les points positifs/négatifs de cette version au 1/60, je peux enfin voir que certains problèmes de mon YF21 au 1/72 peuvent avec le temps se retrouver dans ce modèle au 1/60. Ca reste une magnifique figurine mais pur laque (1/72) je n’ai éprouvé aucun plaisir durant la transformation. Le modèle est prévue comme ça, mais j’ai toujours du mal avec ces grands caches plats au niveau des jambes (ceux qui ne tiennent plus très bien) . Originale par rapport à toutes les valks habituelles car jambes non apparentes, mais du coup jambes plus frêles de même que les bras. Et la minceur des VF a continué avec les autres séries. Vivement des sorties de joujoux qui seront encore sold out.