Ça, c’est le circuit Paul Ricard au Castellet, qui sera le théâtre de la douzième épreuve du championnat du monde de Formule 1. Une course à domicile pour l’écurie Alpine F1 Team, mais également pour son pilote Esteban Ocon. Mais là tout de suite, je vais vous parler de son équipier le double champion du monde, Fernando Alonso.
Tu s’ra la bienvenue chez toiiii.
En 2020 l’écurie Française fera appel au pilote Espagnol, pour remplacer un Daniel Ricciardo en partance chez Mcdonald’s. Pardon chez McLaren, parce que ça se passe comme ça en F1. Très rapidement l’information va diviser le public en deux catégories, ceux qui ont le pistolet chargé et… Je m’égare, une nouvelle fois pardon. Son retour sera mal vu aux yeux de certains, car d’une part il serait dépassé en raison de son âge et de sa pseudo retraite (il avait arrêté de piloter en 2018), et d’autres parts à cause de son tempérament de diva. Mais il y a les optimistes, ceux qui se réjouissent de son retour, celui à la compétition mais aussi dans l’écurie qui l’avait vu devenir champion du monde (Alpine F1 Team était auparavant le Renault F1 Team, jadis dans les temps anciens, celui où résonnait ce fabuleux V10 qui me manque tant).
La Marseillaise.
Et c’est ainsi que le pilote ibère va en surprendre plus d’un. Efficace metteur au point, redoutable en vitesse pure et en combativité, il glanera de nombreux points durant la campagne de 2021, avec en point d’orgue un magnifique podium au grand prix du Qatar sur le tracé international de Losail (non, je ne ferais pas de vanne). Grincement de dents activé.
C’était en fin de saison, mais au milieu se produisit un phénomène pour le moins étrange, pour un pilote dont l’égoïsme fut pointé du doigt. Il avait empêché, dans les règles l’art je précise, Lewis Hamilton d’effectuer une remontée spectaculaire. Ce qui avait permis à Esteban Ocon de signer non seulement sa première victoire en F1, mais également celle d’Alpine. C’est que l’espagnol a l’habitude de tenir en respect un septuple champion du monde, je fais bien évidemment référence à sa victoire sur Schumacher en 2005 à Imola. Ainsi retentissait la Marseillaise .
Et c’est pour mon plus grand bonheur, ainsi que celui de nombreux passionnés dont je fais modestement partie, que le fabricant breton Solido a sorti les deux monoplaces. Et mon choix s’est naturellement porté sur celle d’Alonso.
Mon Alonso, ce héros.
Voici leur œuvre, une Alpine A521 à l’échelle 1/18ème, soit celui d’une figurine de chez Hiya Toys (donc je pourrais mettre potentiellement un RoboCop ou un xénomorphe dans une 2cv, mais dieu merci pour le bien-être de cette dernière je ne la possède pas).
La miniature est une copie conforme de la monoplace, aucun doute là-dessus.
À la loupe, ça vaut quoi?
Pas grand chose… d’inquiétant, en réalité c’est même le contraire. Tout d’abord elle est fonctionnelle puisque les roues tournent.
Et ensuite elle fourmille de détails. Je vais rester sur les roues avec des pneus à flancs blancs, non pas pour rappeler de très anciennes voitures, mais pour désigner le type de gomme utilisée, des dures en l’occurrence. Et vous prêterez attention à la couleur de l’écrou qui permet de les maintenir fixées, cela permet d’éviter aux mécaniciens de se tromper. Le nom du fabricant des jantes, à savoir OZ est inscrit sur celles-ci.
La livrée est merveilleusement bien représentée, je n’ai aucun défaut de peinture à signaler.
Les différents sponsors de l’équipe y sont tous fidèlement reproduits, ainsi que le carbone.
Sans oublier le casque du pilote et son volant. Quelques sponsors sont présents à l’intérieur du halo.
Et avant d’arriver à la conclusion, une petite vue type F1 2021 sur la console de votre choix. J’ai fait au mieux, ne soyez pas trop dur.
Je n’oublie pas pour autant le numéro de course de Fernando Alonso. Depuis la saison 2014, chaque pilote choisit son numéro de course alors qu’auparavant, sa position au classement final de la saison précédente le déterminait.
Drapeau à damier.
Solido frappe un grand coup avec cette Alpine A521, qui a apporté beaucoup de soins aux détails. Tant mieux car c’est ce que je recherche, et j’en suis ravi. Surtout pour le fan de Fernando Alonso et d’Alpine que je suis. Et si vous vous attendez à lâcher un bras pour l’acquérir, il ne m’en a coûté qu’une cinquantaine d’euros, et je vous prie de croire que la qualité n’est pas au rabais (comparé au double voire le triple pour les concurrents).
Je dédicace cette revue à mon poto Allan, fan de F1.
- Exposition : Éric Bouvet au Paris Guitar Festival - 25 February 2024
- Review Dragon Ball Z: S.H. Figuarts Metal Cooler - 24 February 2024
- Hobby Genki: en route vers un nouveau Week-end Deals - 8 February 2024
Belle pièce, sans parler du prix plus que respectable.
Un bel article 👍
Merci beaucoup Chris 🙏🙏🙏.
Prix attractifs pour une qualité de finition remarquable, il faut rendre à César ce qui est à César sans en raconter des salades.
Chouette review !
Sympa de voir un peu de F1.
Et oui, d’accord avec toi, c’est un excellent rapport qualité / Prix, au regard des F1 dans d’autres marques au 1/18.
Merci beaucoup pour ton compliment 🙏🙏🙏.
Je partage ton avis sur le fait que c’est plaisant de voir des F1. Il y en aura d’autres et pas seulement de cette catégorie.
Pour le reste disons-le clairement, Minichamps sont très chers. J’aurais aimé, mais financièrement je ne peux pas suivre.
Excellent article. Ça donne presque envie de relancer la collection au 1/18.
Merci Fred, bah ma foi pourquoi pas. Tu en faisais auparavant il me semble, non ?
Oui, j’avais toute une tripotée de Burago et de Maisto. Je les ai toutes données à mon fiston. Je ne sais pas ce qu’il en a fait.
Il ne me reste que 3 exemplaires : 2 Batmobile (Tumblr et 1988) et la DeLorean.
De très beaux modèles 👏👏👏.
Merci poto pour la dédicace, ça me touche.
Mais de rien, ça me fait très plaisir.