La deuxième partie de la saison 4 de Stranger Things est dispo sur Netflix depuis le 1er juillet dernier. Après une première partie qui m’avait enchanté (lire la critique), j’avais hâte de découvrir comment El et la bande de Hawkins allait gérer la conclusion de cette saison.

Alors que j’étais relativement sceptique, le matraquage de Kate Bush ne m’a pas trop gêné au final.

Elle doit faire un sacré come back, la Kate en 2022.

Vecna et la création de l’Upside Down

Les CGI ne sont pas toujours convaincants. Certaines scènes de l’Upside-Down dans la maison d’Henry Creel sentent plus le fond vert que la maison hantée. J’aimerais y voir un hommage aux effets spéciaux de l’époque, mais la technologie chroma key n’était pas au centre des productions cinématographiques du genre à l’époque.

Malgré la dispersion des tableaux et des sous-ensembles de héros, la bande m’a semblé gagner en homogénéité. Plusieurs personnages ont gagné en épaisseur et on redécouvre une Nancy badass en pleine adéquation avec le nouveau trio qu’elle forme avec Steve et Robin.

 

C’est amusant que Dustin privé de son duo avec Steve en reforme un tout aussi efficace avec Eddie. On ne peut pas en dire autant de toute la bande cependant. Les scènes du road trip des éléments californiens misent trop souvent sur Argyle pour susciter l’intérêt.

 

La puissance évocatrice de cette série est assez dingue. L’univers des années 80, tant visuel qu’auditif forme un care incroyable pour les aventures de ces Goonies chasseurs de fantômes. Le final de cette saison et le rôle d’Hawkins dans le plan général de Vecna m’a fait penser à la première saison de Buffy contre le vampires avec Hellmouth situé à Sunnydale.

Même si la série est encore loin des années 90 (la saison 4 se passe en 1986), on sent que les Duffer Brothers mobilisent toute les ressources de la pop culture et pas les seules années 80 pour appuyer leur narration. Et ça fonctionne bien.