A première vue : Bruce Spence, fou volant de la SF

Bruce Spence est ce qu’on peut appeler une gueule du cinéma des années 80. L’acteur néo-zélandais essaime depuis quelques dizaines de productions audiovisuelles prestigieuses ou particulièrement importantes dans la culture populaire.

C’est dans Mad Max 2 que je l’ai découvert à titre personnel. Il y joue le capitaine du gyroptère, un personnage clé de l’histoire de Max. Sa prestation lui vaut même de revenir pour un autre rôle dans Mad Max 3 : Au-delà du dome du tonnerre. Il prête cependant ses traits à un personnage très proche du précédent par sa fonction : Jedebiah le pilote. Aussi étonnant que cela puisse paraître, dans mon esprit adolescent ce retour de l’acteur me semblait assez cohérent. J’y ai un temps vu une évolution d’un personnage avant de comprendre que finalement ce n’était pas le cas.

Au-delà de cette première impression marquante, le visage de Bruce Spence s’est imposé dans mon esprit, créant une agréable redécouverte de l’acteur à chacune de ses apparitions sur le grand écran. De Matrix Revolutions à Star Wars Episode III : La Revanche des Sith, Spence n’est certes pas toujours reconnaissable, mais il jalonne mon expérience cinématographique.

Trainman chez la fratrie Wachowski, il endosse le costume de Tion Medon sur Utapau.

Un maquillage de très belle facture qui manque cruellement dans la série consacrée depuis la semaine dernière à Obi-Wan Kenobi.

 

A propos de maquillage, l’acteur est encore plus méconnaissable dans la version longue du Retour du roi où il incarne la Bouche de Sauron.

On l’entend même dans des films Pixar/Disney ! Il incarne ainsi l’un des trois requins (un peau bleue) du Monde de Nemo (mon Pixar préféré).

 

Un acteur fiable, quoi !

Blaster
A suivre

2 comments

Nicko says:

Très bon papier, bien joué Ju 🙂

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