Obi-Wan Kenobi sur DisneyPlus : analyse détaillée des parties 1 et 2

C’est assez curieusement que s’ouvre cette série. En effet, pour la première fois nous avons droit à un flashback/résumé qui nous ramène au coeur de la Prélogie. L’introduction est d’autant plus déroutante qu’elle évoque directement la question de la prophétie dont Anakin Skywalker aurait dû être l’élu. Cela fait plaisir de revoir Samuel Jackson à l’écran, même si ce n’est pas dans une nouvelle scène filmée pour l’occasion. La séquence s’étend en rappelant les moments clés de l’histoire commune d’Obi-Wan et de son apprenti depuis leur rencontre sur Naboo jusqu’aux funérailles de Padmé et la sentence de Yoda sur la sécurité des enfants Skywalker.

Après un premier écran de titre Star Wars, on retourne sur Coruscant au Temple Jedi pendant l’Ordre 66 où la 501st Legion élimine tous les Jedi jusqu’aux novices. Je dois avouer que la scène, scriptée un peu comme un jeu vidéo représente peu ou prou ce que j’aurais aimé voir dans La Revanche des Sith. Dommage qu’on ait pas vu Grogu, enfin peut-être pas…

 

Vient ensuite l’écran titre de la série et un point de repère chronologique important : la série se passe dix ans après la fin de la Guerre des clones. Sur Tatooine, les rues de Mos Eisley semblent animées quand un vaisseau de transport de classe Scythe arrive. L’effet sur la foule est intéressant car les Jawas remballent la marchandise comme des voleurs à la sauvette à l’approche d’une patrouille de police. Cela signifie-t-il que L’Inquisitorius est connu ou que ce type de vaisseaux est identifié comme celui d’autorités impériales. Faut dire qu’il atterrit en pleine rue, on comprend que tout le monde s’étonne et s’écarte.

Le débarquement du Grand Inquisiteur suivi du 5ème Frère et de la 3ème Soeur, Reva, intrigue et intimide. Notons que seuls le Gran Inquisiteur et le 5ème frère portent leur sabre à la poignée sphérique dans son dos comme dans le dessin-animé Star Wars Rebels. Le Grand Inquisiteur arbore sur sa poitrine un insigne intéressant de la forme générale du dit sabre barré de deux lignes rouges horizontales.

L’entrée dans la cantina (pour une fois sur Tatooine, pas celle de Chalmun), un saloon en fait, apporte une réponse à la réaction de la population dans les secondes qui précédaient : les Inquisiteurs sont des figures connues. C’est un peu étonnant vu que dans Rebels ils étaient mystérieux. Or Lothal est un monde mieux intégré à l’Empire que Tatooine… Il est probable que ce souci de continuité soit dû au besoin d’exposer ce nouvel ennemi au grand public qui n’a pas regardé Rebels. On apprend que les Inquisiteurs traquent un Jedi, un vagabond qu’ils imaginent à la recherche des siens. C’est en aidant le propriétaire du saloon qu’il se serait fait remarquer. J’ai toujours eu dans l’idée que les exploits d’Obi-Wan sur Tatooine ne pouvaient rester complètement inconnus des autorités impériales, mais ce n’est évidemment pas de Kenobi qu’il s’agit ici.

On découvre ainsi que l’image du trailer montrant Reva interceptant un homme ne représentait pas Owen comme on a pu le croire à l’époque. La scène nous en dit plus sur la personnalité de Reva qualifiée de reckless (téméraire, imprudent) par son supérieur. C’est le même adjectif qu’utilisait Yoda pour décrire Luke dans L’Empire contre attaque et que revendiquait Obi-Wan. Reva veut en finir rapidement avec ces proies misérables et préfèrerait chasser des cibles importantes comme Obi-Wan. Or cette obsession entre en conflit avec les missions de l’Inquisitorius et des limites qu’y place probablement la quête propre de Dark Vador.

Une fois leur conversation terminée, on se retrouve dans le désert de Tatooine avec un camp adossé au cadavre d’un animal géant (un Purgill ?) où des ouvriers récupèrent et débitent la chair. Tout le monde semble travailler au ralenti sous la chaleur des deux soleils de Tatooine. Si on met de côté la bizarrerie des méthodes de travail pour une conserverie, on apprend quelques détails sur le marché du travail dans la Bordure extérieure (le pointage, la rémunération, le fait que l’ouvrier fourni son couteau qui n’est pas une vibrolame…).

 

Les ouvriers reparent dans un speeder bus de fortune vers Mos Eisley où Kenobi partage la nourriture qu’il a rapporté du travail avec un Eopie (qui étonnamment n’est pas herbivore) qu’il enfourche pour se rendre dans une grotte. La scène de la préparation du repas rappelle celle de Rey sur Jakku. Un autre élément de la vie quotidienne assez peu détaillé dans la saga. Obi-Wan porte une tenue qui semble différente de celle la figurine dévoilée en début de mois. A moins que Hasbro ait planté la teinte bleutée.

Kenobi est en affaire avec un Jawa, Teeka, qui lui vend une maquette de T-16 Skyhopper, probablement celle avec laquelle joue Luke dans La Guerre des étoiles. La négociation est intéressante vu que le prix est évalué entre 50 et 75 crédits. Une somme relativement élevée vu qu’un vaisseau neuf pourrait coûter dans les 10 000 crédits si l’on en croit le premier échange entre Yan Solo et Luke Skywalker. Le Jawa lui apprend avoir trouvé l’épave d’un chasseur Jedi dans le désert et qu’un d’entre eux est poursuivi par les Inquisiteurs. La série s’offre le luxe d’un relativisme bienvenu en évoquant l’odeur corporelle des humains pour les Jawas. Le confort de la grotte est bien plus spartiate que celui de la hutte qu’il occupe dans La Guerre des étoiles. Et comme on pouvait s’y attendre la scène de rêve nous offre un flashback assez bizarrement composé car il contient des scènes dont Obi-Wan n’a pas été témoin.

Quand il se réveille, il en appelle à son maître défunt dont on sait depuis la saison 6 de The Clone Wars comment  ce dernier a su utiliser la Force vivante pour maintenir sa conscience accessible après la mort. La scène a quelque chose de biblique. On imagine le prophète voire le Christ, en proie au doute, invoquant en vain Adonaï/Yahvé/Elohim.

Obi part observer la ferme des Lars, comme dans la bande-annonce.

Après avoir déposé la maquette, au coeur de la nuit, Obi-Wan repart en nous laissant découvrir un élément insolite sur Tatooine : de la végétation. Cela expliquerait-il l’utilisation d’autant de bois dans les constructions de Mos Pelgo ou chez les Tuskens (dans les chapitres 1 et 2 de Boba Fett) ? Autre surprise, Nari, le Jedi fugitif du début de l’épisode, interpelle Obi-Wan Kenobi qui préfère s’en tenir à sa nouvelle identité, Ben. les prémices de leur rencontre me rappelle l’embuscade où R2 est capturé par les Jawas.

Changement de décor ensuite puisqu’on se rend sur Alderaan, une planète centrale dans l’histoire de la saga, détruite par l’Etoile noire, mais brièvement montrée à la fin de la Revanche des Sith. La présentation correspond fidèlement aux illustrations de Ralph McQuarrie. Je ne m’attendais pas à ce que soit évoqué dans la série la vie de la jeune Princesse Leia (qui a l’air d’avoir moins de 10 ans). C’est une excellente surprise. Outre la découverte d’un nouveau design de droïde mignon baptisé LOLA, on a droit à quelques easter eggs comme la référence aux Rangers aquilliens, un groupe figurant dans un des scripts initiaux de La Guerre des étoiles. Deak Starkiller et Bail Antilles en faisaient partie avant que soient abandonnés ces éléments au profit des Jedi. La scène se conclut par un plan où un homme observe de loin la jeune princesse.

Sur Tatooine, la répétition de la scène de la conserverie souligne la routine de la nouvelle vie du grand maître Jedi. La journée prend un tour différent avec l’irruption d’Owen qui rend la maquette à Obi-Wan. La tension monte entre les deux hommes à propos de Luke et de son avenir. Obi-Wan entendait donc former un jour le fils d’Anakin. L’arrivée du 5ème Frère et de Reva illustrent à nouveau les divergences au sein de l’Inquisitorius. Une femme mentionne que la Bordure extérieure échappe à la juridiction de l’Empire. C’est assez étonnant, mais cela rapproche la situation de Tatooine de celle des territoires américains qui n’avaient pas encore intégré les Etats-Unis au XIXème siècle (cf la série Deadwood). Un élément de western supplémentaire. On se rappelle que dans La Menace fantôme, la Bordure extérieure ne faisait pas partie de la République, mais j’avais en tête que Palpatine avait unifié la galaxie . Cela pourrait s’expliquer par l’accord passé entre l’Empire et les Hutts qui seraient en mesure d’administrer une partie de la Bordure comme bon leur semble pourvu que l’Empire obtienne une forme de compensation. Je vois dans cette scène une sorte de contradiction avec le fait que les Inquisiteurs soient connus de la population de Tatooine…

On en arrive donc à la confrontation entre Owen et Reva. J’admets être un peu surpris pour ne pas dire déçu par la compassion et la retenue dont semblent faire preuve les Inquisiteurs à l’exception de Reva. Je comprends qu’il faille en faire une grande méchante, “encore plus méchante que les méchants”, mais c’est assez incohérent. C’est probablement tactique pour obtenir des informations de la part de la population. Le 5ème Frère a ensuite une explication de texte avec la 3ème Soeur qui semble être arrivée récemment dans l’ordre des Inquisiteurs (elle dit “vous” en parlant des efforts passés).

Les scène sur Alderaan nous évite du remplissage répétitif sur Tatooine, c’est bien pensé. Cela me libère d’une crainte que j’avais avant de lancer la série. On retrouve un peu de politique et le statut de fille adoptive de la jeune princesse semble faire parler dans certains cercles, mais la scène permet de démontrer les talents de Leia, sa capacité à lire les émotions et probablement ses atouts dans sa future carrière diplomatique et politique. L’homme qui observait Leia (Vect Nokru) vient l’enlever avec des complices. La poursuite tient d’un curieux mélange entre une série cheap genre Bioman et Maman j’ai raté l’avion. Cet enlèvement doit être le fait générateur de la série qui permettra d’éloigner Obi-Wan (et les Inquisiteurs) de Tatooine. Bail appelle donc l’ancien Jedi à l’aide en lui rappelant que les deux jumeaux doivent être protégés, mais Kenobi refuse. Il reprend sa vie, mais la mort de Nari semble le faire réfléchir. Bail Organa qui a fait le déplacement jusque dans la grotte de Ben tente de nouveau sa chance en lui donnant les informations (la planète Daiyu) dont il dispose sur l’enlèvement. De manière assez convenue Obi-Wan se fait désirer à la manière d’un ancien héros retraité. Il part néanmoins déterrer son sabre laser pendant qu’on découvre que les kidnappeurs sont envoyés par Reva qui espère qu’Obi-Wan viendra au secours de la fille d’Organa. Elle a vu juste.

 

La partie 2 commence par l’arrivée sur Daiyu où un employé du spatioport explique à Obi-Wan qu’il n’est pas possible de traquer la signature du vaisseau des ravisseurs car les signaux sont bloqués sur cette planète aux airs de Blade Runner. Et là nouvelle surprise, un vétéran clone SDF en armure de la 50Sst Legion ! Un enfant guide Obi-Wan vers Haja Estree, un imposteur Jedi incarné par Kumail Nanjiani (Kingo dans le film Les Eternels). Obi-Wan démasque l’arnaqueur et le braque avec un blaster. Muni de nouvelles informations, il déambule dans les bas-fonds, s’introduit dans un laboratoire de transformation de l’épice et arrive à la cellule ou l’enfant est retenue. Bien sûr il s’agissait d’un piège. Il s’en extrait et poursuit sa recherche de Leia. Une fois trouvée, ils s’échappent alors que Reva arrive. Elle découvre les mercenaires intoxiqués par la drogue (une première dans la saga !). Le duo que forment nos deux fugitifs est assez convenu.

Reva est rattrapée par le Grand Inquisiteur, le 5ème Frère et la 4ème Soeur. On lui fait comprendre qu’elle n’est pas comme les autres Inquisiteurs. Piquée au vif, elle défit le Grand Inquisiteur et lance tous les chasseurs de primes de la ville contre Kenobi. Elle utilise une image de la Revanche des Sith pour illustrer l’avis de recherche (en aurebesh). Parmi les traqueurs se distingue un droïde de protocole qui pourrait bien être 4-LOM. De leur côté, les impériaux verrouillent la ville et Obi-Wan est obligé de courir après Leia qui doute de ses véritables intentions.

 

Les chasseurs de primes fondent sur le duo et les tirs attirent l’attention de Reva.

Pour sauver Leia d’une chute mortelle, Kenobi se résout à utiliser la Force, réglant ainsi le problème de confiance entre eux deux. Leur salut prend une forme inattendue avec l’irruption d’Haja qui élimine le droïde chasseur de primes et leur offre une voie de sortie via un astroport de marchandises automatisé (où stationne notamment un vaisseau de transport Gallofree GR-75).

Le Grand Inquisiteur exécute Vect en utilisant le mode ventilateur (déjà un peu ridicule dans Rebels) de son sabre alors que Reva est interceptée par Haja qui révèle à son corps défendant ce qu’il sait sur Kenobi. Le Jedi en fuite évoque le souvenir de Padmé avec Leia, mais la 3ème Soeur les interrompt et se lance dans un petit jeu pour faire sortir Ben de sa cachette. La scène est une évocation directe de celle de la fin du Retour du Jedi où Luke se cache de Vador. Contre toute attente, l’intervention du Grand Inquisiteur précipite la chute de Reva qui l’empale sur son sabre (une blessure sans grande conséquence puisque le personnage est bien présent dans Rebels). Il n’en faut pas plus à Leia et à Obi-Wan pour prendre la tangente à bord d’un vaisseau. Le Jedi semble perturbé d’avoir appris qu’Anakin était toujours en vie…

 

 

Blaster
A suivre

9 comments

Ludosith says:

Je suis très déçu de ces 2 épisodes.
J’aurais,préféré un film sur Obiwan vivant sa vie d’ermite dans sa solitude sur Tatooine.

Ben justement, c’est que je voulais éviter. L’histoire a déjà été racontée deux-trois fois dans des comics. Et elle me pose toujours autant de problème dès lors qu’e pour pimenter le tout, on oblige Kenobi à jouer les justiciers du désert. Là au moins on évacue le problème.

Ludosith says:

Pas forcément,”Justicier du désert”,car il peut y’avoir d’autres idées plus personnel et spirituel dans ces années de solitude d’Obiwan.
Par contre,j’ai jamais lu ces fameux comics que je connais pas du tout.

Seb Ulba says:

Pour le moment : bof bof
À part le plaisir de retrouver Ewan McGregor, Jimmy Smits et dans une moindre mesure Joel Edgerton, tout ceci me semble bien loin des SW de G.Lucas.
La faute sans doute à un scénario simpliste, à l’absence totale de thèmes des films (un énorme manque selon moi) et à quelques aliens identifiables.
Leia est plutôt sympa et permettra aux plus jeunes de ne pas s’ennuyer avec ce jedi à la retraite. Mais LOL qui peut croire qu’elle a 10 ans ?????

Julortk says:

J’ai beaucoup aimé. Ce n’est pas exempt de défaut mais dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé.
Dans les moins, la musique, je l’ai trouvé moins marquante que dans beaucoup d’œuvre.
Dans les moins, la course poursuite a pied dans la forêt. Ridicule à souhait, à me faire sortir de la série.

Pour le reste, j’ai donc beaucoup aimé. Je n’avais prévu de regarder qu’un seul épisode hier soir, j’ai enchaîné le 2ème tout de suite.

Anne Solo says:

La fille aux cheveux roses qui intercepte Ben sur la planète Daiyu est un cameo de la vraie fille d’Erwan McGregor. “Je suis la fille de quelqu’un” 🙂

Merci pour la précision. Cela me fait penser que j’ai un article sur les relations familiales entre les acteurs de SW sur le feu. ^^

ayorsaint says:

Je vous préviens je suis parti pour un petit pavé… j’ai un tas de trucs à dire et je vais reprendre un peu comme Blaster l’épisode chronologiquement.
D’abord l’intro sous forme de résumé des films de la prelo. Je l’ai trouvé excellente. Ça remet tout de suite dans l’ambiance et le montage est quasi parfait, en moins de cinq minutes on a fait le tour de la relation Obi Wan / Anakin et on a la promesse qu’ils vont se rencontrer d’une façon ou d’une autre dans la série ce qui me semblait primordial, quand beaucoup crient à l’incohérence par rapport à l’épisode 4. Où est l’incohérence ? Je n’ai toujours pas lu d’argument m’ayant convaincu à ce jour.
On enchaîne sur le passage avec les novices. Je me demande quand on verra enfin le déroulement de l’ordre 66 dans son intégralité mais on a déjà eu un petit aperçu… Aperçu qui aurait été nécessaire dans l’épisode 3, je te rejoins Blaster. J’ai toujours regrété qu’on ne voit pas Anakin tuer des novices à tour de bras. Il faut assumer à un moment donné. Et puis, si on a l’œil bien aiguisé, on remarque une petite novice à la peau noire qui ne saurait être personne d’autre que la 3ème sœur Reva non ? Et du coup, le personnage de cette inquisitrice qui nous est présenté ensuite prend une dimension toute différente !
C’est d’ailleurs ce personnage qui donne tout son sel au passage suivant dans la “cantina”. Elle a une vraie présence et un gros charisme, ce qui n’est clairement pas le cas de ses homologues masculins. Ils ne sont que des pâles copies de leurs pendants animés de la série Rebels. Comment ont-ils pu rater leur design à ce point là ? Et puis, le problème de continuité que signale Blaster dans sa review est dommageable. Non pas tellement pour la cohérence avec Rebels (encore que…) mais surtout car cet ordre devait rester secret pour deux raisons. D’une part, cela permettait de lui donner une certaine dimension charismatique et d’autre part, cela expliquait qu’on n’en ai jamais entendu parler dans les films.
On comprend, dès ce passage que Reva tient absolument à capturer Obi Wan. La question est de savoir pourquoi ? Est-ce par simple zèle ? Une envie de supplanter Vador ? Ou bien un lien particulier avec Obi ? Dans le premier cas, c’est naze, dans le second, on peut avoir un truc sympa à développer, dans le dernier, ça peut être génial !!! rappelez-vous que Reva est probablement la petite fille aperçue dans le temple Jedi pendant l’exécution de l’ordre 66… Et si elle n’était tout simplement pas réellement passée du côté obscur ? On comprend tout au long des trois épisodes que sa maîtrise de la force a une dimension intuitive très forte. elle semble ressentir bien des choses. Peut être sait-elle masquer ses intentions ? Nous verrons, mais ce personnage pourrait réserver de belles surprises. En tout cas j’en fais le vœux.
Je passe sur tout le reste de ce qui se passe sur Tatooine car peu d’intérêt à mes yeux. On passe direct à Alderan et à Leia. Quelle belle surprise que de la retrouver à 10 ans ! Mais malheureusement, cette jeune actrice, excellente soit dit en passant, n’a tout au plus que 7 ans en réalité. Et ça me sort systématiquement de ces deux épisodes. A tel point que j’ai fini par me convaincre que seuls 7 ans se sont déroulés depuis la fin de l’épisode 3 et pas 10 sinon je n’y arrive pas. Parenthèse fermée. Pour le reste le personnage est génial. Mignonne, espiègle et maline, cette petite Leia est tellement “attanchiante”. Chiante, on en reparle pour l’épisode 3. Géniale idée que de la rendre réceptive à la force sur une dimension psychologique expliquant sa maturité exceptionnelle.
Malheureusement, le fait que Disney soit aux commandes s’est fortement rappelé à nous lors d la fameuse course poursuite. Ou alors c’est un hommage à la série Ewoks ? Non je déconne. C’est encore plus dommageable que le chef des kidnappeurs est le bassiste des Red Hot Chili Peppers et un tel cameo méritait mieux que ça!!!
Après un premier épisode de présentation assez planplan mais pas sans intérêt, le deuxième fait plus de place à l’action et son format plus court le rend plus dense. L’entêtement de Reva à vouloir coûte que coûte trouver Obi avant les autres augmente encore mon espoir qu’une relation spéciale les unisse ou que les intentions de Reva soient plus troubles que ce qui semble être. La fausse exécution du Grand Inquisiteur est soit totalement superflue pour les avertis soit un coup de génie si il devait être réellement mort et qu’un autre de ses congénères soit le grand Inquisiteur vu dans Rebels. Ceci pourrait expliquer le manque total de ressemblance entre les deux itérations de ce perso.
Gros problème selon moi que Reva sache que Vador est Anakin, sauf si, une fois de plus, elle est cette enfant Jedi vue dans l’intro de l’épisode 1 et qu’elle est la seule à savoir ce petit secret. Si tous les inquisiteurs le savent, Dark Vador perdra de s superbe à n’en pas douter en tant que personnage sombre et mystérieux. Par contre, qu’Obi Wan ne sache pas qu’il est encore en vie ne me choque pas plus que cela. Internet n’existe pas dans cette galaxie si lointaine non ? l’apparition finale du Seigneur noir des Siths en f’in d’épisode a fait son effet sur moi, je le confesse.
Globalement pas exempts de défauts, ces deux épisodes font quand même déjà d’Obi Wan ce qui s’est fait de mieux depuis 2015 aux côtés de rogue One et de certains épisodes du Mandalorien.

mindmaster says:

L’incohérence dans une rencontre entre Vador et Kenobi dans la série vient du fait que lorsqu’ils se retrouvent sur l’Etoile Noire Vador dit a Obi Wan que la dernière fois qu’ils se sont vus il était son disciple, mais qu’aujourd’hui il est le maître. Or s’ils se revoient entre la fin de l’épisode 3 et l’épisode 4, cette phrase n’a plus aucun sens.
D’ailleurs, en parlant d’incohérence, je veux bien croire que l’histoire d’Obi Wan secourant Leia enfant soit chouette à voir, mais s’ils se sont rencontré, et surtout ont construit une relation à ce moment, il est étonnant qu’elle n’y fasse pas référence dans son message enregistré de l’épisode 4, se contentant de rappeler qu’il a aidé son père pendant la Guerre Noire, comme si Leia connaissait Obi Wan principalement, voire uniquement, par ce que son père lui en a raconté et non par ce qu’elle a vécu elle-même avec lui. S’il l’avait secourue enfant, et s’ils se sont appréciés mutuellement à cette époque, il aurait été bien plus efficace de la part de Leia de le lui rappeler pour le convaincre de l’aider à nouveau.

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