Doctor Strange in the Multiverse of Madness : critique sans spoiler

Je suis allé voir ce matin, le nouveau film Marvel, Doctor Strange in the Multiverse of Madness. Alors, Star Wars Day ou pas, je ne comptais pas laisser passer l’occasion de vous livrer une rapide critique garantie sans spoilers !

 

Sam Raimi s’est vu confier une tâche a priori ingrate : donner corps au Multivers Marvel dans la phase IV du Marvel Cinematic Universe. Le défi est de taille. En effet, les pistes qui mènent à ce film sont innombrables et les références que son visionnage suppose de maîtrise sont trop nombreuses pour qu’un spectateur lambda s’y retrouve.

Entre Wandavision, What If et No Way Home, rien que pour évoquer la Phase 4, il faut pas mal assurer niveau lore MCU pour saisir les subtilités de ce film très surprenant. La gageure me semble-t-il tenait au format (dans les deux heures) alors que le Multivers promet une infinité de possibilité et des intertextualités très osées. La plus intéressante est celle qui a fait du film un quasi film d’horreur. Les marqueurs classiques du genre sont présents comme dans Evil Dead (les grimoires, les possessions et un caméo toujours sympathique par sa récurrence) sans qu’on franchisse le pas. Une sorte d’effet Canada Dry guette le film sans que j’arrive à lui en vouloir. Dans ce fourre-tout plutôt plaisant, on s’amuse à découvrir les super-héros comme une ressource quasi illimitée voire recyclable.

 

Reste à évoquer les acteurs. Parfaits pour les rôles principaux, Benedict Cumberbatch (Stephen Strange) et Elizabeth Olsen (Wanda Maximoff) assurent tellement qu’à certains moments je me suis demandé si ce n’était pas un film sur la Sorcière rouge que je regardais. Certains affichent n’aident pas non plus à clarifier

 

Comme d’habitude, restez jusqu’au bout : on a droit à deux scènes post-générique qui permettent de faire le lien avec ce qu’on sait de Dr Strange dans les comics.

 

Parmi les dizaines de références que j’aurais pu citer, je tiens à m’en tenir à mon engagement de no spoil en vous invitant après avoir vu ce film à vous repencher sur l’une de mes madeleines de Proust. Un dessin-animé Disney Silly Symphonies, Music Land.

Blaster
A suivre

1 comment

ayorsaint says:

Alors là je suis vraiment partagé pour ce film. Autant il y a de vrais moments qui font dresser les poils et des nouveautés qui m’ont hypé. Autant, comme pour No Way Home, la façon dont est traité le Multivers est trop hystérique et superficielle. On ne prend pas le temps de présenter les personnages et les enjeux. Tout est survolé. Par contre, là où NWH m’avait laissé de marbre pour ses combats et moments d’action, celui-ci est un vrai régal. On sent que Sam Raimi est derrière la caméra. Dernier point ultra positif, le jeu des deux acteurs principaux, excellents.

SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

Si la suite de tout ça, c’est Avengers Secret Wars, les illuminati, les mutants et les fantastiques, je dis un grand OUI. Mais attention, il va falloir penser à refaire des films et pas des clips de 2h Disney s’il vous plaît !!!!!! Quitte à rappeler les Russo hein.

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