Earl Norem dans les magazines officiels MOTU (de 1985 à 1988)

 

Lorsque l’on porte un intérêt majeur aux jouets des années 80, il est impossible de contourner les périodes conceptuelles comme promotionnelles des œuvres dédiées aux déclinaisons plastique de notre enfance. En ce sens, certains artistes ont littéralement marqué mon parcours d’amateur de jouets vintage car ils ont su façonner – bien souvent avec brio – des personnages et des environnements inoubliables.

Parmi ces génies, parfois de l’ombre, je compte quelques noms dont les travaux apparaissent à mes yeux comme magistraux : Errol McCarthy, Frank Brunner, Paul Kirchner, Claudio Mazzoli, Wayne Barlowe, Rudy Obrero, Larry Wood, Hector Garrido, William George, Alfredo Alcala, Neal Adams, Kim Passey, Luc Mayrand, William Stout, Gaëtan et Paul Brizzi, Mark Taylor, Michael Germakian, Ron Rudat, Bruce Timm, liste absolument non-exhaustive.

S’il fallait ajouter une référence nominative à ces héros de l’illustration – et selon une sensibilité strictement personnelle – ce serait Earl Norem. Son coup de crayon, et même de pinceau, m’a toujours fasciné. Les initiés connaissent parfaitement son implication dans la licence des Maîtres de l’Univers mais Earl Norem a pourtant produit des illustrations d’exception pour bien d’autres œuvres.

De Star Wars aux Visionaries en passant par les Sectaurs, les Transformers, Batman ou encore Conan, l’artiste proposera un travail illustratif mettant en scène des visions plurielles d’environnements comme de personnages. Ceci dit, j’ai choisi aujourd’hui de revenir spécifiquement sur les productions réalisées par Earl Norem qui sont présentes dans les magazines U.S. He-Man and the Masters of the Universe commercialisés durant la décennie 80. Bonne lecture à tous.

 

 

L’idée de cette courte production me trottait en tête depuis un moment. À travers la configuration du close-up, je voulais mettre en lumière une partie des réalisations d’Earl Norem visibles dans les magazines officiels américains des Maîtres de l’Univers dont les différents numéros – 16 à ma connaissance – ont été publiés aux Etats-Unis entre 1985 et 1988.

Basé sur un rythme de publication quasi trimestriel, He-Man and the Masters of the Universe Magazine promotionnait habilement – et parallèlement aux rediffusions du support animé – les hommes en slip de chez Mattel. Chaque numéro proposait un ou plusieurs posters grand format ainsi que des couvertures qui démocratisaient davantage les productions d’Earl Norem.

 

 

Comme évoqué précédemment, le close-up – c’est-à-dire un focus précis sur certaines zones illustratives – contribuera à mettre en évidence des réalisations d’exception. Les prélèvements qui vont suivre concerneront spécifiquement des personnages avec cependant quelques créatures et environnements.

Ci-dessous, quatre séquences appartenant au poster numéro 2 réalisé par Earl Norem. La configuration du close-up permet à travers le zoom d’apprécier le style de l’artiste. Le rendu est véritablement remarquable, que ce soit en termes de design, de dynamisme ou de chromatique. Les représentations d’Etor (Clawful en V.O) et de Webstor sont fantastiques.

 

 

On notera d’ailleurs le symbole rouge sur le harnais de l’homme-araignée qui diffère de la version visible sur l’action figure commercialisée. Cette marque évoquant celle présente sur (ou sous) l’abdomen de la veuve noire (Black Widow a été le premier nom avancé pour Webstor), tout comme le design du harnais sur lequel elle se trouve, ont connu plusieurs configurations durant les étapes conceptuelles de l’action figure.

La fight scène au dos de la carte Mattel relative à Webstor – qui a été crayonnée par Errol McCarthy – en témoigne largement.

 

 

Le magazine He-Man and the Masters of the Universe proposera aux Etats-Unis durant l’été 1988 une couverture (ainsi qu’un poster) mettant en scène Musclor et Skeletor dans la jungle. Earl Norem offrira une vision “african wildlife” qu’un voyage inter-dimensionnel a rendu possible.

Le visuel figure parmi mes favoris en raison d’un travail très intéressant concernant les expressions faciales des protagonistes. Mais c’est sans compter la parfaite maîtrise de la faune sauvage sur le plan biologique/anatomique. Le Tigre de Combat n’a qu’à bien se tenir et j’attire votre attention concernant la saisie de la crinière du fauve par Musclor sur l’illustration. J’apprécie particulièrement la dimension primitive qui en découle.

D’autre part, la surbrillance visible sur le glaive de Musclor – également présente dans les visuels qui vont suivre – souligne de manière chirurgicale la puissance du héros ainsi qu’un rapport étroit à la luminosité, symbole culturel des forces du bien.

 

 

La faction des Snake Men dans le background des Maîtres de l’Univers me fascine depuis l’enfance. Earl Norem a notamment sacralisé les hommes-serpents, et particulièrement le Roi Hiss (King Hiss en V.O) sous sa forme cauchemardesque, dans une couverture ainsi qu’un poster toujours présents dans le format magazine He-Man and the Masters of the Universe. Nous gardons tous en tête ce visuel d’anthologie – très effrayant – mettant en scène le Roi Hiss au sein d’une atmosphère nocturne avec en fond le Château Maléfique.

On relèvera dans le close-up ci-dessous la version de Kobra Khan représenté avec sa collerette selon le licensing kit d’Errol McCarthy. En parallèle, les quatre serpents aux pieds du Roi Hiss évoquent avec subtilité – selon leur code couleur – les Snake Men présents dans la mise en scène à travers une vision strictement reptilienne et non plus anthropomorphique.

 

 

Il existe cependant d’autres illustrations, également réalisées par Earl Norem et visibles dans les magazines U.S. officiels des Maîtres de l’Univers, offrant des représentations très intéressantes des Snake Men. Ci-dessous deux close-up effectués dans deux posters différents.

Le premier prélèvement est marquant en termes de mise en scène, notamment à travers Elephantor (Snout Spout en V.O) qui projette de l’eau via sa trompe mécanique sur Ninjor. Le second close-up est remarquable sur le plan environnemental, avec une dimension très pré-Eternienne concernant la faune et la flore. Mais c’est sans compter les représentations de Repticor (Snake Face en V.O) et Ssstrictor (Sssqueeze en V.O) que je trouve superbes.

 

 

Je clôture cette première série de close-up avec deux autres extraits provenant de deux posters différents. Le premier illustre une vision de Skeletor aux commandes du Squalor (Land Shark en V.O) par Earl Norem. L’expression faciale du sorcier est macabrement jouissive, elle retranscrit possiblement une certaine folie destructrice.

Le second prélèvement met en scène Moussor (Moss Man en V.O.) dans un décor végétal avec lequel il interagit selon ses pouvoirs spécifiques/métaphysiques. L’esthétique de l’illustration et l’esprit qui s’en dégage sont véritablement remarquables.

 

 

Epilogue

Earl Norem était un génie. Bien au-delà de ses compétences concernant le dessin et la peinture, il faisait également preuve d’une maîtrise exceptionnelle de la mise en scène. Les prélèvements qui ont illustré cette petite production témoignent ostensiblement de ce savoir-faire, lequel révèle en parallèle une connaissance majeure de l’anatomie, qu’elle soit humaine ou bien animale.

J’ai pris plaisir à effectuer ces extractions dans une partie des posters présents au sein des magazines U.S. He-Man and the Masters of the Universe. Le travail de restauration qui en découlait a nécessité de la minutie afin de raffiner les visuels sans les dénaturer. C’est ce que je me suis modestement employé à faire selon une volonté, celle de proposer des illustrations les plus qualitatives possibles.

D’un point de vue technique, observer un ensemble de personnages/créatures sur une grande affiche et examiner de manière indépendante certaines zones ne produit pas le même effet sur le plan visuel. Le close-up permet parfois de redécouvrir des séquences d’une illustration au caractère collégial avec une mise en évidence impactante de certains détails.

De manière globalisante, le style d’Earl Norem fait appel à un véritable réalisme, à une maturité, avec un traitement dynamique de la mise en scène. C’est vérifiable dans l’œuvre des Maîtres de l’Univers comme dans les autres licences pour lesquelles l’artiste a travaillé. Enfin, et si le temps me le permet, j’envisage de rédiger une suite afin de présenter de nouveaux close-up concernant les réalisations d’Earl Norem ainsi que d’autres illustrateurs de talent. Merci à tous pour vos lectures.

Cette production est dédiée à tous les amoureux de la licence des Maîtres de l’Univers ainsi qu’aux amateurs d’artworks et plus particulièrement à Julien alias Blaster.

14 comments

Nicko says:

Je suis bien d’accord avec toi ma Furynette. Je connais parfaitement dans leur entièreté les posters évoqués au sein de ma modeste production. Pour autant, j’ai véritablement redécouvert ces derniers à travers la configuration du close-up. Earl Norem était un artiste exceptionnel.

Seb Ulba says:

Merci pour cet article. Les illustrations d’Earl Norem sont fantastiques.
Mais moi, je place au-dessus celles de William George. Les fantastiques peintures sur les boîtes de Battle Bones, Battle Cat, Snake Mountain, Slime Pit et Spydor ont vraiment stimulé mon imagination d’enfant.
Les MOTU, c’était vraiment quelque chose.

Nicko says:

C’est moi qui te remercie Seb pour ta présence et ton message 🙂

Pour être honnête, je n’ai jamais pensé un seul instant à hiérarchiser les différents artistes évoqués dans ma petite production, et particulièrement ceux qui ont notablement travaillé sur la licence des Maîtres de l’Univers. Je pense que chacun de ces illustrateurs possède une patte bien particulière et que la nature des supports sur lesquels ils ont majoritairement œuvré est également un élément à prendre en compte.

C’est pour cela que je comprends parfaitement ta remarque qui tend à préférer les réalisations de William George vis-à-vis de celles d’Earl Norem. Au-delà d’une possible subjectivité, W.G. est notablement présent – si j’ose dire – sur les packagings vintage des Maîtres de l’Univers, là où Earl Norem se trouve – possiblement – davantage dans une zone périphérique au caractère promotionnel.

À titre personnel, il m’est impossible de préférer l’un ou l’autre. D’autant plus qu’il faut ajouter Rudy Obrero à la longue liste des artistes ayant produit des visuels pour la licence des Maîtres de l’Univers, et dont la représentation du Château des Ombres sur le packaging dédié est, entre autres, absolument magistrale. Sans compter certaines fight scenes anthologiques réalisées par Errol McCarthy.

De manière plus globale, je dirais que les productions de chaque artiste constituent un moment singulier qui se renouvelle différemment selon les configurations. Aussi, j’appréhende chaque artwork comme une réalisation qui traduit une identité. Quant à préférer l’une ou l’autre spécifiquement, c’est effectivement possible dans certains cas mais de tels génies de l’illustration ont tous des styles/identités propres dont on ne peut qu’apprécier les particularités.

Permets-moi Seb de reprendre ta formulation : les Maîtres de l’Univers c’était vraiment quelque chose 🙂

KissFan says:

Merci Nicko, cet article permet de pérenniser le rôle majeur qu’a joué Earl Norem dans la mythologie des Maîtres de l’Univers, celui de rendre hautement immersif ce formidable monde de fantasy ! Je viens d’ailleurs de le partager sur Eternia Antique. Par contre, tu me ferais infiniment plaisir en bannissant quelque temps le mot “modeste” (ou “modestement”) pour qualifier tes interventions dans FulguroPop. Son emploi est tellement itératif, que ce soit dans les articles ou les commentaires, qu’il m’a fait prendre conscience… à quel point il est inapproprié puisque la modestie désigne une appréciation personnelle située en dessous d’un égo moyen, c’est donc un défaut en quelque sorte… Surtout lorsqu’elle est corrélée à l’expression d’une volonté d’analyse, de travail, de réflexion… Elle perd davantage de son sens. D’ailleurs, je n’imagine pas que tu puisses qualifier les participations des autres membres de l’équipe FulguroPop de “modestes” ! Bref, des participations qui relèvent de l’humilité peut-être, de la modestie sûrement pas.

Nicko says:

Merci Pascal pour ton intervention ainsi que pour le partage de cette petite production 🙂

Tu as utilisé un mot qui me semble très pertinent pour qualifier le travail d’Earl Norem au sein de la licence des Maîtres de l’Univers : “immersif”. C’est un des ressentis que j’éprouve lorsque j’examine – en l’occurrence – les visuels que j’ai choisis de partager dans le magazine. Je suis littéralement absorbé/emporté par une atmosphère, un environnement et/ou une action. Les close-up ne sont que des séquences, des extraits, et pourtant on se surprend à imaginer ce que vont faire les protagonistes. En ce sens je rejoins à nouveau le commentaire de Seb qui évoquait la stimulation d’un imaginaire. Finalement le talent d’Earl Norem, au-delà de ses compétences dans le dessin et la peinture, c’est peut être cette capacité à transcender la dimension figée de l’artwork en donnant pleinement vie à celui-ci.

J’entends Pascal ta remarque concernant l’utilisation que je peux faire du terme modeste. Je pense que le fond de ta réflexion est nourrie par la bienveillance, aussi je te remercie. Je dirais cependant qu’il faut interpréter, un peu comme en théologie, l’usage que je fais du mot modeste. D’abord, et selon cette dernière production rédigée pour FulguroPop, aborder la thématique des Maîtres de l’Univers c’est s’attaquer à un véritable monument. Je me sens comme un insecte face à un tel sujet et ce que je produis ne peut être que modeste dans le sens où, quantitativement, je suis bien en deçà de ce qu’il serait nécessaire d’écrire. C’est un premier point.

Ensuite, et je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises, je pense que tout reste à faire concernant les jouets des années 80/90. En ce sens, plus je découvre de choses et plus je me rends compte que je ne sais rien. Aussi la modestie s’impose à moi par essence selon cette idée de quantité réduite, en l’occurrence sur le plan de la connaissance.

Enfin, mon approche du jouet vintage que j’espère travaillée, à tendance analytique, me fait toujours craindre une vison extérieure de celle-ci qui engagerait des appréciations comme pompeux, pédant, prétentieux ou fat. Alors j’insiste, peut-être trop, sur le caractère perfectible et inachevé de mes productions. Je pense fondamentalement que j’ai d’énormes progrès à faire, sur le fond comme sur la forme, mais j’espère surtout – notamment à travers ma participation dans FulguroPop – transmettre majoritairement du plaisir ainsi qu’un certain engouement vis-à-vis de nos jouets d’enfance.

Quant aux participations de mes camarades rédacteurs, et bien j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ce qu’ils produisent. J’espère un jour écrire aussi bien que Nicolas Fleurier.

Ceci dit Pascal, je suis à l’écoute et je tiendrai compte de ta remarque pour l’avenir 🙂

KissFan says:

Sur le premier point : Il n’y aucune nécessité d’écrire. Le moteur doit rester le plaisir, plaisir exercé totalement à titre bénévole me semble t-il, sinon soit tu te sens investi d’une mission, au sens quasi mystique, d’exhumer tous les secrets de l’épopée de telle ou telle licence, soit c’est un travail journalistique rémunéré en conséquence (comme l’a fait Pascal Pinteau pour son très bel ouvrage sur Big Jim). La contrepartie, c’est que le plaisir est ressenti par le lectorat.
Sur le deuxième point, l’aspect quantitatif est très relatif… Quantifier pour quantifier, bon… le logiciel Excel a été créé pour ça. Chercher à tout découvrir est un objectif inatteignable pour qui que ce soit, au moins à titre individuel. Et bon nombre d’informations ne seront pas source de stimulation… Je comparerais ça aux nombreux bonus associés aux films distribués sur support DVD, certains sont justes intéressants, d’autres procurent beaucoup d’émulation, voire même de la réflexion, et d’autres sont oubliés rapidement après avoir été vus. C’est ainsi. Il vaut mieux exalter la raison d’être de tel ou tel document, de telle ou telle information, que d’ambitionner d’atteindre une quantification académique.
Sur le troisième point, ton approche du jouet reste singulière… dans le bon sens du terme. Et c’est particulièrement sur ce point que la notion de “modestie” doit être écartée (et a fortiori, celle de “progrès”). Il faut accepter d’avoir une vision propre, une identité propre. En ce sens, tu te démarques, et c’est très bien comme ça. Pas de pudibonderie. Sinon, tu commenceras à t’excuser à la moindre virgule oubliée dans une phrase, voire pire, ça pourrait assimiler ton approche à quelque chose d’élitiste pour quiconque vit le jouet de collection comme un plaisir simple de la vie, plaisir de prendre connaissance des annonces, des offres, plaisir de commander, recevoir, exposer, admirer…
Moi simplement, je te renouvelle mes remerciements pour les articles de qualité que tu publies sur FulguroPop.

Nicko says:

Sois rassuré Pascal, je ne me sens investi d’aucune mission particulière et je ne suis garant de rien. Je n’écris que par plaisir et celui-ci est polyforme. Il y a d’abord la joie de participer bénévolement à une aventure de nature collective comme FulguroPop ainsi que le bonheur de partager des moments d’écriture avec mes acolytes rédacteurs. Ensuite il y a également le plaisir d’interagir avec un lectorat – notamment dans l’espace des commentaires – au regard aiguisé ainsi qu’aux interventions intéressantes, instructives et parfois drôles.

Parallèlement, je rejoins ta remarque qui vise à dénoncer le quantitatif pour le quantitatif. Ceci dit, certains thèmes appellent nécessairement à du développement ainsi qu’à une approche détaillée. La licence des Maîtres de l’Univers s’inscrit pleinement dans ce cas de figure où il existe une quantité colossale d’éléments à aborder. C’est une thématique particulièrement riche et même lorsque on extrait des séquences précises, les connaissances requises restent notables.

Enfin, j’assume pleinement ma manière de penser/appréhender le jouet vintage des années 80. Elle est la même depuis de nombreuses années et je n’envisage absolument pas de la modifier, peu importe pour quelle raison. Non pas que je sois étroitement persuadé de son absolutisme, mais plutôt parce que ma méthodologie – à laquelle je ne sais déroger – découle d’un cheminement initiatique à corréler notamment avec mon parcours scolaire. Et puis l’analyse, le fond, la découverte, la réflexion ainsi que la compréhension restent mes compagnons de route, si j’ose dire.

Je te remercie de nouveau Pascal pour ton précieux soutien et tes lectures/interventions régulières. Je n’ai finalement qu’un souhait, que toi comme nos amis lecteurs preniez du plaisir en parcourant FulguroPop. J’espère également transmettre avec justesse toute la passion que j’éprouve pour les jouets des années 80. À ce propos, je t’invite – comme ceux qui lisent régulièrement le magazine – à découvrir l’analyse qui sera publiée ce samedi dans FulguroPop. J’ai pris un plaisir incommensurable à la rédiger, notamment parce qu’elle aborde une licence de la décennie 80 à laquelle je porte un intérêt majeur 🙂

Quelle belle initiative de nous faire revenir aux sources avec cet illustrateur de grand talent ! Ton article donne tout simplement envie de se replonger dans toutes les illustrations de l’artiste concertant les Maitres de l’Univers, afin de scruter le moindre détail en agrandissant chaque partie du dessin. Peu d’artistes comme Norem arrivent à mettre une impression de mouvement sur une peinture 2D.

Ayant une période Conan depuis quelques années, j’ai réalisé des achats/recherches d’illustrations sur un autre grand artiste (non cité plus haut, mais comme tu l’as dit, ta liste ne peut être exhaustive) qui m’apporte les mêmes sensations. Un illustrateur lié à tout jamais avec notre cimmérien…

Nicko says:

Merci beaucoup Damien pour ta lecture et ta présence 🙂

Je rejoins ta remarque, Earl Norem a ce talent qui consiste à insuffler de la vie dans ses réalisations. Comme je l’ai mentionné dans un précédent commentaire, on se surprend à imaginer sans difficulté “la continuité”, si j’ose m’exprimer ainsi, des illustrations présentes dans ma production.

Les illustrateurs qui ont travaillé sur la licence Conan le Barbare sont nombreux. Tu fais allusion auquel ? C’est amusant que tu évoques le cimmérien dans ton intervention car j’ai complété, il y a trois semaines environ, ma bibliographie le concernant. J’ai acquis le recueil des comics appartenant à l’année 1977. Il est très confortable de retrouver toute une séquence temporelle de l’œuvre dans un seul ouvrage avec des visuels pour la plupart améliorés. J’en parlerais peut-être dans la rubrique FulguroBook si le temps me le permet.

Merci de nouveau Damien pour ton intervention 🙂

Nicko says:

Incontournable 🙂

Benjamin says:

Coucou Nicko !
Article super intéressant et très riche (comme d’habitude avec toi 😉 )
Merci pour le partage de ces magnifiques illustrations. Du grand art c’est vrai !
Quant aux différents noms d’illustrateurs que tu mentionnes, je n’en connais aucun. N’étant pas un grand spécialiste là-dessus. Mais merci en tout cas de parfaire ma culture MOTU 😛 (gamme que j’apprécie de plus en plus avec le temps).
Dernière chose : je pense qu’il aurait été intéressant de mettre dans ton article quelques photos des magazines U.S. He-Man and the Masters of the Universe dont tu parles. Car pour les non initiés comme moi, ce serait une vraie et belle découverte. Je ne connais pas du tout ces magazines.
Encore merci et bravo pour ton article que j’ai dévoré dans le métro ce soir en rentrant du travail 🙂 🙂

Nicko says:

Merci Benjamin pour ton message et ta présence que j’apprécie beaucoup 🙂

Je suis très heureux de savoir que ma petite production t’a permis de découvrir certains noms de l’illustration en lien avec nos jouets d’enfance. Cet aspect de transmission et d’ouverture d’horizons informatifs est une composante essentielle du plaisir que j’évoquais dans une précédente intervention. Ecrire publiquement c’est aussi l’espoir de générer de l’intéressement vis-à-vis de sujets dont l’intérêt n’est pas acquis par avance. D’où la satisfaction que je peux ressentir lorsque cette “connexion” s’établie.

Tu as parfaitement raison Benjamin, j’aurais pu adjoindre à ma petite production un visuel d’une couverture du He-Man and the Masters of the Universe Magazine. Je vais apporter cet élément référentiel supplémentaire au contenu du papier. Il est vrai que lorsque j’aborde certains sujets dont je maîtrise plutôt bien les fondements (ceci dit, tout reste perfectible), j’oublis parfois que ces derniers ne sont pas nécessairement bien connus par l’intégralité des lecteurs potentiels.

Merci de nouveau Benjamin pour ton intervention 🙂

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