Les matchs de foot vont trop vite pour vous ? Vous trouvez, par contre, que les joueurs ont des tirs de mémé ? Et puis, il n’y a pas assez de buts, vous êtes nostalgiques des scores fleuves des années 50, période à laquelle les défenses étaient à la rue et où il fallait juste mettre un but de plus que l’autre équipe ? Cet anime est fait pour vous. A l’inverse, si vous êtes un puriste, fuyez à toute jambe, vous allez vivre un cauchemar. Ou pas…
En ce qui me concerne, j’aimais le foot et les mangas… et je n’ai jamais accroché vraiment avec cet anime. Pourquoi ? Le dessin est pourtant bon sans être exceptionnel non plus. L’animation est correcte. Les matchs sont à rallonge mais pas plus qu’un combat de Dragon Ball Z, finalement. Les personnages sont charismatiques. Ils ont tous un petit background sympa, une spécialité technique, un tir ou un dribble à nul autre pareil, par exemple. Le suspense est bien présent à chaque match. Le petit finit toujours par triompher du plus fort. Il y parvient grâce à ses efforts ou au travers des liens d’amitié qui l’unit aux autres. Les héros progressent pour devenir sans cesse plus forts. Les rivaux, voir les méchants, changent souvent d’avis une fois qu’ils ont vécu la défaite face aux gentils réputés plus faibles. Bref… tous les ingrédients du shonen sont bien là. Mais la sauce n’a jamais pris avec moi. Alors que j’appréciais tout ceci dans des mondes et univers imaginaires où on se file des coups de tatane dans la figure, je n’ai jamais pris de plaisir à les voir transposés au football ou à un autre sport d’ailleurs. Tout est trop abusé. Les tirs surpuissants, ok, mais les centres et les ouvertures qui durent cinq minutes, pendant lesquelles on a droit à ce qui se passe dans la tête de tous les joueurs, c’est marrant au début, mais ça m’a vite fait lâcher. Surtout que la plupart des souvenirs sont là pour vous faire déprimer pour le reste de la journée. Untel est battu, l’autre est malade et va mourir, un autre encore a eu la pire enfance possible. Les chevaliers du Zodiaque, en comparaison, c’est l’île aux enfants.
Et puis, on ne voit jamais Tom… c’est quoi cette histoire ? On appelle une série Olive et Tom, mais les deux ne se croisent jamais et on voit le gardien Tom quelques secondes à peine tous les trois épisodes. Et ça dure… Puis, il arrive. On se dit qu’il va tout casser et devenir un personnage phare. Que Nenni. Bon, comme chacun sait, cela est lié à la fameuse traduction VF qui, comme souvent, a été faite en regardant le premier épisode et le générique original, si on en a acheté les droits… Si les gars avaient pris la peine de regarder un peu plus loin, ils auraient sans doute appelé ça Olive et Marc. Marc Landers, d’ailleurs, je l’adore. Wolverine qui fait du foot… à ne pas rater tout de même ! Bref, Olive et Tom, ça ne laissait pas indifférent et qu’on soit fan de foot ou pas n’y change rien. Il faut accrocher, mais la série a de nombreux fans, a été un succès phénoménal alors je m’incline, je n’ai pas su déceler les qualités évidentes de cet anime, car qui dit succès dit qualité, il ne faut pas s’y tromper. Il est sorti depuis peu un reboot que je n’ai pas eu l’occasion de visionner, n’hésitez pas à donner votre avis si vous l’avez vu.
J’adorais cet anime. Les animés sur le sport, une fois qu’on a accepté le principe de l’exagération, tout passe. Encore aujourd’hui, Kuroko no Basket ( que j’ai beaucoup aimé ) en est l’exemple parfait. Même le sérieux Happy est obligé de tirer quelques ficelles du genre ( les remontées fantastiques ou victoires impossibles et une vie de misère à lutter tout le temps contre tout le monde). Mais j’adore ça.
D’ailleurs, dès qu’un moment sportif s’invite dans certaines œuvres, je trouve que ce sont les meilleurs épisodes.
De mémoire, j’ai le Rugball dans Cobra, le base ball ou la course automobile dans Docteur Slump,, le tournoi de arts martiaux dans Dragon Ball, le Fluxball dans la BD Noob, la football dans la Sentai School, le match de football dans Gaston Lagaffe ( j’étais mort de rire la 1ere fois que je l’ai lu alors que ce n’est même pas au format BD avec des cases) et au delà la course de char de Ben Hur ou de pods de Star Wars, pareil dans Tron. Est ce que j’irais jusqu’au jeu du caillou dans Kaamelott ?
Pour le reboot, c’est pas mal car ça va plus vite( mais forcément on perd en montée dramatique ), c’est un peu ( tout petit peu) plus réaliste mais ça coince au niveau des musiques. La musique d’Olive et Tom, elle me met encore le frisson toute seule. Même dans le dernier jeu vidéo, quand elle se déclenche, ça me fout en transe.
Et oui, comme tout le monde, je me demandais pourquoi la série s’appelait Olive et Tom alors que Tom n’est quasiment jamais là. C’est quand même pas de chance pour ceux qui l’ont décidé car Olive et Marc, Olive et Ben, Olive et Roberto ou même Olive et Bruce, ça passait, voir Olive et Paty. Pas de bol.
Alors c’est sûr, aujourd’hui, voir un tir qui met 2 épisodes à se déclencher ( comme un certains kamehameha père-fils qui dure 3 épisodes a lui seul) , c’est long, très long, trop long. C’est pour ça qu’en manga ( version papier), ça passer quand même beaucoup mieux.
Merci pour ton commentaire avisé. Je ne sais pas si il existe une version Kai de Olive et Tom. Ce doit être difficile à créer.
Je te rejoins pour les moments sportifs dans les animes, le Rugball en number 1. Je rajouterais le ballon prisonnier façon Hunter x Hunter et le court (mais sympathique) match de tennis dans Death Note.
Encore une œuvre où figure la lutte du bien contre le mal, les gentils contre les méchants, le tir du tigre contre celui du dindon ou de la gallinette cendrée, n’en déplaise à Alain Bougrain-Dubourg.
Car à l’aube de mon histoire avec l’animation, il y avait les Transformers et ça. Olive et Tom, ils sont toujours en forme. Tom, Olivier, sont super en traînées.
Ne lui dites pas au grand brun ténébreux, sinon il viendrait me tacler aux… Mmmm comment dire ça proprement ? Au service trois pièces.
Aïe, yé mal au cœur 🥺🥺🥺
Sont super en traînées. Tu croyais qu’elle allait passer inaperçue sérieusement. Petit coquin va 🤘
“Qui dit succès dit qualité”, désolé, mais je ne peux souscrire à cet adage qui me paraît un raccourci trop simpliste, et les contre-exemples, dans un sens comme dans l’autre, sont nombreux. Il me vient spontanément à l’esprit certains livres / films, par exemple où la belle nunuche hésite entre un vampire et un loup-garou, ou certains “artistes” qui créent des chansons et des albums de rap au kilomètre avec 3 lignes de texte répétées ad nauseam. Disons que quitte à s’appeler “Jules” sans y mettre les dernières lettres, je préfère infiniment le dessinateur de BD.
De même, cet adage sous-entend que si l’on n’a pas de succès, c’est qu’il n’y aurait pas de qualité, et là encore les contre-exemples sont nombreux, Van Gogh en étant sans doute le plus connu.
A part ça, j’aime bien ta version du générique, Ryuzo. J’ai tiqué à la première lecture avant de me rendre compte que non, c’était bien orthographié, finalement 🙂
J’utilisais cet adage pour le monde du manga. Je ne saurais trop l’utiliser pour des domaines que je ne maîtrise pas ou peu.
De manière plus globale, je pars du principe que le succès c’est durable et pas un succès de passage. Pas sûr que twilight ou les rappeurs dont tu parles restent longtemps dans les mémoires. Plutôt que succès j’aurais dû dire culte peut être ?
Je ne maîtrise pas toutes les subtilités du vocabulaire de la langue française que je trouve souvent bien trop pointu et chiant, au point de rendre certaines discussions trop pointilleuses au risque de perdre le plaisir d’échanger.