Actu Toys : Mafex Iron Man & Batman, Street Sharks, Alien, Golden Axe

L’actu Toys se poursuit aujourd’hui avec une attention particulière portée aux dernières annonces du pays du soleil levant.

One:12 Collective Alien par Mezco Toys

Le xenomorphe sortira au premier trimestre 2022.

Marvel MAFEX No.165 Iron Man (Comic Ver.) par Medicom

Sortie en juin 2022.

Batman: Hush MAFEX No.166 Batman (Stealth Jumper Ver.) par Medicom

Sortie en juin 2022.

Street Sharks : le retour par Mattel Creations

Petit retour dans les années 90 pour le studio Mattel Creations  avec Clambo, Karkass, et Ripster, trois persos inédits des Street Sharks.

 

Saint Seiya Myth Cloth EX Griffon Minos Original Color Edition

La version OCE de Minos est une exclu Tamashii Web qui sera dispo le 31 janvier 2022 au Japon.

Nendoroid Joker (1989 ver) par Good Smile Company

Dispo au Japon le 30 avril 2022.

Golden Axe III : Dead Frame 2-pack par Storm Collectibles

 

Star Trek : Kor et Spock par MEGO

Il s’agit d’exclu pour le site de Topps.

 

Atelier Ryza: Ever Darkness & the Secret Hideou :  figma Reisalin Stout

Elle existe en deux versions, dont la plus chère propose des visages supplémentaires.

 

Sortie le 31 juillet 2022 au Japon.

Blaster
A suivre

7 comments

mindmaster says:

Les nouveaux Street Sharks ont des couleurs vives et un design sympa, mais ils me rappellent exactement ce que je n’aimais pas chez les anciens : quasiment pas d’articulations et un prix trop élevé par rapport à ce qu’on trouve dans d’autres gammes. Sérieusement, une figurine comme celles-là ou 3 Marvel Legends / Black Series, ou 1 figma, ou 2 figurines contre 3 ultimates de super 7, le choix est vite fait.

Je me permets d’ajouter quelques remarques aux tiennes Mindmaster, remarques à mettre en perspective avec celles que j’avais rédigé concernant les SilverHawks de chez Super7. L’esprit des Street Sharks originaux c’était une texture de peau souple – type latex – pour la tête, une mâchoire articulée via une action feature en lien avec l’aileron dorsal mais également des proportions massives pour les têtes ou encore des dents phosphorescentes. De nouveau, il y a une essence propre à chaque gamme vintage, encore faut-il la capter. Je ne doute pas de la perspicacité des concepteurs concernant ces déclinaisons modernisées de nos jouets d’enfance mais je pense que quasi systématiquement et plus que jamais, un logiciel économique vise à tirer les coûts de production vers le bas afin d’améliorer la marge des bénéfices. Aussi et encore une fois, on nous vend l’idée en sacrifiant l’essence de la gamme de jouets originelle. Ce n’est qu’un point de vue et je salue parallèlement le travail proposé concernant ces re-visitations du 21ème siècle. Loin de moi l’idée d’incarner une sorte d’insatisfaction chronique, je reste possiblement un puriste passionné, parfois peut-être trop exigeant, qui en attend beaucoup, parfois peut-être trop 🙂

Clairement le nivèlement vers le bas fait mal. Depuis bien trop longtemps on ne voit plus de pneus caoutchouc, du chrome… et cela touche même les gammes collectionneurs, triste.

Je ne sais pas ma Furynette si on peut parler de nivellement vers le bas concernant ces déclinaisons modernes des Street Sharks. Les couleurs sont parfaitement dans l’esprit fun/déluré de la gamme, très 90s, avec des tonalités métallisées. Il y a des parties mobiles, les sculptures sont esthétiques et on est sur des modèles inédits. Du coup je suis partagé et je garde, un peu comme avec les SilverHawks de Super7, un goût d’inachevé. Il semblerait qu’à chaque fois on passe très près de belles réalisations, sans failles. Ce n’est qu’un avis bien sûr.

Hello les amis, je trouve votre échange ultra-intéressant. Cet angle d’attaque de la qualité marquante de chaque gamme vintage me plaît énormément.

mindmaster says:

Pardon : j’ai écrit figma et je pensais Figuarts, mais vous avez compris l’idée

Merci Ju. Je crois que c’est finalement un sujet-clef dans la manière de penser les révisions modernisées de nos jouets d’enfance. Une approche généalogique et même sociologique sont nécessaires pour comprendre comment on passe de l’action figure indissociable de l’action feature à l’action figure ”simplifiée”. D’un point de vue social/commercial, les cibles visées que nous sommes ont grandi et il n’est plus envisageable de proposer des jouets, c’est à dire des objets destinés au jeu. On pense désormais les toys pour des collectionneurs. Cette notion de collection, davantage statique et intimement liée à la maturité de l’âge, a fait naître des versions épurées, moins jouables, concernant certaines licences de plastique de notre enfance. Et pour cause, l’idée n’est plus de réaliser des batailles avec nos Maîtres de l’Univers où nos SilverHawks, mais plutôt d’exposer ces derniers dans des vitrines ou bien à travers des dioramas.

Aussi Mattel a ouvert cette brèche en 2008 (de mémoire pour la date) avec les MOTUC qui sont réellement les précurseurs de cette approche à la fois épurée en termes d’action features mais beaucoup plus travaillée sur le plan du design. On propose véritablement une esthétique à des adultes et non plus des produits jouables qui seraient, par essence, destinés à des enfants. Cette évolution, expliquée ainsi, fait sens mais je pense, à titre personnel, qu’elle sacrifie l’essence profonde, l’esprit de certaines gammes de jouets. Et ce n’est pas rien pour des passionnés, des mordus, attachés de manière profonde aux gammes vintage.

Et ce qui est amusant, c’est que si on compare l’évolution de l’action figure durant la décennie 80, on se rend compte que l’on connaît de nos jours une véritable inversion concernant l’avènement de l’action feature. Prenons par exemple la gamme des Maîtres de l’Univers originale. La première série de jouets commercialisée dès la fin 81/début 82 comptait uniquement des personnages dotés du fameux ”twist waist”, ce buste rotatif à ressort permettant d’asséner des coups de poing. Successivement et au fil des années, des personnages aux action features bien plus évoluées verront le jour : Bélios, Triclops, Maskor etc… 1985 sera une année cruciale en termes d’action features avec la Horde Sauvage puis 1986 avec les Snake Men. Je ne parle même pas des autres gammes de jouets postérieures ou de cette même période qui auront encore et encore des systèmes plus ou moins ingénieux afin d’apporter de la jouabilité : SilverHawks, Captain Power, BraveStarr etc…

On se rend bien compte que la tendance s’est littéralement inversée à notre époque avec cette épuration des action features. Et c’est bien dommageable à mon sens. Encore aujourd’hui, lorsque je manipule un véhicule M.A.S.K, je ne peux m’empêcher de le transformer. Observer un Furilangue dans mes mains résonne fatalement en moi comme actionner la molette dans le dos du personnage afin d’extraire la langue venimeuse de l’homme-serpent.

Cet A.D.N. profond de la jouabilité nous a marqué et pire, il fait intrinsèquement partie de l’histoire du jouet, notamment durant la période 80, l’âge d’or comme je dis souvent de l’action figure. Désormais les SilverHawks n’ont plus de chrome et d’ailes qui se déploient, les Power Lords ont vu leur échelle réduite et leurs double-identités disparaître, les Sectaurs modernes connaissent des proportions de poche. Les Maîtres de l’Univers Classics n’ont plus d’action features. Les Gobots et les Transformers n’ont plus de métal. Bientôt on produira des Visionaries sans hologrammes, des montures pour Sectaurs sans fourrures ou bien des Rock Lords qui ne se transforment plus. C’est pour cela que j’emploie le terme ”essence” concernant nos gammes vintage d’enfance. Il y a des matériaux, des transformations, des gimmicks qui ont fondamentalement marqué nos esprits et sans eux, nos jouets perdent de leur saveur. Ce thème mériterait vraiment un dossier exhaustif en plusieurs parties avec des comparaisons et une centralisation des action features/particularités des gammes vintage 80 et 90.

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