Dossier Vintage : Rock Lords Brimstone (Bandai 1986)

 

Pour ce nouveau dossier du samedi, j’ai choisi de revenir sur une licence qui m’est chère, celle des Rock Lords. Les robots de pierre ont su, à travers un concept réellement atypique, marquer les esprits. A tel point que plus de 30 après leur naissance ils suscitent encore des productions écrites comme celle d’aujourd’hui.

Je ne vais pas vous proposer une rétrospective complète sur la licence des Rock Lords. Il existe partout des listes interminables qui classent et référencent tout ce qui est relatif aux seigneurs de la roche. Non, l’idée est de vous proposer un contenu analytique personnalisé concernant Brimstone, un modèle particulièrement remarquable.

Je vous propose donc une petite étude de style avec quelques lignes introductives sur la licence des Rock Lords. J’évoquerai ensuite l’aspect conceptuel et promotionnel de Brimstone. Des mises en correspondances inhérentes à différents supports animés et comics des années 80 seront également établies. J’illustrerai enfin ce dossier avec le conditionnement européen slipfresh de Brimstone. Bonne lecture à tous.

Une marginalité minéralogique

Les Rock Lords, comme mentionné précédemment, s’inscrivent dans ces gammes “made in eighties” inoubliables. Pourtant on ne peut pas vraiment parler de succès au sens commercial, là où des licences comme Transformers, les Tortues Ninja, G.I.Joe ou encore les Maîtres de l’Univers ont su traverser les époques et les modes. Si je devais résumer les robots de pierre et bien le terme “atypique” serait, à mon sens, le plus approprié.

D’abord parce que la gamme de jouet n’a pas eu de support animé dédié. Les Gobots serviront, comme nous le savons tous, de vitrine promotionnelle. C’est astucieux et périlleux à la fois puisque les Rock Lords resteront pour toujours des personnages plus ou moins secondaires. D’ailleurs dans les publicités américaines de jouets, le “co-starring” avec les Gobots sera clairement mentionné.

Ensuite sur le plan du design, le choix de roches mécaniques transformables est osé. La mode alors en vogue au cœur des années 80 suggérait plutôt des robots transformables en véhicules de types terrestres, aériens voire futuristes. Les Maîtres de l’Univers auront cependant leur quota minéral avec Rokkon et Stonedar.

Enfin sur le plan économique, un Rock Lordsrégular” était commercialisé autour de 39 francs (merci à KissFan pour la rectification) ce qui reste dans une moyenne plutôt raisonnable pour un tel format.

Petits commerces et culture populaire

Malgré toutes ces particularités parfois “défavorables”, les Rock Lords se sont inscrits dans la mémoire commune des amateurs de jouets. Le design, l’originalité et l’ingéniosité, notamment en termes de transformations, ont su convaincre le jeune public de l’époque.

Les années 80, sur le plan de la distribution, sont indissociables des petits magasins de jouets locaux. Cette particularité, qui disparaîtra progressivement dès le début des années 90, a largement contribué à populariser certaines gammes. Il y avait également les marchands de journaux/papeteries qui proposaient de manières sporadiques quelques jouets à la vente.

Ainsi, un Rock Lord, un Maître de l’Univers ou encore un Power Lord pouvaient se glisser au détour d’une vitrine présentant du matériel scolaire. Cette dimension locale quotidienne, de proximité, était un facteur crucial qui a nourri le souvenir, l’anecdote. Un temps où les prix étaient étiquetés en francs.

Voilà mon analyse concernant l’aspect marquant des Rock Lords. A titre personnel, j’ai connu les seigneurs de la roche uniquement dans des petits magasins locaux. Sticks n’ Stones me sera offert autour de 1987. La sublime boite fenêtre juxtaposait, dans la vitrine de notre marchand de journaux, le matériel scolaire et les revues de l’époque.

Brimstone, Pulvereyes et Bloodyrock

Attaquons notre sujet d’aujourd’hui, Brimstone. J’attache beaucoup d’importance aux dimensions conceptuelles et promotionnelles des jouets que je passe en revue. Ces étapes délivrent des informations qui permettent de mieux comprendre comment les choses ont été pensées initialement.

Différentes variations relatives aux premiers supports promotionnels sont notables concernant Brimstone. En effet, sur le catalogue Bandai de 1986, notre seigneur de la roche est nommé Pulvereyes. Il présentera un design totalement différent de celui commercialisé. Brimstone sous sa forme conceptuelle est un cyclope avec une mâchoire sur le torse. Sa couleur est plutôt foncée, entre le noir et l’anthracite.

Par ailleurs, notre seigneur de la roche connaîtra une autre variation nominative puisqu’il sera baptisé Bloodyrock au Japon. Ce choix est pertinent car il évoque astucieusement le rouge du modèle définitif.

Il apparaît clairement, dans les premières publicités et catalogues présentant les Rock Lords, que de nombreux modèles sont encore provisoires en termes de nom et de design. Cette particularité indique une certaine hâte à diffuser la gamme.

 

 

Profils promotionnels

Aux Etats-Unis, et malgré le cruel manque de support animé éponyme, les Rock Lords connaîtront les mêmes systèmes promotionnels que la plupart des autres gammes de jouets alors en vogue.

Brimstone apparaîtra dans le film Gobots : Battle of the Rock Lords comme second de Magmar avec un design très proche de celui du jouet. Il aura la capacité de cracher du feu et fera preuve d’une grande force physique. Brimstone sera par ailleurs très envieux du rôle de leader exercé par Magmar. Ce profil m’évoque spontanément Starscream de la licence Transformers.

Brimstone apparaîtra également en France dans la série Bleu, l’Enfant de la Terre avec un tout autre design. C’est assez anecdotique. Enfin, toujours et uniquement aux U.S, les Rock Lords seront commercialisés avec des mini B.D. promotionnelles dans lesquelles leurs aventures seront illustrées. Ainsi, on découvrira Brimstone avec un profil ainsi qu’un design plutôt identiques à ses apparitions dans le film des Gobots.

 

 

Le conditionnement Bandai

Afin d’illustrer le dossier d’aujourd’hui, j’ai sélectionné le conditionnement Bandai de Brimstone, scellé et slipfresh. Je reste toujours admiratif des packagings Rock Lords européens. Ils sont, à l’image des jouets eux-mêmes, particulièrement originaux.

La boite fenêtre Bandai de Brimstone est celle que nous avons connu en France dès 1986. Elle fait partie de l’assortiment numéro 2 qui est composé de modèles remarquables comme Slimestone ou encore Stoneheart. La charte graphique du packaging présente un vert dominant puisque Brimstone est un “méchant”.

On notera sur le plan du design la présence d’artworks indiquant les étapes de transformation relatives à notre seigneur de la roche. Le logo Gobots (et Robo Machine) est bien visible, assurant le lien promotionnel.

 

 

La teinte de Brimstone est particulièrement mise en valeur dans son écrin de plastique blanc thermoformé. La roche qui est assimilée au jouet serait le sulfure, autrement dit du soufre oxydé, ce qui explique la couleur rouge. Le design général de Brimstone est superbe, monstrueux, donnant une impression massive et athlétique. La tête engoncée dans le buste favorise ce ressenti.

Ce point est finalement assez fidèle à l’idée initiale du modèle conceptuel. La mâchoire du buste est devenue une tête reptilienne à part entière. Par ailleurs les parties dorées de la roche mécanique apportent une nuance intéressante. Notons également que la mâchoire est légèrement mobile.

Enfin l’arme de Brimstone, une hache, contribue à l’aspect brutal du personnage. A titre personnel, je trouve que ce Rock Lords est un sans faute. Des couleurs jusqu’à la sculpture en passant par la transformation, tout est original et cohérent.

 

 

Convergences stylistiques

Le design de Brimstone, sous sa forme définitive, illustre une esthétique assez représentative des années 80. Je souhaiterais, dans une volonté de mise en perspective, faire référence à l’univers DC Comics avec un personnage qui se nomme également Brimstone.

Ses caractéristiques sont très proches de notre Rock Lord, au delà du plan nominatif : d’une grande force physique, le personnage est rouge avec la capacité de projeter du feu. C’est exactement les mêmes spécificités que son homonyme de pierre. Ce personnage DC Comics est apparu pour la première en 1986 soit un an après la distribution de Brimstone aux U.S.

Deuxième analogie : il faut se tourner cette fois-ci vers la licence Blackstar avec les Lava Loc. Ces êtres de pierre visibles dans l’oeuvre animée avaient la possibilité de s’infiltrer dans les roches et d’en ressortir. La déclinaison plastique de Lava Loc, commercialisée autour de 1984/85, évoque clairement Brimstone.

Enfin du côté des Cosmocats, l’épisode The Rock Giant mettra en scène un géant de pierre crachant du feu. D’autres symétries existent avec le profil de Brimstone. Il m’évoque personnellement Mumbo-Jumbo des SilverHawks : un homme de main musculeux qui crache du feu lorsqu’il est en colère.

 

 

Épilogue

Il est temps de clôturer notre dossier du samedi. Je prends toujours un plaisir immense lorsque j’évoque la licence des Rock Lords. Les roches mécaniques, aux côtés des Sectaurs et des Power Lords, font partie de mes jouets préférés. Tout est clairement remarquable, atypique.

D’une manière générale, je trouve que les créations les plus originales appartiennent très souvent aux forces maléfiques. Tous ces monstres et créatures des années 80 devaient être très horribles afin de mettre en valeur les différents héros.

D’autres productions évoquant les Rock Lords seront bientôt publiées. J’espère qu’elles trouveront un public passionné. Merci à tous pour vos lectures. Ce dossier est spécialement dédié à Mikachu.

20 comments

Cédric says:

Je connaissais cette licence de loin et pourtant, j’étais (et suis toujours) un vrai fan des Gobots. Les Rock Lords apparaissaient également dans la “suite”, “La revanche des Gobots”, où on parlait d’eux dans le générique. Un grand merci donc pour ce dossier. Encore une belle découverte 😉
Pour ceux que ça intéresse, ici des images de ce que donnaient les Rock Lords dans Bleu, l’enfant de la terre… Ça calme 🙂

Nicko says:

Merci Cédric pour ta lecture et ta bienveillance 🙂

Dans ma mémoire, car je ne regarde plus de séries animées depuis longtemps, il me semble que la représentation des Rock Lords était peu convaincante dans le D.A. Bleu, l’Enfant de la Terre. Je crois même que Brimstone était une sorte d’être insectoïde volant ? Tu me corrigeras si je dis une approximation. J’aime beaucoup, comme toi, la licence des Gobots. J’en garde quelques bons souvenirs liés à l’enfance mais également en tant que collectionneur de jouets. Ma préférence va aux Monstres sans aucuns doutes, Zarios en tête.

Merci encore pour ton message Cédric 🙂

KissFan says:

Quoi? 55 F, le prix d’un Rock Lords “regular”??!! Mon bon Nicko, tu as mal ciblé ta période d’achat Rock Lords en cette décennie 80! Si tu pouvais zieuter le catalogue Continent jouets 1987, tu lirais le prix de 38F80 à la page 24 (55F90 l’Action shock rocks et 78F85 le Rockasaur). A la page 35 du catalogue Carrefour Noël 1987 (avec Bernard & Bianca en couv’), page 35, les Rock Lords sont étiquetés au prix de 39F (avec un visuel de Brimstone en boîte euro). Nouvelles Galeries 1986, à la page 38, 39F le Rock Lords. Dans la lettre au Père Noël des magasins Stock, en page 7, encore une fois 39F le Rock Lords regular!!

La petite papeterie auprès de laquelle tu avais reçu Sticks n’ Stones pour te consoler de la chaîne d’Andromède perdue par ta coiffeuse, he bien je pense qu’elle vendait ses Rock Lords excessivement cher! Tu avais dû être drôlement triste ce jour-là pour que tes parents acceptent de payer un prix autour de 55F.

A moins que tu ne confondes avec le prix d’un Action shock rocks? 😛 Dans ces cas là, je compatis. C’est dur de perdre la mémoire en même temps que ces ch’veux!

Mais je te pardonne car Brimstone est également l’un de mes Rock Lords préférés et je suis content de lire un sujet qui lui est consacré! C’est vrai que dans cette gamme, j’ai comme toi, une nette préférence pour les méchants Seigneurs de la Roche! Côté gentils, je n’avais eu que Boulder. Avec le recul, je lui préfère Crackpot (une jolie association de violet et de gris … et quand j’ai vu la série Stranger Things, j’ai pensé à lui pour le côté “étoilé” de la bouche des “démodogs”).

Nicko says:

Merci Pascal pour ton intervention passionnée lol 🙂

Je viens de revérifier mes deux catalogues à disposition et j’ai bien interverti deux prix. Donc tu as raison 🙂 Le fait de me reprendre publiquement indique déjà que tu as lu le contenu, ce qui me vaut de te remercier. J’avoue être plus à l’aise dans une approche analytique que dans du référencement ou de la comptabilité.
Ceci dit parfois, pour un travail, on aime avoir les critiques qui visent à souligner les anomalies (c’est clairement mon cas, ceci permet de progresser) mais en parallèle quelques remarques bienveillantes sur ce qui pourrait être “bien” ou “intéressant”. J’espère, quelques fois, m’approcher un tout petit peu de ce résultat. Mais il semblerait que je sois encore loin de proposer une telle qualité. Ce n’est pas très grave, l’important c’est le travail et la volonté de “faire”. Je m’emploierai toujours à proposer le mieux que je puisse “faire”.

Merci pour ta lecture et tes remarques 🙂

ayorsaint says:

Les petites erreurs comptables n’y changeront rien, j’aime beaucoup ta rubrique. Même si j’avoue ne pas être très fan des Rock Lords j’ai pris du plaisir à en apprendre beaucoup sur eux.
Continue comme ça.

Nicko says:

Merci beaucoup Ayorsaint pour ta gentillesse 🙂

Heureux que tu apprécies la rubrique et le contenu. C’est beaucoup de travail et très chronophage mais c’est surtout énormément de plaisir. Pour autant, il faut que je sois plus rigoureux encore concernant certains référencements afin que tout soit parfaitement juste et cohérent. On s’améliore avec le temps.

Merci encore à toi pour ta présence 🙂

Fabrice says:

Je suis ravi de lire un nouvel article sur cette formidable gamme de cailloux robotisés. Notre ami ou plutôt ennemi Brimstone est un peu le Schwarzy de la gamme je trouve, sans parler de Spearhead bien sûr.
Je suis extrêmement jaloux de votre Brimstone, il est brillant de beauté !
Merci en tout cas pour ces lignes que j’ai plaisir à lire et ces analogies à d’autres gammes de jouets, j’en reste bluffé 😱

P.S : j’attends avec impatience, et comme d’autres lecteurs, votre prochain article sur un jouet M.A.S.K. et Rock Lords bien évidemment.

Nicko says:

Merci Fabrice pour votre lecture et votre message 😀

Pour illustrer les revues, j’essaye toujours de présenter un jouet et/ou un packaging dans un état parfait. C’est un vrai challenge au quotidien et un cahier des charges qui demande beaucoup de patience. Mais le résultat me semble bien plus qualitatif. Enfin je l’espère en tous cas.

Brimstone fait partie de mes Rock Lords préférés sans aucuns doutes. A la fois pour des raisons de sculpt mais également de couleurs. Le schéma rouge et doré fonctionne à merveille. Concernant les analogies, c’est aussi un aspect de ma modeste méthodologie : puiser dans la culture populaire pour souligner une particularité d’un jouet. Je trouve que cela apporte un peu de perspective et une vision qui parfois nous fait percevoir le jouet un peu différemment.

Ce mercredi sera bien sous le signe de M.A.S.K. avec un petit véhicule que j’affectionne beaucoup à tire personnel. Il est une synthèse des années 80 à lui tout seul. Et un nouveau Rock Lords est prévu pour la semaine prochaine si j’arrive à me tenir au calendrier que je me suis fixé.

Merci encore Fabrice pour votre présence qui me fait très plaisir 🙂

KissFan says:

Glisser une coquille dans un article de fond arrivent aux meilleurs journalistes, alors ça reste très anecdotique, mais quitte à adopter un comportement bien franchouillard qui consiste à souligner le 1% qui ne va pas quand tout le reste va bien, je préfère le faire avec humour car l’essentiel est ailleurs. L’essentiel est dans la démarche, la volonté de pérenniser la mémoire de nos jouets d’enfance, à travers une analyse bien construite et un visuel d’exemplaire magnifiquement conservé. En plus je découvre l’existence de ce personnage qui se nomme également Brimstone et qui appartient à l’univers DC Comics. L’analogie Brimstone-Lava-Loc, effectivement, je n’ai pas pu m’empêcher de la faire également. Dans les deux épisodes de l’animé Blackstar dans lesquels ils apparaissent, les Lava-Loc sont des créatures réellement flippantes, pouvant se matérialiser dans de la roche volcanique à tout moment (mon exemplaire sous carte apparait ici en post du 26 janvier 2017: http://princeadam.1fr1.net/t1639p350-collection-kissfan ).
Les boîtes européennes des Rock Lords leur donnent un aspect plus “précieux” que les habituels blisters pour les gammes de jouets autour du même prix. Tu parles d'”écrin” pour désigner le plastique blanc thermoformé dans lequel les Rock Lords sont placés à l’intérieur de la boîte, je suis assez d’accord. D’autant que les conditionnements européens offrent une vraie profondeur et une largeur assez importante au regard du petit Rock Lord inséré dedans, sans compter le rabat supérieur qui niveau hauteur équivaut à environ 2/3 du reste de la boîte, pour moi tout ceci a participé au charme de la gamme, a suscité l’envie d’avoir plusieurs Rock Lords à mon anniversaire de l’année 1987.
Dans ma collection de Rock Lords “regular” (je ne suis pas attiré par les Narlies par exemple), il me reste encore quelques personnages à acquérir en boîte européenne. Je prends mon mal en patience pour des personnages comme Slimestone ou Nuggit. En attendant, j’apprécie pleinement ceux que je possède dont Brimestone et Stoneheart que j’aime bien observer côte à côte car ils forment une sorte d’opposition feu et glace.

Nicko says:

Et j’ai beaucoup rit 🙂 La chaîne d’Andromède égarée par Nicole la coiffeuse, c’était exceptionnel lol

Je sais que nous avons perdu certain(s) magazine(s) et rédacteur(s) de qualité à cause justement de ce mode opératoire qui consiste à se manifester uniquement pour souligner une anomalie mineure. Presque de manière systématique, comme pour annihiler toute tentative de progression, de reconnaissance d’un travail qui n’est que ce qu’il est, mais qui est fait avec passion et comme tu le soulignes, réalisé dans une idée de pérenniser des jouets qui tombent peu à peu dans l’oubli. D’où peut être ma sensibilité sur le sujet. Mais je ne me formalise pas 🙂 Je sais que tu n’appartiens pas à ce genre de “commentateurs” Pascal.
Je rejoins complètement ton analyse concernant les packagings européens des Rock Lords “régulars”. Le format des boites fenêtre avec languette est effectivement une composante essentielle qui augmente la visibilité, apporte une dimension qualitative et valorise le contenu.
Concernant l’acquisition de Nuggit et Slimestone, il va falloir t’armer de patience. Ces références en slipfresh sont devenues rarissimes. Mais tout fini par pointer le bout de son blister un jour ou l’autre. Je te souhaite en tous cas de les trouver.

Merci pour ton messages et tes précisions 🙂

SebMcQueen says:

Article réellement intéressant !
Dans la multitude de gammes de jouets des années 80, Rock Lords fait partie de celles que j’avais un peu zappées à l’époque. Pas par manque d’intérêt, mais plutôt à cause de la profusion de licence de qualité qui était proposée (la concurence était rude en ces temps-là ^^).
Pourtant, j’avais de nombreux copains et camarades de classe qui en détenaient. Et je crois me souvenir avoir tenu en main un exemplaire de Brimestone appartenant à l’un d’eux… Cette gamme a un charme fou et, à l’instar des Gobots, a très bien veilli. Perso, je donne une mention spéciale à Nuggit et Slimstone !
Un grand merci Nicko pour ce dossier…

Nicko says:

Merci beaucoup Seb 🙂

Excellente remarque concernant la concurrence. Il y avait des licences dont le succès était exceptionnel en 1986 aux côtés des Rock Lords : les Transformers, M.A.S.K. ou encore la déferlante G.I.Joe à partir de 87. Ce phénomène concurrentiel d’une manière générale a, en partie, porté préjudice à des gammes made in eighties intéressantes comme celle des Sectaurs par exemple.

Je suis heureux de lire que les jouets Rock Lords ont très bien vieilli ! Je partage clairement ce sentiment. J’ai quelques souvenirs d’enfance marquants relatifs à Sticks ‘n Stones mais également à Slimestone, qui avait fini sur le toit de la maison. Sans compter les échanges avec mon voisin Olivier qui possédait Brimstone d’ailleurs. Des heures de jeux inoubliables avec, au final, de simples robots qui se transformaient en roches et minéraux. L’imaginaire que suscitait ces créations robotiques semblait infini.

Merci encore Seb pour ta lecture et ton retour encourageant 🙂

ayorsaint says:

Un prochain article sera-t-il réservé à M.A.S.K. ?
C’est probablement au niveau inventivité et qualité de finition la meilleure licence de jouet de cette époque avec les Chevaliers du Zodiaque.

Nicko says:

Oui Ayorsaint, un véhicule M.A.S.K. est déjà dans les starting blocks 😀 Et pour une fois, il appartient à la faction des héros !

Je te rejoins totalement concernant ta remarque mais j’ajouterais spontanément les Transformers et pour certains modèles, les Gobots. Les toys designers ont fait preuve de beaucoup d’ingéniosité dans plusieurs cas de figures. Certains Rock Lords, pour évoquer le sujet d’hier, ne sont pas en reste. Même si les contraintes techniques sont bien moins élevées que pour un robot avec un mode alternatif de type véhicule “réaliste” par exemple.

ayorsaint says:

Si c’est Rhino je te le dis tout de suite je te hais 😉
Plus sérieusement quelque soit le véhicule c’est trop cool mais si c’est Rhino c’est éééénorme !!!

Nicko says:

Ah ah ! Il se pourrait bien que oui mais peut être que non ! lol

Je te laisse patienter pour avoir la surprise 😀

KissFan says:

Les Transformers? Tu t’intéresses à cette gamme Nicko? Je viens de revisionner le documentaire The toys that made us qui leur est consacré. Les Transformers sont des géants du jouet 80’s, au même titre que Star Wars, G.I Joe ou les Maîtres de l’Univers. Et pourtant, je connais assez peu ces robots. J’ai tenté un premier visionnage de l’animé diffusé dans feu Récré A2, problème: trop de robots d’un coup! On sent le support de promotions de vente. Je me suis arrêté avant la fin de la deuxième saison en enchaînement sur le film d’animation de 1986 que j’ai adoré même si j’ai été choqué par la mort de Prowl, la voiture de police que j’ai mémorisée assez tôt dans la série. Du coup, pour assimiler les autres robots, je reprends une nouvelle fois depuis le début. Alors, j’ai toujours autant de mal avec les “petits” robots, ceux qui étaient vendus sous blister à l’époque, mais pour les modèles vendus en boîtes, j’ai commencé à mémoriser plusieurs têtes et plusieurs noms! Niveau jouets Transformers, je n’en ai jamais eu enfant, mais quand j’ai soupesé la jeep Hound chez des amis, je me suis dit, c’est incroyable la finesse de certaines pièces et la proportion de métal est palpable! Je veux en savoir plus. J’ai donc acheté Prowl en réédition Takara commémorative (les versions originales à l’état neuf sont très onéreuses), et là j’ai pris un plaisir fou à déballer le jouet, examiner ses armes chromées, à apposer ses autocollants, le manipulant le plus doucement possible … et en me disant, ce qui a souvent été dit pour les Chevaliers du Zodiaque, mais comment était-il possible pour les enfants de jouer avec de tels jouets tellement l’usure des nombreux stickers ne peut être que rapide, et tellement certains rouages de transformations semblent fragiles!? En tout cas, niveau complexité des transformations, la gamme est un cran au-dessus des Gobots, c’est sûr (du moins pour les jouets vendus en boîtes). J’ai appris plus tard que toutes les références génération 1 vendues sous boîte ne comportaient pas de métal (notamment les trois avions de chasse Starscream, Thundercracker, et mon préféré pour le schéma de couleurs Skywarp). Un peu déçu de cette information mais je m’en remets, LOL!

Nicko says:

Oui pascal, j’ai eu la chance d’avoir le pied à l’étrier dans ma jeunesse concernant les Transformers avec quelques modèles qui m’ont été offerts. J’aimais beaucoup le dessin animé également, je manquais rarement un épisode.
C’est amusant, lorsque j’ai recommencé à acquérir du jouet (à la fin des années 90), Prowl en réédition Takara a été mon premier Transformers. Je l’ai acheté autour de 2002 il me semble à la Boutique Cartoon Toys de Sanary. Je rejoins ta sensation de plaisir que j’ai ressenti également. Je garde un souvenir qualitatif du jouet avec des opérations de transformation plutôt élaborées, une belle finition, du métal et des stickers de qualité. J’insiste sur ce point, le papier est de bonne facture, épais, avec une impression brillante du plus bel effet.

Alors comme pour les Chevaliers du Zodiaque, certains modèles Transformers, notamment les plus gros, avaient une aura luxueuse, même pour un enfant. Je me souviens à 8 ans ranger méticuleusement mon armure du Scorpion dans sa boite. Déjà à cet age il m’était impensable de jouer à l’extérieur avec ce type d’action figure. Je gage que pour les Transformers la sensibilité fut presque identique, en tout cas pour les robots les plus massifs.

J’avais eu enfant les Dinobots en quasi totalité (il manquait Swoop à l’appel). J’ai eu également Kickback, l’Insecticon sauterelle. De très beaux souvenirs. Grimlock G1 reste mon modèle préféré je crois bien. J’ai, durant mon enfance, voulu obtenir Megatron que j’ai longtemps idéalisé comme un Graal. Ce n’est qu’à 22 ans que je me suis procuré la réédition Takara. Quelle déception pour le mode robot, alors que la version arme alternative est sublime. Mais j’ai conscience des contraintes techniques qu’un tel modèle occasionne.

Skywarp est mon seekers préféré pour les mêmes raisons que toi lol Je ne veux pas te dire d’ânerie mais il y a bien du métal sur les trois avions de chasse, au niveau du buste. J’ai ce souvenir sur mon Starscream en tout cas. J’en suis quasi certain en fait. Je t’invite Pascal à te pencher sur le combiner Devastator. Je lui trouve des qualités remarquables. Tu me donneras ton avis 🙂

KissFan says:

Alors le combiner Devastator, c’est un fait, malgré sa célébrité, il ne m’intéresse pas beaucoup (pas davantage que les combiners Monsterous ou Fossil saurus dans les thèmes Gobots & Rock Lords). J’aime davantage les Dinobots (même si dans le dessin-animé, ils ne brillent pas pour leur intelligence, cf.: la magnifique remarque de Grimlock qui, sollicité pour son aide par Optimus Prime, préfère regarder la Terre se faire dévaster par des cataclysmes lorsque Cybertron entre en contact avec elle, plutôt que d’agir avec ses moyens …jusqu’à ce qu’Optimus lui fasse observer qu’il vit lui aussi sur la Terre et qu’il sera détruit s’il ne se bouge pas, sic!). Et on parlait des proportions de métal (il faudra que je redemande confirmation à Sylvain, un passionné de Transformers concernant les trois avions de chasse), ce qui est certain, pour l’avoir eu en main c’est que le Dinobot Snarl pèse son poids (peut-être même davantage que les autres Dinobots toutes proportions gardées).
J’adore aussi les Insecticons, particulièrement Kickback (j’aime l’idée comme les Hommes Serpents chez les Maîtres de l’Univers, d’un sous groupe de méchants!!), mais là, malgré leur désign fort réussi (et un schéma de couleurs qui me plaît beaucoup, comme pour Skywarp), ils semblent qu’il soient constitués presque entièrement de plastique.

Nicko says:

Je suis déçu Pascal. Entre Damien qui découvre l’absence de pagne pour Dragon Blaster Skeletor en 2019, toi qui n’aimes pas Devastator et les Gobots Monsterous, et moi qui achète des Rock Lords “régulars” à 55 francs chez Nicole la coiffeuse. C’est la fin d’une époque 😀

Plus sérieusement, chacun sa sensibilité c’est normal. Tu connais mon attrait pour les reptiles, les insectes et les arachnides, mais tu ne sais pas que durant mon enfance, j’étais fasciné par les engins de travaux et les tracteurs. Au point que mon père s’arrêtait en voiture lorsque nous en croisions. J’ai beaucoup joué avec les véhicules Joal Compact que je t’invite à découvrir. Ils sont quasiment tout en métal et très réalistes.

Les Insecticons ont bien du métal au niveau du torse de mémoire. Tu vérifieras auprès de ton contact. Les factions ennemies dissidentes ont également ma préférence, la Horde Sauvage en tête.

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