Et nous y voilà. Après avoir abordé Captain America : the 1st Avenger dans le cadre du compte à rebours qui nous conduira à revoir tous les films Marvel jusqu’à la sortie de Avengers : Endgame, nous nous penchons enfin sur le film qui a rendu tout le reste possible. Cette première pierre qui s’avère être une base solide pour le reste de l’univers Marvel au cinéma, Iron-Man. C’est le dernier jour de la semaine, donc nous sommes juste dans les clous!
Iron-Man est sorti en France sur les écrans le 30 Avril 2008. Il est réalisé par Jon Favreau, à qui l’on doit entre autres la version live du Livre de la Jungle, Iron-Man 2 ainsi que le remake live du Roi Lion, qui sortira au cinéma en France le 17 Juillet 2019. Coté casting, nous retrouvons Favreau dans le rôle de Happy Hogan, Gwyneth Paltrow en tant que Pepper Potts et enfin Robert Downey Jr. dans la peau du désormais célèbre Tony Stark, a.k.a Iron-Man.
L’histoire ? Quand un richissime homme d’affaires, génie scientifique – mais ayant des petits soucis d’égo – , se fait enlever par des terroristes et découvre que les armes qu’il crée sont utilisées par ses ravisseurs, il fait le choix de changer de vie. D’autant que lors de son kidnapping, des éclats de métal issus d’une bombe sont venus se loger dans sa poitrine. Une batterie placée dans sa cage thoracique lui permet de survivre et lui donne le point de départ pour alimenter une armure dont il se servira pour échapper à ses geôliers.
Conscient de sa responsabilité en tant que fabricant d’armes, Anthony Stark choisit d’améliorer son armure, de la rendre plus performante, et de faire en sorte que Stark Industries ne soit plus une société qui fera du profit en vendant des armes à qui que ce soit. Malheureusement, le nouveau cap choisi par Tony ne plait pas à tout le monde, notamment à Obadiah Stane, grand ami de la famille Stark qui a géré l’entreprise durant des années. Ce dernier souhaite mettre la main sur le “coeur” de Tony, histoire d’en faire des armes et plus de profits.
Je ne fais ici qu’un résumé très bref, tant ce personnage est désormais parfaitement connu du grand public. Il y a dix ans, ce n’était pas forcément le cas, mais le succès de ce premier opus a fait que Tony Stark est devenu ultra populaire. Il faut dire que le jeu de Robert Downey Jr. y est pour quelque chose. L’acteur parvient à rendre charmant et sympathique quelqu’un dont les frasques et le détachement en rebuteraient plus d’un ! Après avoir connu une période un peu délicate, RDJ remontait déjà bien la pente quand on lui a proposé le premier rôle dans Iron-Man. Mais c’est avec ce film que l’acteur a obtenu un statut de super-star internationale. Ses interventions lors des conventions américaines par la suite sont tellement passionnées qu’il est difficile de faire la distinction entre l’acteur et le personnage qu’il incarne.
Bon, qu’en est-il du film ? Et bien pour ma part, dix ans après sa sortie, et malgré de nombreux films l’ayant rejoint au sein du MCU, Iron-Man reste l’un de meilleurs films produits par Marvel. Déjà, un film qui débute sur du AC/DC avec le titre Back in Black part sur de bonnes bases. Tout est très bien travaillé: la musique, l’humour, le choix des acteurs. On est sur une “Origin Story” qui fonctionne et que je ne peux m’empêcher de regarder quand il est rediffuser à la télévision. C’est difficile de trouver des points négatifs, pour moi. C’est probablement dû à une tendresse particulière que j’ai pour cette oeuvre, qui a été la porte ouverte sur un univers qui m’était encore inconnu (à l’époque, je ne suivais que Astonishing X-Men et Ultimate X-Men en VF, ainsi que la revue DC Universe, chez Panini. Mais en découvrant ce personnage au cinéma, son potentiel, etc … Cela m’a donné envie d’en savoir plus sur lui ! ).
En plus de ce que certains appelleront la “Formule Marvel” (humour et grand spectacle), les studios par le biais de Iron-Man ont popularisé le principe de la scène post-générique. Le principe? Après le générique de fin, une toute petite scène, en guise de cliffhanger, qui annonce quelque chose sur la suite des événements. Dans ce film, la scène post-générique nous révèle l’existence de Nick Fury, directeur du S.H.I.E.L.D, et qui souhaite s’entretenir avec Stark au sujet du projet Avengers : Initiative. Si pour le spectateur lambda, ces trente secondes n’avaient que peu d’intérêt, pour ceux qui connaissaient l’univers Marvel ont eu un paquet d’étoiles dans les yeux ! Et voir Samuel L. Jackson prêter ses traits à Nick Fury – qui fait ici écho à une scène du Comics Ultimates (version moderne et plus “réaliste” des Vengeurs) où les personnages imaginent quels acteurs pourraient les incarner au cinéma et où Nick Fury propose Samuel L. Jackson – dont Hytch s’est inspiré pour dessiner le personnage – c’était … un détail au départ, un clin d’oeil sympa sur le moment, mais une excellente idée, quand on voit comment le MCU a évolué par la suite.
Le film distille d’autres éléments qui seront repris par la suite – même si Favreau ne devait pas le savoir à l’époque – dans le MCU. La présence de Terrence Howard, dans le rôle de James Roddes, par exemple. Le personnage reviendra dans Iron-Man 2 et 3, sera présent dans Age of Ultron, Civil War et fera même partie des survivants lors du claquement de doigts de Thanos dans Infinity War ! Dommage pour Terrence Howard d’avoir été débarqué du projet dès la fin de Iron-Man parce qu’il aurait demandé un cachet trop conséquent. Il a raté à mon sens une sacrée opportunité.
L’une des autres choses qui aura son importance que bien plus tard dans le MCU, c’est le fait que Tony n’ait pas pu dire adieu à son père. Il l’annonce lors d’une conférence de presse pendant le film. Nous découvrons pourquoi pendant les événements de Civil War ! Je trouve cette cohérence vraiment bien faite, au niveau des scénarios. Merci aux frères Russo d’avoir fait l’effort de lier tout ça.
Une toute petite chose que je souhaite aborder, histoire d’informer les jeunes lecteurs qui auront pris le temps de lire cet article. Dans l’intro, quand Tony est avec les soldats qui l’escortent, il parle d’une page My Space. My Space est un réseau social dont on ne parle plus beaucoup mais qui était très populaire dans les années 2000, mais un certain Facebook est venu tout chambouler par la suite. Voilà, c’était l’instant culture pas forcément utile, mais que je trouvais sympa de souligner.
Certainement que les personnes capables de prendre un peu de recul trouveront des points qui auraient pu être améliorés à l’époque. Moi, je dois bien l’admettre, je n’en suis pas capable. Ce n’est même pas une analyse approfondie que je vous propose. C’est simplement la sortie de Endgame qui est un prétexte pour que je puisse vous parler de ce film que j’apprécie tant !
La semaine prochaine, on se retrouve pour l’épisode 3 et Iron-Man 2 !
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Je ne suis pas fan des films Marvel. Souvent j’adore le début puis le méchant fait pschitt. On n’a jamais peur pour les super héros. Ce 1er Iron Man est typique. La construction du gentil, génial puis le vrai méchant apparaît ( qu’on avait vu arriver depuis 1 heure) et disparaît. Et on retrouve ce système tout le temps. Il n’arrive jamais rien aux personnages principaux. A tel point que j’ai du mal à croire au claquement de doigts de Thanos et toutes ses conséquences et donc à être touché par ce qu’il se passe.
Je ne suis pas fan des films Marvel. Souvent j’adore le début puis le méchant fait pschitt. Le problème pour moi de Marvel, c’est que je n’ai jamais peur pour les héros et les autres personnages principaux. Dans Infinity Wars, chaque fois qu’un héros est proche de la fin, boom badaboom débarque son sauveur. A tel point que le claquement de doigts de Thanos ne m’a pas bouleversé car j’ai du mal à y croire.
La meilleure origin story tous films de super héros confondus.