Infinity War marque le troisième film rassemblant les Avengers et le 18ème film du Marvel Cinematic Universe.

En dix ans Marvel Studios ont réussi le tour de force de construire une galerie de super-héros. Ils se retrouvent enfin dans ce film qui marque indéniablement un tournant dans l’histoire de la licence.

Dix ans de films Marvel Studios

Infinity War achève donc un cycle de 18 films.  Un cycle d’une longueur inédite dans l’histoire du cinéma.

Un cycle qui se distingue aussi par son hétérogénéité avec des films fondateurs (le premier Iron Man), de vraies réussites cinématographiques (Captain America 2), mais aussi de vrais navets (Iron Man 3, Avengers 2). Avec Infinity War, les frères Russo relèvent le gant et livrent un film à la hauteur des attentes.

La difficile valse des héros

Pourtant la tâche n’était pas aisée. On avait vu dans Avengers 2 combien il peut être difficile de gérer autant de héros. L’écueil est bien négocié par Infinity War probablement par la séparation des héros sur deux fronts. Les réalisateurs ont choisi de ne pas tout montrer et d’arriver à surprendre grâce au pouvoir des pierres. Les flashbacks sont également étonnamment efficaces pour évoquer la mission de Thanos et ses faiblesses.

L’arme de l’humour

En donnant une place centrale à la rencontre entre les Gardiens de la galaxie, Iron Man et Spider-Man, les frères Russo ont décidé de s’aventurer sur le terrain de James Gunn, le premier à avoir intégré un tel niveau d’humour dans un film du MCU. Il est vrai que leur style était jusqu’ici assez sobre. Le polar d’espionnage classique de Captain America 2 ne laissait rien présager en ce sens. Toutefois, avec Civil War et l’arrivée d’Ant-Man et de Spider-Man, les deux réalisateurs ont tenté un registre plus décalé dont on retrouve indéniablement la trace dans Infinity War.

La première vraie menace rencontrée par les Avengers

Après des méchants en carton, les Avengers se retrouvent confrontés à un vrai danger, celui de la destruction de la moitié de l’univers. On découvre aussi la logique

Mais Thanos se distingue aussi par sa motivation. Là où les super-vilains du MCU enchaînaient platitude, le Titan fou a un plan, une mission qui lui confère une certaine d’humanité inattendue et plutôt bien amenée.

Une fin ouverte

La fin troublante, probablement surprenante, déstabilise mais c’est avec la scène post-générique qu’on découvre le signe d’un futur super-héros. Après le teasing d’Adam Warlock dans Les Gardiens de la Galaxie Vol.2, les aventures cosmiques ne sont pas finies. On devrait croiser également les Kree en 2019.

 

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